J’ai fait une sélection de ce que sont pour moi les meilleures images de ce périple, un peu carte postale pour certaines. Attention, ces vues ont été retouchées de façon à accentuer l’émotion que j’ai pu avoir de ce trajet pédestre. Je les donne dans un format plutôt respectable de façon à pouvoir bien en profiter.
J’ai pris un certain nombre d’images pour témoigner de la catastrophe. Toutes les images sont prise depuis Luminy et sa cité universitaire, certaines depuis des points de vue plus rapprochés.
J’ai déposé une vidéo sur Youtube : http://www.youtube.com/watch?v=S1HwwkFhDNA
Je vais pouvoir apporter plus de précision sur la chronologie des événements.
Les 4 premières images montrent les fumées émanant de l’incendie qui a débuté sur le terrain militaire de Carpiagne.
Je pensais que ça allait se calmer après les mutliples interventions des Canadairs et du Dash, eh bien non car les images suivantes montrent comment l’incendie parcours l’arrière de la Montagne Carpiagne et se rapproche de la formation rocheuse abrupte qu’est la « Muraille de Chine » qui surplombe le vallon de Vaufrèges. Il est alors 18h et l’incendie va se propager à une grande vitesse. Dans la 4ème ligne de la galerie, on voit que les premières flammes surgissent de la crête Ouest de Carpiagne.
Dans les images qui suivent, c’est le massif des collines du vallon de Vaufrèges qui se retrouve en feu. Les flammes sont réellement impressionnante!
Et puis le Soleil se couche et les interventions aériennes doivent malheureusement stopper. Hors de question de faire des intervention au sol, la région étant trop escarpée. Durant toute les nuit, les pompiers feront évacuer le quartier du Redon, de Valmante et de Vaufrèges (pour ceux qui sont les plus proches de Luminy).
La nuit, le vallon de Vaufrèges sera un véritable chaudron. Et puis c’est la colline de la Rouvière qui est touchée à son tour.
En fin de nuit, les collines de Vaufrèges sont touchées à leur tour, dont celle qui est située à gauche de l’entrée de Luminy. Le feu ne passera pas les habitations et la route. Fort heureusement car sinon, Luminy aurait été touché.
Je décide de me coucher alors que le Soleil commence à revenir, et que la Montagne Carpiagne est toujours rougeoyante.
Actuellement (les 3 dernières images), il y a encore des fumerolles, et le vent est toujours aussi fort. Cela fait maintenant depuis 24h que l’incendie brûle. Un seul Canadair fait une ronde régulière pour maîtriser voire éteindre ces flammes.
J’ai fait une petite sortie pour faire le point sur les dégâts à proximité de Luminy. C’est vraiment impressionnant. Ces collines verdoyantes ne sont plus que des champs de carbone.
Je suis revenu sur le point de vue de la vidéo. En dessous, un panorama de la zone, de Vaufrèges jusqu’aux roches environnant le vallon.
Et puis je me suis rapproché de la sortie de Luminy.
Et des vues depuis Vaufrèges en allant sur Valmante.
Et des vues depuis le vallon de Vaufrèges, sur la route allant vers le Sugiton.
Et pour finir, cette vue en direction du fond du vallon avec la Muraille de Chine qui délimite le massif de Carpiagne (la montagne est juste derrière).
C’est en tout cas la direction qu’il faut prendre en métro pour aller visiter des coins comme Delfshaven, Coolhaven ou encore le quartier de Schiemond.
Il y a en effet d’intéressantes choses à voir de ce côté là, avec le même contraste entre modernité et ancien.
Tout d’abord une vue sur la rue de Schiedamseveg. En m’y promenant, j’avais la sensation de me retrouver dans un film américain paradoxalement, une rue de Chicago ou de New-York. Déformation culturelle sans doute…
J’ai ensuite rendu visite au port de Voorhaven qui fait vraiment typiquement Hollandais.
Un arrêt en face d’un monument désormais classé : la Diepeveen Tower. Datant de 1930, bâtie par l’architecte W. Kromhout. Les lettres qui composent le nom de la tour sur la façade sont en céramique. C’était un bâtiment d’habitations et bureaux.
Juste avant de vous présenter quelques bâtiment du quartier de Schiemond, je voudrais vous montrer cette photo :
Sous les pavés, il y a le sable. En effet, toute la ville est construite sur du sable. Et c’est le cas pour la plupart des villes proches de cours d’eau et de la mer. De nombreuses zones on du être drainées pour augmenter la surface habitable, avec la technique de la poldérisation. Ce qui fait que le dessin de la côte et des cours d’eau a été bien bouleversé depuis les interventions de l’homme.
Bon, alors maintenant, Schiemond. Tout d’abord le Shiecentrale-4b. Avec les touches de clavier sur une façade! Non, je plaisante, mais c’est vrai que cela y ressemble. C’est un complexe d’habitations, de bureaux et de commerce, abritant même une école. On voit que les idées de Le Corbusier ne se perdent pas. L’architecte de ce complexe est Robert Mei.
