Journée en 3 parties
Je me suis baladé avec mon filtre IR pour faire quelques clichés dans la ville. Chaque vue résulte d’une pose de 30 s (100 iso). Cela procure l’étrange sensation que les rues sont vides alors qu’en réalité elle sont agitées.
Le ciel s’est dégagé en fin de journée, j’ai pris quelques clichés à proximité de l’endroit où je passe la nuit.
Parti sur les quais pour aller voir si ça NLC, j’ai surpris la Lune en train de flirter avec la tour Euromast et une grue située en avant plan. L’occasion de jouer avec l’astre.
Vue plus large montrant la Lune qui joue à cache-cache avec la grue, et Vénus à droite.
Le soir venu, je suis allé du côté de Wilhelminaplein histoire d’avoir un excellent point de vue sur les NLC (car je suis quand même venu en partie pour ça).
Eh bien j’ai pu avec plaisir en voir. Bon, pas très intenses mais suffisamment visibles. Sur les longues poses cela dit, on peut en voir un peu plus.
Contexte au 18 mm. La zone concernée n’est pas très large.
Assemblage panoramique de deux clichés.
Et puis vers la fin l’ensemble a perdu en clarté.
Mais ce qu’il faut retenir : je suis vraiment contente de pouvoir revoir ces NLC tant convoités.
Temps superbe aujourd’hui sur la capitale de la Hollande. Je suis donc sortie pour aller faire profiter de cette ville au Bestiau. Il a l’air d’apprécier l’endroit.
Que cela fait du bien de retrouver ces rues. A droite, devinez qui je trouve : Daniel Buren !
Le centre Bourse de Rotterdam, avec son WTC. A droite Oude Haven, en français le Vieux Port (hmmmmm).
Puis je suis allée me reposer sur le bord de la Maas, avec vue imprenable sur l’Erasmusbrug. Je remarque qu’une nouvelle tour se construit à droite de celle de Renzo Piano, la Toren Op Zuid. A droite, profils sur une rue typique.
Petite émotion en retrouvant mon ancien lieu de villégiature de l’an dernier. Cela fait tout drôle de revoir cet étang et ces bâtiments (la vue ici est quasiment la même que j’avais fait lors des splendides NLC du 2 Juillet 2009).
Je suis enfin passée a un magasin de photo pour me payer un filtre infrarouge. Je sens que je vais m’amuser avec cette accessoire. Cela procure des ciels sombre, une eau opaque et une végétation presque éclatante. Et surtout on peut faire de longs temps de pose en plein jour.
Donc c’était au programme de ce passage de 3 petits jours à Paris : une traversée d’une partie du Grand Réseau Sud des catacombes de Paris. Evidemment, je ne suis pas descendue seule, j’avais un guide qui connais bien le coin et qui est un habitué de ce genre de sortie assez particulières.
Dans la journée tout d’abord, je suis allée rendre visite à la station « Arts et Métiers » qui a été décorée par les soins de François Schuitten, connu pour ses bandes-dessinées se déroulant dans une époque victorienne – science fiction, que l’on peut rapprocher du genre Steampunk.
Il parait que c’est un point de passage vers les Cités Obscures. J’ai tenté de le trouver, en vain.
Bon, les choses sérieuses commencent le soir. Nous avons enfilés bottes, pantalon « qui ne ne craint pas », emballé le matériel sensible (téléphone, appareil photo pour ma part), pris de quoi boire et manger, et c’est parti pour une traversée de près de 8 km SOUS le sol de Paris, dans un dédale de couloirs, de salles, de passage plus étroits, inondés. Entrés après 21h00 nous ne sortirons qu’à 4h du matin environ. Sales, plein de poussière et assez fatigués.
Quelques images du ventre de Paris. Peu nombreuses au final car faire des prises de vues là-dessous ça demande du temps.
Alors une plaque comportant des fleurs de Lys. Assez rare car la plupart ont été détruite lors de la Révolution en 1789.
Sous un cimetière, des ossements humains sont entreposés dans une galerie complète (dont les lampes ne pouvaient éclairer le fond).
Ici quelqu’un a même pris soin de faire une « collection ».
La salle dans laquelle on a pu se reposer, à mi-parcours environ. Elle s’appelle la Salle des Fêtes.
Enfin, sur une échelle, j’ai pu laisser un triangle jaune. Le seul et unique a être sous le niveau du sol. Et aussi le plus inaccessible désormais.
Une expérience vraiment excellent, et je dirais même à refaire. Car c’est quelque chose d’assez dingue de parcourir une ville de cette façon.
Après plus de 7 h de TGV de nuit (les ID-NIGHT vous savez), me voici à Paris ! De nouveau donc puisque ce n’est plus ma première fois. J’ai donc débarqué Gare de Lyon, où après avoir pris le temps de roupiller encore un peu (les sièges du train ne sont pas ce qu’il y a de plus confortables pour dormir) et après avoir pris le temps de roupiller encore sur un quai de la Seine, je suis revenue en gare de Lyon histoire de boire un café et avoir une connexion wifi. Ce qui fut chose faite.
Quelques clichés.
La désormais incontournable photo des bagages (je considère le « bagagisme » presque comme une forme d’art).
La Gare de Lyon que les lecteurs parisiens ou itinérants de France reconnaîtrons sans difficultés. Et puis ohhhhh, un triangle jaune !!! Si si, regardez sous le panneau à gauche. Je l’avais collé là l’an dernier, quand je suis redescendu de Rotterdam pour revenir à Marseille.
Suite de la série de mes retours en images pour les 1 ans de mon séjour à Rotterdam avec 2 nouvelles images.