Et la balade fut fort belle !
Retour en photo sur trois heure de marche au gré des collines coincées entre Etang et Mer.
Où l’esthétique rejoint une certaine idée de la monstruosité.
Cette nuit là, la torchère de Lavéra, de la raffinerie de pétrole de Fos-sur-Mer (Voir l’article sur Wikipédia), éructait une nouvelle fois ses flammes démesurées, ne laissant pas de repos à la nuit, éclairant le paysage sur des kilomètres à la ronde. Je ne pensais pas qu’une telle vision d’apocalypse était possible. Et pourtant…
Les méandres de la vie m’ont conduit à porter mes espoirs futurs à Saint-Nazaire. Mais ceux-ci, dans un autre cingle, m’ont fait revenir en Provence. Je retrouve Marseille et sa région, bien que ce soit à Martigues que je suis de retour.
J’ai ici sélectionné les meilleures photographies de Saint-Nazaire durant ce séjour, qui il faut l’admettre, fut très très particulier pour moi, et une remise en question permanente.
Sauf que cette grue est un peu particulière. Et que l’endroit est aussi particulier. Si vous reconnaissez l’endroit, vous gagnez mon estime. Et c’est quand même pas mal je trouve !
Donc je me rends d’abord sur les quais, histoire de m’approcher d’un ferry en chantier. Je ne parviendrais pas à m’approcher de l’endroit, et surtout de la grue qui le surplombe, car c’était ceci que je voulais faire. A droite, l’impressionnante coque d’un porte-conteneurs. On se prends à rêver de nouveaux départs, d’horizons dégagés, d’errances maritimes. Franchir la passerelle pour aller sur le pont, cela fut très tentant.
Je passe sous une grue, qui semble partir à l’assaut des étoiles.
A côté des locaux de ma multinationale. Hé oui !
Au retour de Saint Valéry en Caux, je suis passée par Paris, où j’ai séjourné brièvement, notamment et surtout afin de prendre part à la conférence qui se tenait à Carrières-sous-Poissy, tôt dans la matinée, faisant le suivi en direct de l’atterrissage de Curiosity sur Mars, en présence, entre autres, d’Olivier de Goursac. J’aurais bien voulu ramener quelques belles photos de cette conférence, mais il s’est trouvé que j’avais malheureusement oublié mon 400D, mes papiers et d’autres trucs, au gîte. Fort heureusement, tout ceci fut retrouvé, expédié par Chronopost et récupéré au bout de 2 jours. Ouf !
Quelques images.