Cette nuit fut l’occasion de faire une nouvelle virée entre potes à Rians pour observer le ciel hivernal, par des conditions encore bien hivernales, malgré la fin de la vague de froid.
Je n’ai pas apporté mon télescope, ni planifié quoique ce soit à observer. C’était décontracté pour moi, même pas mal je dirais au vu de la première image.
Soirée assez réussie car le ciel était bien transparent, et très stable. Une émouvante vision de la planète Mars au travers d’un 250 mm : Elysium Planitia, Syrtis Major, la calotte polaire Sud. Incroyable M42 (nébuleuse d’Orion) aussi.
La première fois que je t’ai vu je m’en souviens
Comme si c’était hier, entrevue en deux pins,
Lors d’un mois de Mai désormais lointain.
Je me suis follement rapprochée de toi
Dans le but inavoué d’atteindre ton toit,
Sans succès, dans l’Automne commençant.
Mais je ne perdis pas pas l’espoir,
D’un jour me hisser sur ton perchoir,
Et me sentir ainsi plus grande.
Tu te joua de moi une seconde fois,
Me faisant courir à en perdre la foi,
Mais mon obsession restait intacte.
La troisième fois, lors d’un chaud Mai,
Je pus finalement te dominer :
Nous avons pu ainsi passer à l’acte.
Et je vécus à tes pieds, te jurant
Honneur et fidélité, au fil des ans.
Une relation merveilleuse, un peu folle.
Quelque fois je te délaissais,
Avec d’autres je m’épuisais,
Mais rien n’y fit : tu restes mon idole.
Que ce soit dans la morsure du froid,
Ou dans le Mistral Roi,
Ou dans la chaleur étouffante.
C’est désormais toi que j’admire,
Et dans l’Azur je te mire,
Au dessus d’une ville tremblante.
Cette vague de froid commence a devenir remarquable, de par sa durée, et son ampleur. Ici à Marseille, même si on est touché dans une moindre mesure, rarement nous avons connu une telle succession de chutes de neige. Celles-ci n’ont jamais laissé une couche importante, ni vraiment durable en ville. Mais le Mont Puget parvenait à tirer son épingle du jeu. Certes, la couche là-haut n’était pas très importante, mais honorable, comme lors de l’épisode neigeux du 10 Février, qui laissa un saupoudrage en ville d’un à quatre centimètres (selon le quartier).
Tout d’abord, avant de nous embarquer pour les folles hauteurs pugetiennes, deux vues du Boulevard Chave et de sa ligne de tramway recouverte d’une fine pellicule de neige duveteuse.
J’appris par la suite qu’il était tombé environ 4 cm à La Rouvière, et par conséquent à Luminy il devait y avoir la même quantité. Il ne m’en fallut pas plus pour organiser une rando sur le Mont Puget.
Tout d’abord, quelques vues à Luminy. Ce n’est pas très sexy, mais c’est la première fois qu’il y a un tel enneigement depuis le 7 Janvier *never forget* 2009. Notez dans le fond « ma » montagne qui m’attends.
Et c’est parti. Passage en forêt. Ambiance feutrée, qui contraste avec les grandes ouvertures du chemin qui mène aux flancs de la colline.
Long titre d’article pour un article court.
Samedi je me suis rendu à Notre Dame de la Garde, après qu’il y aie eut des chutes de neige nocturne (une neige très sèche, très poudreuse, qui s’est sublimée durant la nuit…). Un passage tout d’abord devant la Préfecture, et plus spécialement ses plans d’eau / fontaine, qui sont gelés et recouverts d’une généreuse couche de glace. Ensuite, une vue sur les chutes d’eau du Parc Pierre Puget, qui sont garnies de quelques stalactites.
Après, à Notre Dame de la Garde. J’ai préféré effectué un panoramique serré sur les collines et montagnes de l’Est marseillais. Celui-ci s’étire du Mont Puget au massif du Garlaban et Allauch.
Version avec labels, pour s’y retrouver, et surtout retrouver pas mal de lieux que j’avais visité et exposé sur mon blog. Avec notamment Allauch (pas d’article ici mais ceci et ceci.), le Garlaban qui sera à faire, la Timone près de là où je vis, la Sainte Baume, Carpiagne (visitée une fois, mais pas d’articles de fait, c’était il y a longtemps), la Panouse, Le Mont Puget (vu de long en large et presque en travers ici et ailleurs), Luminy où j’ai vécu les 6 premières années, etc. En haut sont mentionnés les éléments topologiques, en bas, les éléments urbains.
Et version sans labels, parce que c’est pas mal de contempler des sommets enneigés (alors que couramment ils ne le sont pas).
Voilà, depuis le temps que je voulais le faire, c’est fait ! Passer la nuit sur le Mont Puget. Et quelle nuit… J’avais fait l’acquisition il y a quelques mois d’une tente, spécialement pour bivouaquer. Avant de partir là-haut, je m’achèterais le nécessaire pour me faire un plat chaud. Sauf que… Sauf que REGLE NUMERO UN avant de faire un bivouac : vérifier le matériel, vérifier qu’il fonctionne, que tout marche ensemble, et qu’il ne manque rien ! Car c’est lorsque je me suis enfin installée dans ma tente que je me suis rendue compte que la cartouche de gaz n’allait pas avec l’embout du réchaud. Je n’avais même pas pris le temps de vérifier ceci, alors que pourtant j’avais pris le temps de monter et démonter la tente histoire de voir si tout se passait bien. Tant bien que mal je parviendrais à réunir du bois mort un peu humide pour faire chauffer des pâtes qui ne seront pas assez cuites. Exit donc le café bien chaud au petit matin par la même occasion… Toutefois, je parviendrais à bien me nourrir.
Vers 23h, je décide de m’équiper et de partir faire des clichés en nocturne sous la Lune Gibbeuse. Vue sur le campement. Evidemment, le but est de profiter du dépôt de neige qu’il y a au sommet. Cela dit, celui-ci a souffert du léger redoux de l’après-midi, surtout à cause d’une couche de nuages qui a dispersé les rayons infrarouges du Soleil. Toutefois, il y a de beaux restes.
J’arrive assez vite sur le corniche du Mont Puget, avec vue sur Luminy et le reste de Marseille.