Ah là là, très agricole ce blog ces jours-ci, n’est-ce pas ? Faudra vous y faire, étant temporairement en basse Ariège, j’en profite.
Faut dire que l’endroit, quand le ciel le veut, est propice à la photographie.
Bientôt sur mes signatures de photos.
En plus petit, évidemment.
Très belle journée hier, très estivale. Enfin du ciel bien bleu et dégagé, permettant une magnifique mise en lumière des champs de blés. Plus de 30°C en plein après-midi. Et des orages en fin de journée, début de soirée. Une ambiance comme je n’en avais guère connu depuis longtemps.
Je me balade le long de la route, en quête de points de vues. Une région à maîtriser de nouveau, chercher les horizons dégagés, les champs de visions, les endroits où saisir de beaux panoramas.
Il y a un beau point de vue, à environ 1500 mètres. En contrebas, la vallée de l’Ariège.
Dans un précédent article je vous faisais part de ma ferme intention de m’installer à Gap. Or, cela fut plus difficile que prévu, notamment à cause de difficultés financières assez importantes. Ajoutez à cela le fait que, logeant chez un ami depuis presque 2 ans, il fallait que j’aie quitté les lieux verse Juin-Juillet. Un ultimatum en quelques sortes. J’ai pu trouver un répit, chez un ami vivant au Sud de Toulouse. Cela ne me fait pas plaisir de vous annoncer tout ceci ici. J’aimerais que les choses en soient autrement, mais voilà, la vie parfois nous mène sur des sentiers imprévus et il faut se résoudre à prendre une autre direction. J’ai toujours dans mes cartons les projets concernant ma boite, celui de trouver un job en infographisme, webdesign, ou design tout court même. Mais bon, ma situation pourrait être bien pire. J’ai toujours de l’argent de côté, un accès à l’Internet pour faire vivre ce blog monumental, et je suis dans une très belle région : la Haute-Garonne.
Mardi dernier fut ma dernière journée à Marseille. Ciel bleu, un tout petit peu de vent, chaud mais pas de façon excessive. Je me suis retrouvée sur l’esplanade de la Gare Saint Charles, après avoir pris le billet aller simple pour Toulouse. J’y ait respiré l’air, admiré le ciel, contemplé les horizons.
Marseille ! On adore ou on déteste. Pas de juste milieu. Cette vue ici, est celle qui restera dans mes souvenirs comme mon premier choc visuel. C’était en 2004, lors d’un séjour de 2 mois chez feu mon grand-père. Arrivée à la gare et on parvient à l’Escalier Monumental. Et là, en bas, le cours Lieutaud et sa circulation automobile. Au dessus les toitures. Plus loin, les collines calcaires, baignées de Soleil. Notre Dame de la Garde qui surveille la ville. Et le ciel bleu. J’ai tout de suite compris que cette ville avait quelque chose. Quelque chose que je n’avais pas vu à Bordeaux. Ni à Paris. Ce n’est qu’à la fin de l’année 2005 que j’ai pu m’y installer. Pour sept ans. Sept ans dans la 2ème ville de France. Les Calanques, les collines trop grandes pour être considérées comme de vraies collines, trop petites pour être considérées comme des montagnes. La mer Méditerranée, longée par la Corniche. Les innombrables couchers de Soleil vus depuis la Bonne-Mère. Les attentes dans le métro, la ligne de bus 21 pour Luminy. Les déambulations dans les rues à toute heure de la journée. Mille et un souvenirs.
Je me tourne vers la Gare Saint Charles. Le début de tout. La fin de tout. Le commencement d’autre chose. On y fait que passer, souvent très vite. En transit.
Le lendemain, je me retrouve dans l’édifice. Bagages ficelés. Billet en pogne.
Un puissant flux de Sud-Ouest a apporté ces derniers jours du sable du Sahara, en suspension dans l’atmosphère. De très très fines particules, très légères. Ce flux était tellement important que les particules de sables sont allées bien haut, allant même jusqu’à survoler l’Angleterre et les Pays-Bas.
Mieux que des mots, deux images satellites, provenant du géostationnaire MSG2. Image de 2.5 Mo. Les pousières sont visibles assez nettement. Pardonnez par contre la colorimétrie un peu mauvaise, car il s’agit en fait d’une composition couleur IR-V-B (InfraRouge – Vert – Bleu).
Quel mois de Juin riche en urbex !
Avec un ami urbex, nous sommes allés rendre visite au tunnel du Rove. Alors ce tunnel, qu’ès-ce acquò ? C’est tout simplement le tunnel le plus large du monde. Et ce n’est pas simplement le quart d’heure marseillais de ce blog, mais c’est véridique. Avec une largeur de 22 mètres et une hauteur de 15 mètres, il bat tous les records. Il fut bâti entre 1911 et 1926 (date de la 1ère traversée). Il relie la Mer Méditerranée à l’Etang de Berre, sur une longueur de 7 km et 120 mètres. Enfin bon, des infos plus détaillés sur disponibles ICI et ICI.
En faire la traversée de nos jours est impossible. Non pas à cause des éboulements (une percée à été réalisée au travers de la zone) mais parce que des deux côtés le « trottoir » s’est affaissé. Toutefois, on peut aller pratiquement en plein milieu de l’ouvrage. De plus, côté Estaque, les aménagements portuaires rendent très délicat l’accès. C’est côté Gignac que nous sommes passés.
Tout d’abord, la vue sur le canal, à l’air libre. Il s’étire sur une bonne longueur depuis l’Etang de Berre. Vous noterez les bas côtés relativement délabrés.
Et puis, l’entrée du tunnel. Très imposante ! Imaginez que ce tunnel file en ligne droite sur la mer, 7 kilomètres plus loin !