Chez Damia Bouic

Une éclipse totale de Lune au sommet !

Un commentaire • Expédié le 17 juin 2011 à 08:42 dans AstronomieMétéo

Au sommet du Mont Puget précisons bien !

A l’occasion de l’éclipse totale de Lune du 15 Juin 2011, avec un ami, nous sommes allés au sommet du Mont Puget afin de profiter d’un panorama totalement dégagé. Il se trouvait que cette éclipse était un peu particulière car d’une part c’était une éclipse centrale, c’est-à-dire que l’astre lunaire passait au centre de l’ombre terrestre. Et d’autre part celle-ci se levait déjà éclipsée.

Tout d’abord il a fallut attendre que le Soleil se couche.

Le Soleil s’est à présent couché. Petit jeu : sur ces images tentez de trouver le disque lunaire éclipsé. Celui-ci est vraiment très faible, donc ouvrez l’oeil.

Ici, la Lune apparaît déjà mieux. Celle-ci se confond presque avec le fond du ciel tellement elle est sombre. Mais peu à peu le fond du ciel s’assombrit, la Lune est plus évidente.

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Dessin de tornade à la tablette graphique

Un commentaire • Expédié le 9 juin 2011 à 18:12 dans DessinMétéo

Récemment je me suis procurée ce petit accessoire :

Une tablette graphique. Cela faisait pas mal de temps que je lorgnais sur un tel appareil. Cela fait depuis pas mal de temps que je pratique le dessin, j’estime ne pas être trop mauvais. Et je voulais concilier dessin et ordinateur. Pour information -et même si cela pourrait apparaître comme de la publicité- c’est une Wacom, Bamboo Touch&Pen, format A5. Pour le moment je suis dans la dernière ligne droite pour mon diplôme, mais ensuite je compte exploiter un peu plus cette tablette.

Toutefois, voici un dessin réalisé il y a quelques semaines.

C’est du 100%  Gimp et représente une tornade, une de mes premières amours graphique.

Création d’une nouvelle catégorie nommée « Dessin » au passage.

Festival Kéraunique à Marseille le 4 Juin

2 Commentaires • Expédié le 4 juin 2011 à 13:30 dans Météo

Que. Du. Bonheur.

Cette nuit de Vendredi à Samedi je m’apprêtais à dormir à poing fermés. Il était environ 3h30 du matin, j’étais au lit, et mon téléphone me réveillait en se mettant à sonner. C’était un collègue, passionné de météo, avec qui je discutais sur IRC par ailleurs, qui m’a avertie de la situation : des paquets orageux remontaient de l’Est pour aborder Marseille de plein fouet. Un coup d’oeil aux radars pluie me montre de suite les cellules compactes qui venaient du Var. Un second coup d’oeil aux impacts foudre sur une carte en ligne me fit comprendre que ça allait être électrique, très électrique.

Ni une ni deux, je saute hors de mon lit, attrape de quoi m’habiller et file sur le balcon exposé Nord-Est. Des flashs font leur apparition. Un impact ramifié me décide à installer en vitesse le matériel photo : le Bestiau sur trépied, le déclencheur souple à la main. Batterie bien chargée, et carte mémoire vide (j’ai du précipitamment changer la carte de 1 Go qui était pleine pour une de 4 Go totalement vide). Je décide de photographier en mode RAW. Et ce sont de loin les meilleurs clichés orageux que j’ai jamais obtenu avec un appareil photo numérique.

Impact bifide juste à l’avant du rideau de pluie. Il fait pour le moment bien sec. On peut bien voir l’avant du l’orage. Malheureusement par d’arcus visible. A droite, les choses sérieuses commencent, avec un nouvel impact bifide, plus proche, qui illumine une partie des précipitations.

Et les coups de foudre se succèdent.

Sans conteste la plus belle vue de cette série. Le cliché de droite était sous-exposé, il a fallu le traiter comme il faut pour qu’il soit correct (les joies du RAW).

