Ah bon sang, ça faisait longtemps ! Faut dire que je ne me suis plus trop bougée ces temps-ci pour aller grimper sur les toits. Ce fut fait cette nuit, et pas sur n’importe quel monument : Le Palais des Arts. Voilà, je n’en dis pas plus, après y en a qui font des recherches dans Google, tombent sur mon site, se plaignent comme quoi c’est dangereux et tout le toutim. Je connais la musique les amis, et je préfère vous dire que je tiens beaucoup trop à ma vie pour aller risquer de me fiche en l’air au détour d’un barreau d’échafaudage mal fichu.
Bon, alors on y va ?
Entre le Mont Puget et la Montagne Carpiagne, réside toute une série de reliefs, dont le plus important s’appelle « Le Pain de Sucre ». Il culmine à 417 mètres, soit plus que Marseilleveyre, sommet ô combien connu des Phocéens. A chaque fois qu’il m’arrivait de passer par le Col Ricard, je voyais ce petit sommet, à portée de main, avec l’envie d’y aller.
Voici une carte pour bien s’y retrouver. J’ai mis en hautlumière le fameux relief.
Je vous offrir du rêve d’abord, en prenant le métro puis le bus. Pourtant je suis parti détendu hein.
Lever pour aller au boulot (je vous raconterais plus tard mais c’est quand même marrant : on m’a repris pour bosser à la Rue Montgrand !). Donc il est 9h quand je décide de profiter de l’heure de dispo pour aller à Notre Dame de la Garde afin de « chasser » les cellules orageuses qui arrivent de l’Ouest, à toute vitesse. Je n’ai même pas le temps de me préparer que le ciel est déjà bien encombré et parcouru de remous.
Et en un coup de métro, me voici à la Préfecture, à deux pas de Notre Dame de la Garde (bon faut quand même un peu marcher hein). Là haut m’attends une jolie vue sur les quelques cellules orageuses. Il est 10h du matin pratiquement, et il fait vraiment sombre.
Derrière le Frioul se situe une ligne orageuse qui se prolonge jusqu’en dessous du Gard (au large). Les contrastes sont vraiment très intéressants sous ce ciel orageux. Des lenticulaires se forment sur l’image de droite.
Mardi dernier, c’était le 1er Mai. Il faisait beau et bon, l’envie de sortir, de me balader se faisait furieusement pressente. Hélas, comme tout 1er Mai qui se respecte, dans le public les transports en commun sont suspendus. Après tout, c’est bien la moindre des choses. Donc exit Luminy.
Je me suis dit que ça serait bien de faire quelques bracketings afin de composer des fusions HDR. Tout est fait entièrement sous du logiciel libre : Hugin pour la fusion HDR, et Gimp pour le traitement par niveaux, courbes, tone-mapping et / ou Retinex (une fonction de tone-mapping très agressive quand on ne sait pas la maîtriser).
Le Boulevard Baille, dont les arbres -Micoucouliers- retrouvent enfin un bon feuillage.
Au Parc du XVIIIème Centenaire, dans le jardin Oriental. Certains palmiers manquent d’éclat, c’est du à la vague de froid de Février dernier qui aura mis à rude épreuve ces végétaux.
Ô surprise. Ce soir, je découvre que les lampadaires du quartier étaient éteints. L’occasion pour faire quelques vues longue pause, sans griller le capteur.
La présence de la Lune et de Vénus est nettement mieux mise en valeur du coup.