C’est le nombre de kilomètres qui me séparaient de la Lune cette nuit du 12 au 13 Novembre. J’en ai profité pour sortir mon 130/900 pour tirer son portrait à la webcam. Hors de question de faire du dessin : trop lumineuse, elle faisait littéralement mal aux yeux!
Donc voilà la mosaïque, il manque quelques petits bout à droite à gauche. C’est pas évident de faire ce genre de manoeuvre pour éviter d’avoir trop de redondances et pas assez d’information à la fois.
Deux versions : couleur et niveaux de gris avec réductions de 50% environ (pour faire cache misère 😀 ).
Détails techniques
Toucam Pro 2 couleurs optimisées au foyer.
24 images chacune étant une compilation de 100 images environ (vidéos de 20 s)
Acquistion Macam – Traitement Keith’s Image Stacker – Assemblage Hugin – Post traitement Gimp
Et pour finir, quelques photos « d’ambiance » (il faisait froid, environ -1°C avec un petit Mistral) :
Dimanche 7 Décembre, avec quelques copains d’Infoclimat, nous partions pour une journée complète aux Orres, dans les Hautes-Alpes.
Tout commence Samedi soir (le 6 dec) après la défaite de Nice face à Marseille (et paf!). Olive13 (que nous allons appeler Olive) me parle d’une sortie à la station des Orres le lendemain avec Fred13 (que nous allons appeler Fred). Départ demain à 6h du mat’ pétantes. Argh je suis vachement tentée. Bon allez, pas de chichis, on y va 😀 .
Et je me retrouve a faire sonner le réveil à 5h du matin pour être prêt. Heureusement que mes activités astronomiques m’ont poussé à investir dans une combinaison de ski et des chaussette d’après-ski ;). Fred passe me chercher sur 6h, on prend Olive au passage, et direction les Hautes-Alpes et la neige!
Sur la route, le Soleil se lève alors que nous sommes en vue des premiers sommets enneigés.
Toutes ces images prise en voiture 😉 .
Et pis on arrive à destination après une longue route pour accéder à la station depuis le chef-lieu.
Le temps de payer les forfaits, de louer le matos, nous grimpons doucement vers le sommet de la montagne. Paysage sublime. En deux coups de télésiège, nous y parvenons. Entre ces deux coups de télésiège, j’ai pu estimer mes compétences sur ski. Résultat : quasi-nulles 😀 . En fait, ça va faire depuis 13 années que je suis pas remontée sur des skis. Donc j’ai bien glissé effectivement. J’ai pris une sacrée accélération, et je me suis dit tout d’un coup : « mais comment qu’on freine la d’ssus??? ». Mince!!! Et c’est comme ça que les gens situés sur le télésiège passant au dessus de la piste on pu admirer le spectacle de quelqu’un se vautrant royalement dans la poudreuse bien fraîche 😀 .
Bon, une fois au sommet, un petit café avec vue sur la vallée.
Au travers de la fenêtre d’en face, j’ai trouvé sympa le cadre proposé.
Allez, un petit tour à la station météo. Une Vantage Pro 2 🙂 .
Et pis nos deux confrères : Olive (à gauche) et Fred (à droite) en dessous de la station 🙂 .
Une photo avant de « descendre ».
Et là commence la partie la plus insupportable nerveusement pour Olive et Fred : me voir descendre des pentes type piste rouges/bleues. Je m’apprête à descendre. Effectivement, je glisse bien. Et là, même question tardive : « on ralenti comment déjà? ». Et pffouuf, première chute. Relevons-nous alors qu’Olive et Fred sont déjà dans le premier virage en bas. Je repars de traviole. Je veux tourner. Et pffaaff! Décidément, elle est loin cette année de classe de neige en CM2.
Puis je continue à me vautrer royalement pratiquement tout le long de la descente. Un bien triste spectacle pour mes collègues je l’admet 🙁 . Je trouve une parade : me mettre sur les fesses et glisser 😀 .Et l’on atteint enfin le relais entre les deux remontées mécaniques. Ici, la piste est moins sévère. Niveau vert. Je tombe moins, mais je tombe quand même. Vers la fin, je commence à piger le truc. J’arrive à bien tourner sans trop de casse 😉 .
Quelques petites remontées en plus histoire de ne pas s’en arrêter là. Je resterais pour ma part sur les pistes vertes, ce sera moins dangereux, pour moi et pour les autres.
