Ce Lundi 28 Novembre, de nouveau l’envie de me dégourdir les pattes se fait pressante, urgente. Une belle journée avait commencé. Que faire ? Aller à Luminy et emprunter une des innombrables combinaisons de sentiers de randonnée qu’offre le Sugiton ? Aller aux Goudes et aller jusqu’à Callelongue ? Ou au contraire se perdre dans le massif de Marseilleveyre. Un coup d’oeil à la carte IGN me permet de repérer un sentier, assez rapide, grimpant jusqu’au sommet de Marseilleveyre. Décision est prise pour le sommet, d’autant que ce sera ma première fois là-haut.
Il fait assez doux pour une fin Novembre, même pour Marseille. J’arrive à la fin du boulevard de la Grotte Roland, au coeur d’un vallon dirigé plein Nord, ceint de collines de part et d’autres. Ici, le Soleil ne vient plus de la journée, la rosée est encore présente en ce milieu d’après-midi. Il y fait plus frais aussi. Je parviens dans la forêt assez épaisse de ce vallon (Vallon des Aiguilles). Je part depuis presque le niveau de la mer, et mon objectif est situé à 432 mètres. Le dénivelé total de journée dépassera les 800 mètres.
Contraste vif entre les falaises immaculées de Marseilleveyre et la forêt.
Je fais une pause en surplomb de la Grotte Roland. Je suis à 150 mètres environ. La vue sur Marseille y est déjà imprenable. Je prends ensuite plus de hauteur, en sortant de la forêt et passant par de la roche nue. Cette montagne possède vraiment sa personnalité, quelque chose de différent par rapport au Mont Puget.
Zoom sur Notre-Dame de la Garde. A droite, vue depuis les derniers défilés rocheux avant le sommet.
La croix qui est située au sommet indique sa proximité. Je ne suis désormais plus très loin.
Et puis je parviens enfin à 432 mètres, sur le pic. Variations sur la croix. En bas à droite, une croix gravée dans la roche.
Reflets sur la Méditerranée.
Ce Vendredi 26 Août, une ligne orageuse s’est formée pile sur la ville de Marseille avant de prendre le large, direction plein Est.
Faut dire que le contexte nuageux indiquait une forte instabilité de l’atmosphère. La partie sombre sur le centre des tourelles cumuliformes correspond à l’ombre d’un cumulonimbus en train de se former. Je m’habille, prend apn, trépied, de quoi casser la graine, et direction Notre Dame de la Garde pour assister au déplacement des cellules orageuses sur la ville. Las ! J’arriverai trop tard, et les orages auront fini d’arroser la ville. Je peu toutefois assister à la fuite de la ligne vers l’Est, vue de droite.
Ciel post-orageux typique. Il fait nettement plus frais, et le vent s’est levé. Atmosphère rafraîchissante après plusieurs semaines de chaleurs !
Je me positionnerais plus tard sur le flanc Ouest de la colline pour tenter d’assister à l’arrivée d’une ligne qui est située sur le Gard. Celle-ci ne viendra pas, comme le montre ce « triptyque », dont la lecture s’effectue chronologiquement de la gauche vers la droite. Il y a environ 30 minutes d’intervalle entre la première et la dernière vue. Comme on peut le voir, la ligne n’évoluera pas.
Pire même : elle se disloquera progressivement. Mais mon regard est attiré par les cellules de la première ligne orageuse. Celles-ci s’illuminent régulièrement. Je change de position pour assister un très beau spectacle : celui d’un orage illuminé de l’intérieur. De nombreux éclairs et coup de foudre extranuageux se manifesterons.
Je suivrais durant presque deux heures la fuite progressive de cette ligne, de formation arrière, zébrée de nombreux éclairs.
Programme chargé en cette fin de journée du 17 Août.
En effet je suis d’abord allée explorer un égout pluvial, dont l’entrée se situe à fleur de la mer. Exploration toute préliminaire qui consistait à voir sur quelle distance s’étire la galerie.
