Hier soir, j’ai passé la fin de la journée aux plages du David, profitant d’un franc Soleil, avec en tête un petit programme photo.
Le premier, faire quelques vues longues pose en IR de la plage.
A droite, vue en visible, mais que j’avais prise en noir et blanc.
Et c’est le moment du coucher de Soleil. Je l’attendais un peu car ce que je voulais immortaliser, c’était le disque solaire se déformant sur l’horizon, avec à sa surface le groupe de tâche 1429.
J’ai failli omettre de montrer ces quelques images du retour, qui s’est effectué en voiture, depuis Dienne, en passant par l’Aveyron, et notamment Millau.
Le long de l’autoroute. J’aime bien les perspectives proposées par l’infrastructure dans ce pays vallonné.
Le Viaduc de Millau en vue. Nous passerons dessus. Une première pour moi !
La vue sur les gorges du Tarn prends une toute autre dimension avec ce viaduc démesuré, atterrissant directement dans le Larzac.
Et nous passerons sur l’ouvrage d’art. Quelque part avec l’impression de voler dans les airs. On nous avait promis les voitures volantes pour l’An 2000 ; nous avons une voie routière qui survole une vallée.
Et ce jour-ci, une belle balade, sur le plateau du Cezallier, qui un des endroits les plus beaux que j’ai pu voir.
Tout d’abord nous sommes passés rapidement par une gare qui n’est plus en service, à Allanche. Et puis nous repartons sur le plateau.
C’est un bel endroit, parcouru de collines, de forêts, de vastes champs, donnant au paysage l’aspect de steppes asiatiques parfois.
Toutefois ne nous y trompons pas : nous sommes bien en France. Au beau milieu du pays.
Cette vague de froid commence a devenir remarquable, de par sa durée, et son ampleur. Ici à Marseille, même si on est touché dans une moindre mesure, rarement nous avons connu une telle succession de chutes de neige. Celles-ci n’ont jamais laissé une couche importante, ni vraiment durable en ville. Mais le Mont Puget parvenait à tirer son épingle du jeu. Certes, la couche là-haut n’était pas très importante, mais honorable, comme lors de l’épisode neigeux du 10 Février, qui laissa un saupoudrage en ville d’un à quatre centimètres (selon le quartier).
Tout d’abord, avant de nous embarquer pour les folles hauteurs pugetiennes, deux vues du Boulevard Chave et de sa ligne de tramway recouverte d’une fine pellicule de neige duveteuse.
J’appris par la suite qu’il était tombé environ 4 cm à La Rouvière, et par conséquent à Luminy il devait y avoir la même quantité. Il ne m’en fallut pas plus pour organiser une rando sur le Mont Puget.
Tout d’abord, quelques vues à Luminy. Ce n’est pas très sexy, mais c’est la première fois qu’il y a un tel enneigement depuis le 7 Janvier *never forget* 2009. Notez dans le fond « ma » montagne qui m’attends.
Et c’est parti. Passage en forêt. Ambiance feutrée, qui contraste avec les grandes ouvertures du chemin qui mène aux flancs de la colline.
Long titre d’article pour un article court.
Samedi je me suis rendu à Notre Dame de la Garde, après qu’il y aie eut des chutes de neige nocturne (une neige très sèche, très poudreuse, qui s’est sublimée durant la nuit…). Un passage tout d’abord devant la Préfecture, et plus spécialement ses plans d’eau / fontaine, qui sont gelés et recouverts d’une généreuse couche de glace. Ensuite, une vue sur les chutes d’eau du Parc Pierre Puget, qui sont garnies de quelques stalactites.
Après, à Notre Dame de la Garde. J’ai préféré effectué un panoramique serré sur les collines et montagnes de l’Est marseillais. Celui-ci s’étire du Mont Puget au massif du Garlaban et Allauch.
Version avec labels, pour s’y retrouver, et surtout retrouver pas mal de lieux que j’avais visité et exposé sur mon blog. Avec notamment Allauch (pas d’article ici mais ceci et ceci.), le Garlaban qui sera à faire, la Timone près de là où je vis, la Sainte Baume, Carpiagne (visitée une fois, mais pas d’articles de fait, c’était il y a longtemps), la Panouse, Le Mont Puget (vu de long en large et presque en travers ici et ailleurs), Luminy où j’ai vécu les 6 premières années, etc. En haut sont mentionnés les éléments topologiques, en bas, les éléments urbains.
Et version sans labels, parce que c’est pas mal de contempler des sommets enneigés (alors que couramment ils ne le sont pas).
Voilà, depuis le temps que je voulais le faire, c’est fait ! Passer la nuit sur le Mont Puget. Et quelle nuit… J’avais fait l’acquisition il y a quelques mois d’une tente, spécialement pour bivouaquer. Avant de partir là-haut, je m’achèterais le nécessaire pour me faire un plat chaud. Sauf que… Sauf que REGLE NUMERO UN avant de faire un bivouac : vérifier le matériel, vérifier qu’il fonctionne, que tout marche ensemble, et qu’il ne manque rien ! Car c’est lorsque je me suis enfin installée dans ma tente que je me suis rendue compte que la cartouche de gaz n’allait pas avec l’embout du réchaud. Je n’avais même pas pris le temps de vérifier ceci, alors que pourtant j’avais pris le temps de monter et démonter la tente histoire de voir si tout se passait bien. Tant bien que mal je parviendrais à réunir du bois mort un peu humide pour faire chauffer des pâtes qui ne seront pas assez cuites. Exit donc le café bien chaud au petit matin par la même occasion… Toutefois, je parviendrais à bien me nourrir.
Vers 23h, je décide de m’équiper et de partir faire des clichés en nocturne sous la Lune Gibbeuse. Vue sur le campement. Evidemment, le but est de profiter du dépôt de neige qu’il y a au sommet. Cela dit, celui-ci a souffert du léger redoux de l’après-midi, surtout à cause d’une couche de nuages qui a dispersé les rayons infrarouges du Soleil. Toutefois, il y a de beaux restes.
J’arrive assez vite sur le corniche du Mont Puget, avec vue sur Luminy et le reste de Marseille.