Sol 1270. Curiosity poursuit son chemin autour des dunes situées au pied du Mont Sharp. Elle prends de la hauteur, la vue sur le cratère Gale devient de plus en plus dégagée. Une carte postale envoyée ce sol-ci, immortalisant la vue et le complexe de crevasses située plus bas, et les montagnes situées au loin.
Sol 1270. Curiosity continue her road around the dunes of the foothill of Mount Sharp. She is reaching, the view on Gale Crater is becoming more and more better. A Postcard send this sol, immortalizing the view and the complex canyon downward, and the mountains farther.
Depuis mon article de vœux 2016, j’ai pas écrit grand chose. J’ai même rien publié du tout.
Donc non, mon blog n’est pas mort. Ni à l’abandon. C’est juste que bon, la saison hivernale en Dordogne c’est assez ennuyeux. Y a bien eu quelques orages début Janvier (assez étonnant pour un mois de Janvier d’ailleurs), et un temps limite tempétueux. Le fleuve Dordogne était à un moment le centre de mon attention, car celle-ci, par deux, s’est bien gonflée, pour atteindre des niveaux assez impressionnants. Avant de passer aux quelques photos, deux annonces, faites chacune avec un visuel.
Je suis donc chez Flickr, et j’y dépose régulièrement des photos. Je commence à en avoir un certaine quantité, et ça me pousse à mettre le lien vers ma galerie depuis mon blog. Je continuerai les articles photos ici, mais Flickr sera désormais l’endroit où on retrouvera le plus de mes photos dites « ponctuelles ».
C’est donc ici : https://www.flickr.com/photos/66754587@N06/
Mais qu’est-ce qu’elle peut nous vouloir avec son visuel bof et son prénom ?
La question est recevable. Seulement, en arrière-plan, j’ai effectué un travail qui fut plutôt monumental : effacer mon ancien prénom de mon blog. En effet, jusqu’à encore avant-hier, mon ancien prénom demeurait dans un quantité invraisemblable de signatures de photos, recouvrant toute l’année 2011 et une partie de l’année 2012. Le logiciel que j’ai utilisé on en parlera après, car il va nécessiter un paragraphe à lui seul. Mais j’a pu, enfin, modifier TOUTES mes photos et changer le prénom pour l’actuel, tout en conservant le style des signatures utilisées à l’époque. J’ai également travaillé à évacuer mon ancien prénom de tout un tas de productions spéciales (mosaïques MODIS, cartes postales de Mars, etc.). Enfin, j’ai relu l’intégralité de mes articles, pour corriger le genre auquel je m’adressais. De nombreux commentaires furent également modifiés pour remplacer mon ancien prénom par l’actuel. Donc je suis enfin chez moi, chez Damia Bouic 🙂
Le visuel ci-dessus contient toutes les polices d’écritures employées dans mes signatures, et sur mon blog. La Lucida Grande (années 2008 à 2011), la Trajan Pro (D), la Copperplate (a), la Play (m -utilisée pour mes images de Mars), la Rosarivo (i, et les années 2012, 2013 et 2014), et la Raleway Ultra-Thin (a et 2015, 2016, actuellement utilisée).
Je dois vous faire un paragraphe un peu spécial pour un logiciel que j’ai testé, et vite adopté. Il s’agit de l’extraordinaire -et trop peu connu- Darktable. J’étais quelque peu réticente à l’idée de m’en servir car je n’ai pas trouve l’interface très intuitive, et je l’ai trouvé assez déroutante par rapport à mes habitudes sous Gimp. Alors qu’on soit clair-e-s : ce logiciel est avant tout un logiciel orienté traitement de photographie. Ce n’est pas un logiciel d’édition graphique. Pour ça vous avez Gimp, ou encore Inkscape. Non, la puissance de Darktable réside dans sa quantité considérable de modules d’éditions de l’image, de filtres et d’actions sur bon nombre de paramètres. Ce logiciel est non-destructif car toutes les modifications peuvent être annulées d’une simple désactivation du module. Il peut travailler en 8 bits, mais également en 16 bits (et même en 32 bits si je dis pas de bêtises), et il dévoile tout son potentiel avec des images RAW.