J’ai une soif de dingue. Je suis en nage dans ma combinaison. Evidemment, à force de tomber, se relever, tomber, se relever, retomber, re se relever, ça fatigue…
Nous faisons donc une halte au restaurant histoire de se rassasier (et boire, boire, boire). Je prend mon apn et m’aperçois de la neige qui s’est mise sur l’objectif. Je la laisse histoire de faire une photo givrée 😀 .
Cet appareil photo m’étonnera toujours. Même dans le neige y continue de fonctionner 😀 .
Allez, hop, c’est reparti. Après m’être débarrassée d’une couche de vêtement, je suis fin prête. Olive et Fred, je ne vais pas les alourdir de mes gamelles. Y partent faire du ski sur des pentes de dingue. Pour ma part, je reste sur piste verte. Calmement, sans trop me presser. J’imagine faire ça 3/4 fois. Non, au total, j’ai du faire la remontée/descente 8 ou 9 fois! Et sans presque plus tomber 😀 .
Vers la fin de l’après-midi, le Soleil se met à tomber. Le paysage prend de plus en plus de contraste avec de délicieux jeux d’ombres. Je suis au paradis, pincez-moi!!! 🙂
Allez, photos, sans commentaires. Je vous laisse admirer 🙂 .
Bon, allez, quelques remarques. Ici, le village des Orres dans les derniers rayons de la journée.
Et puis lors de la dernière descente, je croise Olive et Fred, juste au moment où j’achevais une petite session forestière dans la poudreuse (ah j’ai peur de rien maintenant que je maîtrise la piste verte 😀 ).
Nous descendons donc ensemble pour aller rendre le matos et prendre un bon chocolat chaud.
Quelques photos d’ambiance au crépuscule.
Venus et Jupiter.
Donc en bref, une belle et excellente journée très sympathique. Moi je dis, à recommencer 🙂 .
Pas le temps de commenter.
Maintenant j’ai le temps. Aujourd’hui, avait lieu un extraordinaire rendez-vous céleste entre Vénus, la Lune et Jupiter. Mais le plus important étant l’occultation de Vénus par la Lune. J’ai malheureusement loupé la disparition de Vénus (raaaaaah!!!). Et j’ai pris peu d’images de l’occultation/conjonction car j’ai privilégié l’observation et le suivi que j’ai tenté de faire sur ce blog (pas facile). Finalement, je n’ai que des images à grand champ de la rencontre. C’est déjà pas si mal. Images dans l’ordre chronologique 🙂 .
A partir de deux images prises à quelques minutes d’intervalle, j’ai composé une anaglyphe du rapprochement très serré entre Vénus et la Lune peu après l’occultation.
Il me reste une mosaïque webcam de la Lune à traiter 😉 .
Edtih : eh bien voilà, c’est terminé 🙂
ToucamPro2 sur 130/900 – Macam – Keith’s Image Stacker – Gimp
Du 8 au 9 Novembre, j’ai braqué mon 130/900 sur la Lune.
J’ai réalisé une mosaïque complète de l’astre, avec une Toucam Pro 2, directement au foyer. Acquisition avec Macam. Traitement Keith’s Image Stacker.
Version 50%
Une mosaïque plus proche sur la région de Clavius. Projection oculaire 20 mm avec mon dispositif bricolé plus bas.
Une variante KIS :
Et puis un dessin du cratère Clavius. Mon premier effectué en conditions réelles. Avec un oculaire de 6.5 mm. C’est nettement moins évident à faire.
Je vous propose ici un lot de quelques fonds d’écrans que j’ai fait. Tous au format 1440×900. Mais si jamais vous voulez d’autres formats, laissez un message 😉 .
Toute la matinée, et la journée d’avant, un vent de Sud-Est souffle, avec parfois de violentes rafales. Des orages ont frappés durement plusieurs régions du Sud provoquant de grandes inondations.
