Donc voilà, comme chaque année sur ce blog, galerie photo du spectacle pyrotechnique du 14 Juillet 🙂
Cette année, celui de la ville de Bergerac, ma ville natale. Un très beau spectacle, avec une musique originale (et pas originale dans le sens «peu commune» mais originale dans le sens «composée pour / dédiée»), le tout entièrement crée et orchestré spécialement par Alban Peyronnet, lui aussi natif de Bergerac. Donc bref : lézimajes !
Après un très long voyage depuis la Terre, un survol de cette dernière pour lui impulser une vitesse jamais atteinte auparavant par une sonde spatiale, la sonde Juno, de la NASA, est sur le point d’arriver tout près de Jupiter, pour un contact rapproché jamais réalisé. Cette sonde survolera le pôle Nord de la géant gazeuse avant de s’enfoncer en direction de la bande équatoriale, et commencer à freiner sa vitesse pour entrer en orbite. Ce sera un survol périlleux, à environ 5000 km de la surface de Jupiter. A l’échelle de la Terre c’est environ l’altitude de l’ISS. Et au programme : étude du champs magnétique et analyses poussées de l’atmosphère, en surface comme en profondeur.
Du coup, un poster pour célébrer le retour d’une permanence autour de Jupiter !
Pour une fois que je sors de ma Dordogne, cela mérite bien un petit article un long article.
Alors qu’est-ce que je vais y faire là-bas ? Et d’abord, c’est quoi la Cerdagne ?
Alors c’est parti !
La Cerdagne, c’est une région située dans les Pyrénées-Orientales, tout à l’Est de la chaîne pyrénéenne.
Et plus précisément, il s’agit d’une large vallée située entre deux chaînes de montagnes, qui s’ouvre vers la Méditerranée, à l’Est, et vers l’Espagne, à l’Ouest. Dessin assez approximatif de ce qu’est cette région.
L’intérêt de cette région réside dans son climat, qui diffère assez largement de celui du reste des Pyrénées côté français. En effet, la vallée cerdane (qui est plus un plateau, mais plus précisément une plaine d’altitude -très probablement occupée par un glacier il y a très longtemps-), possède cette particularité d’être assez large en comparaison des autres vallées de montagne, mais aussi et surtout d’être ceinte de chaînes de montagnes de part et d’autre, dans un sens SO-NE. De cette configuration va naître un climat bien plus sec que le reste de territoire, car les sommets vont contenir une grande partie des précipitations, qu’elles viennent de l’Ouest, du Nord ou bien de l’Est. Par ailleurs, la Tramontane y souffle fréquemment, chassant les nuages. L’ensoleillement y est important. Approchant dit-on les 3000 heures par an. A Bergerac, où le Soleil n’est pourtant pas timide, on peut le voir en moyenne 1972 heures par an. A Marseille il est de 2835 heures, et à l’extrême opposé, on trouve 1538 heures, à Cherbourg (Source).
Mais, on constate une chose. Et une carte, météo cette fois-ci, permets de s’en rendre compte.
On voit que la Cerdagne, en France du moins, ne possède aucune station météo permettant de mesurer précisément les paramètres climatiques. Et c’est à Osséja que cela va se passer. En effet, depuis un an, un couple de passionnés a remué les montagnes pour qu’avec Infoclimat, une station météo intègre le réseau StatIC de l’association nationale, afin de combler ce trou.
Et c’est le 11 juin 2016 que j’ai eu l’honneur d’assister (et d’aider aussi), à l’installation de cette station météo, qui comportera un capteur de mesure de l’intensité du rayonnement solaire (pyranomètre), en plus des traditionnels instruments servant à mesurer la hauteur des précipitations, les températures, l’humidité, la pression et le vent (direction et force). Dans quelques années, nous auront l’occasion de pouvoir dresser un premier portrait climatique du cœur de la Cerdagne.
C’était aussi l’occasion de ramener des photos de cette magnifique région.
Nous sommes parti-e-s le 9 Juin, en milieu de journée. Je vous passe le long défilé routier peu intéressant.
Toutefois, c’est depuis l’autoroute que se profilent les Pyrénées. Les Pyrénées Ariégeoises plus précisément. C’est même écrit sur le panneau !
In order to explain some basics about the Earth’s Rings, I made this board to display some datas and clue elements to a better understanding of them. How big are they ? Where are the Moonlets ? When and how the Rings were formed ? All of this is contained in the files below.
En cette journée mondiale de la Terre (Earth Day), j’ai choisi cette image de notre planète, vue depuis l’espace. Ce cliché provient du satellite d’observation russe Corona, qui délivre chaque jour des image à très haute résolution de la Terre, notamment via une de ses caméra à champs restreint. Régulièrement, les Anneaux passent devant.
Cette image, prise hier, montre une conjonction assez spectaculaire de la Terre, des Anneaux et de la Lune.
Happy Earth Day !
Cela faisait depuis longtemps que je n’avais pas proposé d’article « chasse à l’orage ». A vrai dire, depuis 2013. Ma période bourguignonne n’ayant pas été spécialement riche en terme d’activité orageuse (essentiellement diurne par ailleurs), et surtout, électrique (un seul cliché obtenu).
Avec le commencement de ma période périgourdine, c’est fini tout ça ! Déjà, 3 semaines après mon installation à Bergerac, je capture mon premier éclair lors d’un orage matinal (et la photo montre assez bien mon manque de préparation). Et 2016 a commencé vraiment fort, avec un premier orage le 2 Janvier. Et deux autres le 3. Puis un quatrième le 5. Quatre orages en moins d’une semaine, en plein hiver par ailleurs.
Le printemps arrive, et montre rapidement des signes d’instabilité assez marqués (en plus des régimes d’averses traditionnels en cette saison). Le 3 Avril, premier orage de printemps, mais qui finalement ne concernera pas trop la ville de Bergerac. TOUTEFOIS cela me permet d’obtenir mon premier cliché d’impact de foudre de l’année. Cela se terminera en pluies stratiformes, sans trop d’activité électrique. Mais : sensations.
Et, le 10 Avril…
La situation orageuse se produit sous un flux de Sud assez important. Des cellules orageuses se forment un peu partout, et quelques unes se forment sur Bergerac, avec de bons coups de tonnerre. Malheureusement, c’est du diurne, donc aucune chance d’attraper correctement un éclair, d’autant que la plupart sont intranuageux.
Ce paquet orageux s’évacuera assez rapidement en direction de Périgueux. Mais il continuera d’offrir un joli petit spectacle convectif ! La situation :
Une belle pile d’assiettes coiffe le sommet d’une tourelle convective, on appelle ça un pileus.
Le crépuscule tombe, j’essaie de photographier l’activité électrique qui illumine les cellules, mais le fond de ciel étant trop clair, et les flashs étant trop peu contrastés et lumineux, je n’obtiens rien. Ce n’est qu’avec la progression de l’obscurité que je parviens à quelques résultats, mais sur une seconde cellule (2) qui s’est vite développée sur le Limousin.
Mais au Sud, quelque chose se présente…