Chose très importante aussi, ce logiciel repose sur un logique de modules, qu’on peut sauvegarder en tant que réglages, et qu’on peut retrouver plus tard. On peut les dupliquer. Les empiler. Les appliquer avec des modes de fusion. Bref on peut en faire à peu près tout ce qu’on veut, c’est sans limite.
Il y a aussi la possibilité de travailler par lots, et ça c’est aussi très important, notamment quand on a une quantité importante de clichés, auxquels on veut appliquer toute une suite de réglages comme par exemple la saturation des couleurs, la balance des blancs, la netteté, le réglage des tons clairs/tons sombres… ou bien appliquer un filigrane aux images. Ce qui fut LA solution qui fut salvatrice pour moi, afin d’éditer massivement les images passées de mon blog et enfin changer les signatures !
Bref, Darktable est logiciel vraiment bien, et qu’on trouve ici : http://www.darktable.org
Il est libre, open-source et multiplateforme (sauf la version compilée pour windows qu’on doit compiler soi-même). Si Gimp est l’équivalent libre de Photoshop, Darktable est assurément l’équivalent libre de LightRoom !
Pour finir, quelques images de cet hiver. Parce que bon, Bergerac c’est peut-être pas Byzance mais c’est sympa quand même !
Bergerac c’est avant tout, et surtout, la Dordogne. Omni-présente. Et ses berges offrent des endroits accueillants.
Cet hiver on aura quelques trucs. Comme de la neige par exemple, avec une Dordogne fumante.
De l’orage donc, je disais. Avec ici un bel arcus. Au tout début du mois de Janvier, ouaip !
De jolis crépuscules. Bon, ce n’est que le 3ème que je partage dans cet article hein ^^
Une ambiance, dans le brouillard, près de la Dordogne. Tout près.
En centre-ville également, avec les grandes guirlandes lumineuses qui dégringolent de Notre-Dame :
Et enfin, les variations du niveau du fleuve Dordogne qui m’ont amenée à faire un certain nombre de clichés.
Voilà pour cet article, un peu long je vous l’accorde, mais au final, j’avais quand même des choses à dire et à montrer !
Je vous souhaite une belle nouvelle année. En espérant que celle-ci soit moins sombre dans plein de domaines et qu’elle soit moins marquée d’évènements tristes et terrifiants que l’année passée.
Et le bilan de l’année 2015 sur db-prods.
C’était une année plutôt riche en évènements, mais avec moins d’articles que publiés d’ordinaire. Vous avez pu le constater, j’ai été moins prompte à publier des articles qu’avant, notamment des reportages photo. J’ai donc essentiellement publié autour de l’imagerie spatiale, avec bien évidemment Curiosity, mais aussi Rosetta et New Horizons. Mon année aura été marquée d’un point de vue personnel par mon installation à Bergerac, en Septembre, suite à une installation précédente à Djion. J’y avait eu mon premier logement, après 5 longues années d’hébergements successifs.
Top 3 des articles les plus visités cette année 2015 :
L’année 2015 totalise 42606 visites, avec une moyenne de 117 visites par jour.
Quels sont mes projets pour 2016 ? Continuer d’exploiter mon 70D, continuer le traitement des images de Curiosity et d’Opportunity, ainsi que de Rosetta, New Horizons, Cassini. Je vais essayer de relever le défi de prendre une photo la barre pyrénéenne depuis le Nord du Lot-et-Garonne.
Comme on dit à Marseille, bon bout d’an et à l’an qué ven !
Sol 1196. Curiosity prenait un panorama Navcam saisissant du versant sous-le-vent de la Dune Namib Je ne pouvais pas laisser un si beau panorama monochrome, et ai donc décidé, sous l’influence de Twitter, et par réactions aux horribles créations disponibles sur Universetoday, de créer une carte postale, colorisée, de ce panorama. Une bonne après-midi de travail et voilà !