Au large, à des centaines de kilomètres, des nuages se massent. Ils se développent, dopés par le contraste de température entre la mer, l’air doux situé dans les basse couches et celui plus frais en haute altitude. Ce sont des orages. Ils s’étirent sur un cordon très long, avançant de manière quasi frontale. Une onde radar se propage dans le coeur des nuages et se reflète sur les gouttes d’eau qui tombent lourdement dans la mer Méditerranée, par milliards. Cette onde radar provient du Nord, et une partie a rebondi et entame déjà le chemin inverse. A la vitesse de la lumière, elle percute une antenne métallique. Des électrons sont excités. Ils passent dans de longs fils de cuivre, et pénètrent dans plusieurs appareils. Des centaines de kilomètres plus loin, ce qui était une onde radar forme sur un écran d’ordinateur une longue forme rouge rectiligne, face à mes yeux.
Je décide d’y aller. Direction : le Belvédère, près des calanques de Sugiton, il y a une vue imprenable.
Trépied, appareil photo numérique, veste. Je suis fin prêt pour partir « en chasse ». Le vent est parfois violent. Sur le chemin, j’ai même eu quelque difficultés à avancer. Sur ce même chemin, je me prend à rêver à ce qui avance sur la mer. Les flots démontés. Les éclairs aveuglant. La pluie intense. Une ambiance particulière règne. Je parviens rapidement au Belvédère. La-haut, le vent est incroyable. Rien ne le stoppe avant de me toucher, pas un seul obstacle. Il est dans sa force d’origine. Le ciel est fragmenté, les nuages avancent à une allure impressionnante. Mais mon regard est obsédé par ce qui pourrait arriver là-bas, à l’Ouest.
En dix minutes, le ciel change. A l’Ouest, tout bascule. A l’Ouest, une bande sombre apparaît progressivement. Et au dessus, une zone plus claire. Oui, c’est bien ça : un arcus.
Et il prend de l’ampleur.
Le doute n’est plus permis. IL arrive. L’orage. Et dans une atmosphère agitée, je vois s’avancer ce dont je rêve depuis mon premier jour à Marseille : un orage précédé d’un arcus sur la mer. Je lutte comme je le peux contre le vent, agrippée à mon trépied, tentant de garder tant bien que mal mon doigt sur le déclencheur pour immortaliser cette scène.
Le déplacement des nuages est trompeur : ils vont du Sud vers le Nord alors que le système va dans un sens SO-NE. Quelques gouttes virevoltent.
Le dessous de l’arcus est agité.
Et puis ça se gâte. Le ciel s’assombrit. Je ne remarque pas le passage de l’arcus qui doit être au dessus de me tête.
La pluie met un temps à bien se mettre en place. La mer perd en contraste. Les premières pluies tombent. Mais propulsées par le vent, les gouttes d’eau filent presque à l’horizontale, avec violence. Elles percutent ma peau. C’est assez douloureux. Je décide de m’abriter du vent au pied de la table d’orientation.
La pluie maintenant tombe plus fort. Des coups de foudre frappent régulièrement la rade de Marseille. Un autre tombe plus près. Je me dis que ma position n’est sans doute pas la plus sécurisée, au sommet d’un éperon rocheux. Mais je ne me décide pas. Mais peu avant qu’un coup de foudre plus proche ne frappe, j’avais entendu comme une décharge électrique, très très proche. Sans doute des traceurs ascendant qui s’étaient élevés du Belvédère. Je choisis cette fois-ci de quitter les lieux.
Cela n’est pas évident, avec le vent toujours aussi puissant et la pluie qui redouble d’intensité. Mais je n’étais pas au bout de mes surprises. Arrivée au milieu du chemin entre le Belvédère et une plateforme-croisement, la pluie se met à tomber avec une violence inouïe. Je me retrouve en l’espace d’une minute pris dans une véritable douche. Mes vêtements sont complètement gorgés d’eau. Je tente tout-de-même de prendre un cliché et une vidéo, mais cela est difficile. J’arrive en forêt, où je découvre que les chemins se sont transformés en véritables torrents. La pluie ne semble pas vouloir s’arrêter. Là-haut, se sont des tonnes d’eau qui tombent en quelques secondes. Je prend une dernière image, voyant que mon appareil photo ne réagit plus normalement.
Le chemin est bordé par ce qui est désormais une rivière, elle déborde par endroit. Je marche sans m’en préoccuper dans les flaques d’eau, mes chaussures étant déjà inondées.
Je regagne finalement mon studio alors que les pluies relâchent leur emprise. C’est dégoulinante, trempée que je reviens dans mon studio. Je me regarde dans le miroir… et éclate de rire. J’ai pris une douche toute habillée !