Le 7 Janvier *never forget* 2009. Entre 20 et 30 centimètres de neige à Marseille. Plus de 40 cm à Vitrolles. Une bonne partie des Bouches-du-Rhône sous la neige. Un épisode méditerranéen qui s’est produit à la faveur d’une descente froide et de la formation d’une basse pression sur la mer.
Voici une ré-analyse NCEP de la situation ce 7 Janvier 2009. On voit clairement la zone de basse pression à l’Ouest de la Corse et de la Sardaigne. Cela nous a apporté un flux d’Est à Nord-Est, humide, et par conséquent neigeux.
Et les températures à 850 hPa (environ 1200 mètres). La ligne des -5°C passe sur Marseille, tandis que celle du 0°C est repoussée loin sur le large.
Source : http://www.infoclimat.fr/modeles/ncep.php?area=europe¶m=500&month=1&year=2009&day=7&hour=0
Une situation météorologique extrêmement favorable donc à de fortes chutes de neige sur une région qui n’a pas trop l’habitude d’en voir autant.
Reportage photo de cet épisode qui restera dans les mémoires comme l’uns des plus important jamais eut sur Marseille. Toutes les photos avaient été prise avec mon ancien bridge Kodak Easyshare ZD710 ; je les ai toutes retravaillées pour l’occasion.
Cette neige tombant à un peu moins de 0°C, celle-ci est lourde et colle sur toutes les surfaces.
C’est peut-être ce que l’on appelle le « white out » en Antarctique… A droite, un petit tour dans le Parc des Calanques. Son visage est radicalement transformé par toute la neige accumulée. Il me sera parfois difficile de progresser, avec par endroit des accumulations assez importantes. Notez aussi les nombreuses branches de pin qui jonchent le sol. Celle-ci se sont brisées sous le poids de cet élément peu habituel ici.
Sommes-nous dans les Alpes ? On serait tentés de le croire…
Mais visiblement non.
L’an 2012 est là ! Une nouvelle année se profile face à nous. Le premier sol que je foule en ce 1er Janvier 2012 est celui, enneigé, de Saint Léger les Mélèzes. La ferveur nocturne étant passée, nous décidons d’aller à Prapic pour une petite rando dans de la neige encore très bien préservée.
A gauche, vue sur la petite mer de nuages, depuis St Léger. A droite, le village de Prapic, tout au fond de la vallée du Valgaudemar. Village qui a conservé un caractère authentique.
(De nouvelles signatures accompagneront mes photos pour cette année 2012. )
Nous sommes dans l’ombre de la montagne, mais plus pour longtemps.
Deux forces qui s’exercent dans la Nature : le vent à gauche, sculptant de fines rides de neige, et la tectonique des plaques à droite qui fait se soulever et chevaucher les roches, les recourbant, les pliant comme du vulgaire caramel mou.
En ultra-large !
Notez à gauche les arbres couchés : c’est le fait d’une avalanche. Une autre force tout aussi puissante. A droite, nous arrivons près d’un énorme rocher qui est en fait le « tombeau du poète ». L’entrée du tombeau est invisible car sous la neige.
Vendredi soir, avec un ami, nous prenions le TER, direction Gap, où un ami passerait nous prendre pour aller chez lui, à Saint Léger les Mélèzes, en plein coeur du Champsaur, dans les Hautes-Alpes. Magnifique région que je me plais à redécouvrir. Les cieux ont été plus généreux que l’an passé, apportant de la neige fraîche au sol. C’est donc dans un blanc manteau que nous passerons le réveillon.
Petite sortie en nocturne le soir-même de notre arrivé. Ciel clair et neige à gogo. Que demander de plus ?
La nuit s’écoule, et le matin je me lève sur les 8h pour profiter de la neige au grand jour. Panorama sur la vallée du Champsaur. Très bien enneigée.
Je m’enfonce dans un champs en contrebas, foulant un neige encore vierge.
Que l’air matinal est bon, surtout dans les Alpes.
Dans l’après-midi, nous décidons d’aller à St Michel de Chaillol, profiter du panorama sur la vallée, et des derniers feux du Soleil pour cette année 2011. A gauche, juste avant de partir, des nuages qui s’accrochent en Isère.
Que celle-ci soit la meilleure possible et fructueuse.
Un point sur les statistiques de l’année passée. Je termine avec 20 753 vues du blog (pages, articles, catégories et accueil confondus).C’est un peu moins que l’an passé, mais il y a une régularité plus nette des visites pour cette année. La moyenne est de 57 visites par jour. L’article le plus lu en 2011 fut Rotterdam – « Richting West » avec 875 visites. En 2ème place vient Le Frioul foudroyé – Orage sur la rade de Marseille avec 872 vues (très serré pour être premier). Troisième position, Sur Mars avec 573 visites. La principale source de trafic reste le trafic direct, et je tenais à vous remercier beaucoup pour votre fidélité. Les autres sources de trafic proviennent d’Infoclimat et de Facebook (ce qui est étonnant car je ne fais de pub pour mon site sur ce dernier).
2011 est terminée, 2012 vient de commencer. Parés pour une nouvelle année ?
Ce jour-ci était véritablement le seul que j’avais entièrement pour moi (hé oui, quand on est en vacances pour Noël, on est paradoxalement occupée). J’en ai donc profité pour rendre visite à plusieurs endroits qui me sont chers, et que je n’ai plus vu depuis des années. Tout d’abord je suis passée par Lanquais et Varennes, où j’ai suivi le tout début de ma scolarité, à la maternelle et en CP. Plusieurs coups de nostalgie, le sentiment étrange que tout ceci est passé bien vite. La vision de la cour de récréation de l’école de Lanquais aura été assez intense. J’ai rendu également visite à la maison où j’habitais avec mes parents, entre 1988 et 1992. Je ne montre pas de photos car celles-ci n’intéressent que moi. Tout ceci était il y a plus de vingt ans…
Je reprend la route en direction de Beynac et de son château, que je n’ai plus vu depuis presque dix ans. Passage via Limeuil.
Panoramas avant d’y parvenir, avec des champs bien verts malgré l’hiver.
Le Cingle de Limeuil, où la Dordogne forme un virage très serré dans la vallée.
Depuis Limeuil, vue sur une série de deux ponts qui enjambent le confluent de la Vézère et de la Dordogne (respectivement à gauche et à droite). Je prendrais la direction de la vallée de cette dernière. Arrivée à Beynac-et-Caznac. On peut voir sur le sommet de la colline un bout du château, avec notamment la chapelle.
Et je m’introduis dans les ruelles étroites et pentues de la cité. Les rayons déclinant du jour provoquent une lumière magnifique sur les murs en pierre.
L’entrée dans le premier niveau du château, pour se retrouver aux pieds des imposantes murailles de l’édifice féodal.
En hiver, le brouillard est une chose courante en Dordogne, notamment dans les régions proche de la vallée de la Dordogne, et de la Vézère. Par contre, il est rarissime à Marseille. Je ne peux pas passer à côté de l’occasion d’en avoir ici.
Tout d’abord de nuit avec quelques bancs qui se sont formés, dès le milieu de la nuit. Une petite mer de brouillard à droite?
Quelques ambiances dans les rues. Une petite vue façon « polar » à droite.
Lever très tôt le matin pour assister au lever du jour, dans un froid très présent (-4°C) et un givre déposé partout.
Le Soleil est à présent levé, après une longue attente dans un champs, dans le silence de la campagne endormie.