Sol 1196. Curiosity took a wonderful Navcam pan of the slip side of Namib Dune. I couldn’t resist to leave it in greyscale, and so, I decided to colorized it in Postcard, under some Twitter influence, and to react to the ugly *sepia* Mars pictures we can find on Universetoday (sorry guys…). A good afternoon of work !
Les politiques en matière de rendre publique les images brutes des sondes spatiales construites par l’Agence Spatiale Européenne (ESA) n’ont jamais été très claires, et ne faisaient que rarement appel au public pour prendre part aux missions, contrairement à la NASA, qui publie dès leur réception les images transmises par leur sondes sur leur site web respectifs. Avec l’ESA, c’est autre chose. Iels ont tout le temps considéré que le public ne devait s’intéresser qu’aux données traitées, et pas les brutes. Ce qui fait que des quantités astronomiques d’images brutes ne sont pas accessibles (notamment celles de Mars Express et Vénus Express), du moins en temps réel ou quasi-réel.
Avec Rosetta, la donne a changé. L’équipe de la Navcam a décidé de publier presque quotidiennement les images envoyées par leur caméra. Une autre caméra, OSIRIS, aux capacités bien plus élevées que la Navcam, produit aussi des images. Seulement… Seulement celles-ci n’étaient que publiées avec frilosité, rarement des données brutes. De nombreux-ses amateurices, comme moi, fustigeaient l’équipe d’OSIRIS pour leur manque de discernement de ce côté là. Jusqu’à hier, où celle-ci décida de publier ENFIN les images brutes de la phase cométaire de la mission, à savoir l’approche et la mise en orbite. Des milliers d’images, haute résolution, sous filtres, de la comète 67/P Churyumov-Gerasimenko !
Hier, j’ai pu m’amuser avec elles. La mise en couleur, difficile, étant donné que le corps de la comète tourne sur lui-même, et que Rosetta aussi se déplace. Donc de très légers changements de perspective font qu’il est difficile d’avoir un empilement parfait des couches RVB. Toutefois, cela permet de créer des images stéréoscopiques, dites anaglyphes. En voici trois produites hier et aujourd’hui.
Politics in mater of make publicly available raw imagery of spacecraft builds by the European Space Agency (ESA), were not always very clear, and rarely called the public to take part of the missions, contrary to the NASA, which publish images as soon as they received them on the website of each mission concerned. With ESA, this is different. They’ve always that the public should be interested only in processed, selected work, and no raw data. This way, astronomical amount of imagery are not yet accessible freely (like Mars Express and Venus Express…), at least in realtime, or near-realtime…
With Rosetta, things are changing. Navcam team decided to publish nearly daily the images send by their camera. An other camera, OSIRIS, much powerful than Navcam, were taken. But… This ones were published only a few, rarely raw datas. A lot of amateur, like me, yelled at OSIRIS team by not wanting to publish them. Until yesterday, when this team decided to FINALLY publish all of the imagere from the cometary phase, at least from approach to orbiting. Thousands of images, high resolution, with filters, of 67/P Churyumov-Gerasimenko, online !
Yesterday, I could play with them. Putting in color was hard, because the nucleus is rotating, also, Rosetta is orbiting it. So, we have little shifts between frames, that making hard RGB alignment. But, it’s possible to create stereoscopic images, called anaglyphs. Here is three, produced yesterday and today.
Les choses s’accélèrent pour Curiosity qui se rapproche franchement des larges dunes située aux pieds du Mont Sharp. Au Sol 1174, le rover aborde des dunes nommées Bagnold, en référence à l’auteur, du même nom, qui a écrit un ouvrage sur la physique des dunes et du sable soufflé par le vent. Carte postale obligée de cet endroit, issue d’un panorama bien plus large, version colorisée.
Things are accelerating for Curiosity, who is nearing frankly toward the large dunes located at Mount Sharp footsteps. On Sol 1174, the rover is reaching theses dunes named Bagnold, reference to the author of the book The Physics of Blown Sand and Desert. Obligatory postcar of this place, extract from a full panoramic, colorized.