J’ai collé deux triangles jaunes au fait sur des objets de la terrasse de ce bâtiment (accessible via l’escalier visible sur la photo).
Les jumelles étaient -chose étonnante- en accès libre, et utilisables gratuitement. Un petit clin d’oeil au passage pour deux anciens des beaux-arts de Marseille en design, ils sauront se reconnaître s’ils passent par ici.
Une vraie bizarrerie qu’est ce bâtiment là. C’est le STC Rotterdam, une école spécialisée dans les études maritime. La forme globale de ce bâtiment peut se voir comme un immense périscope. Très récent puisque terminé en 2005. Cabinet d’architecte Neutelings Riedijk.
Ensuite un autre bâtiment, le Rotterdamsche Lloyd, qui date de 1922. Ce bâtiment servait à traiter les milliers d’émigrant à destination des Indes Orientales (alors colonie Hollandaise). Il abritait des logements et des bureaux et c’était l’ancien siège de la Royal Rotterdam Lloyd, une compagnie maritime.
Sommes-nous dans une tour de verre (et de cristal pour ne pas fâcher Bruce)? Non. Nous sommes dans les anciens entrepôts de la compagnie maritime de Rotterdam (1912), restaurés et transformés depuis en immeuble d’habitation et de commerces. Il s’appelle Jobsveem et a été conçu par l’architecte Mei, en collaboration avec Wessel de Jonge, architecte également.
En cours de chemin, un tube qui traverse un mur. Pourquoi pas?
Une vue de la tour Witte de With. Tour multifonctionnelle abritant un hôpital, et divers centres médicaux spécialisés, mais aussi des salons de beauté et même une école. Encore un bâtiment « couteau-suisse ». En arrière-plan, la Euromast Tower, dans laquelle je grimperais.
Mais juste avant, je suis tombé en arrêt devant une forme que je connais bien : une coupole d’observatoire. Il semblerait que ce soit en fait un lycée ou une fac de science. J’y reviendrais les jours d’ouverture.
Ici, une construction des années 30 rénovée abritant un théâtre. Ce bâtiment s’appelle le OT Theatre Rotterdam. Les lettres SVZ se rapportent au nom d’un syndicat de travailleurs marins de l’époque. Elles ont été conservées depuis.
Et maintenant, direction l’Euromast histoire de prendre un peu plus de hauteur. Cette tour mesure 184 m de hauteur et permet au visiteur de profiter d’une vue imprenable sur tout Rotterdam. Plus vieille qu’elle n’y parait, elle a été bâtie en 1960.
Il me fallait au moins une fois y grimper. Et le prix du ticket en valait le coup.
Un reflet lointain mais puissant à gauche. Et un triangle jaune qui se retrouve perché à une centaine de mètres de hauteur.
Et un autre, qui domine sur toute la partie Sud de la ville (l’autre étant au Nord). Sans conteste les plus hauts triangles jaune de tout les Pays-Bas! A droite, une vue au travers d’un hublot de l’ascenseur-cabine rotative qui va venir se placer tout en haut du mât. Nous sommes hauts!
Et puis enfin, la vue panoramique. Je n’ai pas eu besoin de bouger l’apn, la cabine rotative s’en chargeant toute seule. Fichier jpeg de 2.2 Mo.
Et la version ENORME (8.3 MO) : PanoramaComplet
Et puis je suis passé brièvement devant le Kunsthal, musée d’art contemporain, oeuvre de l’architecte Rem Koolhaas. Je n’ai pas pu rentrer à l’intérieur.
En revenant vers le métro, je suis passé devant un magasin qui fait dans de « l’antiquité » marine. Comme cette lunette astronomique en cuivre. Ou bien des instruments de mesure de l’heure et de la pression.
Mais aussi un ballon à air chaud façon Jules Verne, et un dirigeable, le grand Hidenbourg.
Voilà, c’est tout pour le moment. Je pense multiplier les sorties un peu architecturales comme celles-ci, y a pas mal de choses à voir.
For Crosslab.
Question existentielle que je me pose en même temps que mes bagages.
Depuis mon studio, j’avais encore une idée assez abstraite de où est le Nord. Rien de plus simple que de coller l’indication dans les airs 😀 .
Hier soir (enfin plutôt ce matin très tôt entre 0h et 1h), petite sortie pour prendre quelques photos nocturnes. Voilà le résultat.
Panoramique sur le Willemsbrug (prononcer « villemsbrurr » 😉 ).
Folie des grandeurs? En tout cas, ce bâtiment s’amuse à enjamber un pâté de maison entier!
Le fameux Pont Erasmus, aussi iconique que l’est la Tour Eiffel pour Paris.
Close-up (remarquez les cheminées d’usines) :
Et allons sur le Willemsbrug.
Et prenons un panoramique sur la ville. Les astronomes remarquerons la constellation d’Orion qui se couche, à droite de l’image, ainsi que l’amas des Hyades et des Pléiades.