Le beau temps ne pouvait pas durer dans ces contrées nordiques. Haha ! Visite de Veules-sur-Roses, où coule parait-il le plus petit fleuve de France. Une petite ville vraiment pitoresque, avec des restaurants très goûtus, alors vous verrez, un régal pour la bouche. Des brochets, d-des croquets, des viandes en sauce.
Destination : la Normandie ! A Saint Valéry en Caux exactement. C’est avec une certaine appréhension que je pars là-haut, dans la partie Nord de la France. La crainte d’y trouver un temps gris, frais, bruineux me trottait en tête. Mais j’allais être surprise, et très agréablement.
Mais tout d’abord, la longue route depuis Auterive. Nous partons le matin sur les 8h environ. Malgré une crevaison, nous parvenons à reprendre la route à hauteur de Toulouse, et pour de bon ! Récit en image.
Dans un précédent article je vous faisais part de ma ferme intention de m’installer à Gap. Or, cela fut plus difficile que prévu, notamment à cause de difficultés financières assez importantes. Ajoutez à cela le fait que, logeant chez un ami depuis presque 2 ans, il fallait que j’aie quitté les lieux verse Juin-Juillet. Un ultimatum en quelques sortes. J’ai pu trouver un répit, chez un ami vivant au Sud de Toulouse. Cela ne me fait pas plaisir de vous annoncer tout ceci ici. J’aimerais que les choses en soient autrement, mais voilà, la vie parfois nous mène sur des sentiers imprévus et il faut se résoudre à prendre une autre direction. J’ai toujours dans mes cartons les projets concernant ma boite, celui de trouver un job en infographisme, webdesign, ou design tout court même. Mais bon, ma situation pourrait être bien pire. J’ai toujours de l’argent de côté, un accès à l’Internet pour faire vivre ce blog monumental, et je suis dans une très belle région : la Haute-Garonne.
Mardi dernier fut ma dernière journée à Marseille. Ciel bleu, un tout petit peu de vent, chaud mais pas de façon excessive. Je me suis retrouvée sur l’esplanade de la Gare Saint Charles, après avoir pris le billet aller simple pour Toulouse. J’y ait respiré l’air, admiré le ciel, contemplé les horizons.
Marseille ! On adore ou on déteste. Pas de juste milieu. Cette vue ici, est celle qui restera dans mes souvenirs comme mon premier choc visuel. C’était en 2004, lors d’un séjour de 2 mois chez feu mon grand-père. Arrivée à la gare et on parvient à l’Escalier Monumental. Et là, en bas, le cours Lieutaud et sa circulation automobile. Au dessus les toitures. Plus loin, les collines calcaires, baignées de Soleil. Notre Dame de la Garde qui surveille la ville. Et le ciel bleu. J’ai tout de suite compris que cette ville avait quelque chose. Quelque chose que je n’avais pas vu à Bordeaux. Ni à Paris. Ce n’est qu’à la fin de l’année 2005 que j’ai pu m’y installer. Pour sept ans. Sept ans dans la 2ème ville de France. Les Calanques, les collines trop grandes pour être considérées comme de vraies collines, trop petites pour être considérées comme des montagnes. La mer Méditerranée, longée par la Corniche. Les innombrables couchers de Soleil vus depuis la Bonne-Mère. Les attentes dans le métro, la ligne de bus 21 pour Luminy. Les déambulations dans les rues à toute heure de la journée. Mille et un souvenirs.
Je me tourne vers la Gare Saint Charles. Le début de tout. La fin de tout. Le commencement d’autre chose. On y fait que passer, souvent très vite. En transit.
Le lendemain, je me retrouve dans l’édifice. Bagages ficelés. Billet en pogne.
Quel mois de Juin riche en urbex !
Avec un ami urbex, nous sommes allés rendre visite au tunnel du Rove. Alors ce tunnel, qu’ès-ce acquò ? C’est tout simplement le tunnel le plus large du monde. Et ce n’est pas simplement le quart d’heure marseillais de ce blog, mais c’est véridique. Avec une largeur de 22 mètres et une hauteur de 15 mètres, il bat tous les records. Il fut bâti entre 1911 et 1926 (date de la 1ère traversée). Il relie la Mer Méditerranée à l’Etang de Berre, sur une longueur de 7 km et 120 mètres. Enfin bon, des infos plus détaillés sur disponibles ICI et ICI.
En faire la traversée de nos jours est impossible. Non pas à cause des éboulements (une percée à été réalisée au travers de la zone) mais parce que des deux côtés le « trottoir » s’est affaissé. Toutefois, on peut aller pratiquement en plein milieu de l’ouvrage. De plus, côté Estaque, les aménagements portuaires rendent très délicat l’accès. C’est côté Gignac que nous sommes passés.
Tout d’abord, la vue sur le canal, à l’air libre. Il s’étire sur une bonne longueur depuis l’Etang de Berre. Vous noterez les bas côtés relativement délabrés.
Et puis, l’entrée du tunnel. Très imposante ! Imaginez que ce tunnel file en ligne droite sur la mer, 7 kilomètres plus loin !
Ces derniers temps, je me prends d’une affection particulière pour cette plage focale offerte par mon zoom 18-200, à 50 mm. Loin des ultra-grand angle panoramiques que je fournis ici, j’aime bien pourtant ces vues qui procurent finalement une vision assez humaine sur les éléments paysagers. Pas une vision globale, mais celle que l’on possède quand on fixe le regard sur quelque chose en particulier. A 50 mm, vous avez une vue moins globale, ce qui vous oblige, si vous voulez sortir de beau clichés, à être plus rigoureux au niveau du cadrage, ou prendre plus de risques. Dès fois, vous seriez surpris du résultat.
Voici un ensemble de vues réalisées dernièrement, ces mois de Mai et de Juin.
Rais solaires et ondulations nuageuses.
Orages sur l’arrière-pays, et résidus orageux au large.