Voilà où je suis arrivée. A environ 60 mètres de l’entrée. Le plafond est bas, à environ 1.5 m, donc il faut marcher voûté. Je n’irais pas plus loin car derrière la petite grille des débris se sont amoncelés, faisant barrage et élevant le niveau de l’eau à l’arrière. Il faudra donc s’équiper de bottes. Sur le chemin du retour je fais un peu de lumière.
Un petit embranchement qui mène juste à deux collecteurs.
En direction de l’entrée. Le plafond devient de plus en plus bas. Et la nature de la galerie change passant du béton lissé à de la pierre.
Ce 15 Août, avec des amis, nous étions allé sur l’Archipel du Frioul. Groupe d’îles au large de Marseille. S’y baigner était assez obligatoire et cela permet d’être tranquilles surtout !
Là où nous étions, c’était l’île Pomègues. La plus grande de l’archipel. Reliée par une digue à l’île Ratonneau.
Paysages.
La tour de Pomèguet, un ancien fort militaire à gauche, et à droite, vue vers le Sémaphore de l’île (qui n’est plus en service).
Après nous être baignés dans une eau remarquablement bonne et transparente, le Soleil s’apprête à présent à se coucher.
Nous occupons une petite calanque, avec un coin de rocher dénué de végétation. Petite ambiance de « canyon ».
Et le Soleil se couche tout à fait.
Et laisse place à une ambiance crépusculaire magique.
Cette nuit, je suis sortie avec un groupe d’explorateurs (un marseillais et des parisiens qui font un voyage au travers de la France).
Petite mise en bouche fut faîte lors de la visite du toit d’un bâtiment donnant sur la Canebière.
Ensuite, nous voulions rendre visite à un bâtiment mais cela ne fut pas possible. Nous nous sommes « rabattus » sur un immeuble situé à proximité de la gare Saint Charles. Une vue imprenable sur toute la Cité Phocéenne nous y attendais. La présence d’une Lune largement gibbeuse permettait d’éclairer la scène.
Notez à droite le massif de Saint Cyr.
Deux bâtiments imposants : la Gare Saint Charles, et la Tour CMA-CGM de Zaha Hadid. Notez sur cette image, tout au fond à gauche, contre l’Estaque, le tunnel du Rove.
Une partie de l’après-midi en Haute-Maurienne pour aller visiter les ultimes villages avant le fond de vallée. Le ciel nous aura gratifié d’une belle instabilité orageuse typiquement montagnarde, c’est-à-dire d’évolution rapide.
En plein coeur du Parc National de la Vanoise, nous nous rendons à Bessans. Village que j’ai trouvé trop touristique, bien qu’il ait conservé un certain « cachet » comme on dit. A droite toute, vue de l’intérieure de l’église. Assez austère, simple, mais efficace.
L’église vue de l’extérieur. Ah, ces maisons basses. J’imagine en plein hiver, les couche de neige les recouvrant d’une bonne épaisseur. Quel magnifique spectacle cela doit être !
Mais le ciel ne tarde pas à se faire remarquer. A l’ouest une base de courant ascendants se forme, profitant de la vallée. Des rayons de Soleil percent toutefois.
Nous allons jusqu’à Bonneval-sur-Arc. Le ciel devient vraiment menaçant. Notez sur la droite le rideau de précipitation qui fait comme une voile dans la vallée, ainsi que les courants ascendants à l’avant (nuages déchiquetés s’accrochant sur la montagne).
Vue plus rapprochée sur le rideau de pluie. Nous irons en aval pour nous stationner près d’une station météo située à Lanslevillard.
Après ce premier orage, des stratus s’accrochent aux reliefs. Formation nuageuse obligatoire lors de ce type de temps. Panoramique à droite vers le fond de la vallée et les précipitations que nous venons d’essuyer. Le retour se fera sous d’autres foyers orageux, assez faibles. Mais quelle ambiance !