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L’Urbex du week-end

5 Commentaires • Expédié le 9 mai 2011 à 20:42 dans MétéoSoleilUrbanité

Je suis retourné voir plus en détail deux cibles d’exploration ce Dimanche. A savoir ces deux bâtiments : à gauche une très vieille usine et à droite un complexe militaire désaffecté depuis plus de 10 ans.

Tout d’abord je suis allée rendre visite au complexe militaire. Je m’attendais à trouver quelque chose de plus délabré, la vue de loin étant assez alléchante. Je ne me suis pas éternisée outre mesure dans ce lieux qui sont débarrassés de leur mobilier, de leur câblage et qui sont taggés.

Quelques images toutefois.

Ce bâtiment devait sans doute être une salle d’enseignements.

Je découvre un passage en suivant des escaliers qui me mènent à deux souterrains. La porte de droite ne mène nulle part. A gauche ça conduit à un couloir d’une dizaine de mètres avec au fond une salle tellement peu intéressante que ça ne vaut pas la peine d’être posté. A droite, depuis la port d’entrée de cette salle (la porte est recouverte de boites d’oeufs, sans doute que des gens y viennent pour festoyer).

J’arrive sur une cour qui est ceinte de bâtiments que j’ai identifié comme pouvant être des bureaux.

Le peintures sont écaillées. Mais l’endroit est quand même propre. A gauche rez-de-chaussée, à droite, premier étage.

Je décide de gagner le sommet de la petite colline sur laquelle est juché le complexe. Il y a une antenne radio.

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Sortie au Massif de Marseilleveyre

4 Commentaires • Expédié le 18 avril 2011 à 21:14 dans AstronomieMétéoSoleilUrbanité

Ce Dimanche 17 Avril, avec des collègues, nous nous sommes rendus sur le Massif de Marseillevyre, qui restait alors pour moi un lieu inexploré. J’ai plusieurs fois pris en photo ces collines depuis le Mont Puget, sans pour autant m’y être rendue une seule fois. C’est chose faite. Cet endroit est très beau. Le temps était ensoleillé, un peu brumeux cela dit.

Nous voici déjà en hauteur.

De ces hauteurs, quelque chose capte mon attention, aux jumelles notamment. Un bâtiment, enfin, un groupe de bâtiment, juchés sur un rocher du côté de Callelongue. On m’apprend que c’était un bâtiment militaire, qui servait à la marine, aux télécommunications notamment. Abandonné depuis plus de 20 ans. Intéressant… Je met une image grand format de façon à ce que vous puissiez bien vous rendre du potentiel du lieu.

Et puis l’ascension continue, au travers des arbres, des broussailles, des rochers, qui nous surplombent, immaculés.

Nous franchissons une crête et parvenons de l’autre côté, avec une vue dégagée sur le reste de Callelongue, le Cap Croisette et l’Île Mayre, dont je fais un gros plan à droite.

Les reliefs ici sont plus tranchés, plus découpés. Plus complexe que ceux que l’on trouve au Mont Puget. A droite, un trois-mâts prends la direction de Marseille, poussé par le vent de SE.

L’Île du Planier et son phare. Silhouette familière pour les Phocéens. Le Soleil brille de mille feux sur la surface méditerranéenne. Nous sommes parvenus au sommet non pas de Marseilleveyre, mais au sommet de Béouveyre. Le second sommet du massif qui culmine à 366 m. Un coup de grand angulaire logiciel.

La descente se fait en direction de la Madrague Montredon, une bonne partie au travers de la roche. Le Soleil se rapproche de l’horizon.

Et puis, alors que la route progresse bien, nous tombons sur une structure assez curieuse. Un conduit, une cheminée, de bonne largeur, qui grimpe sur la colline avant de se terminer par une cheminée. Je vois des ouvertures pratiquées sur les côté.

Je m’introduis dans le conduit. C’est un vrai tunnel que j’y trouve. Comme l’impression d’être dans une galerie. Cela n’est pas sans me rappeler les catacombes de Paris.

C’est assez pentu par endroits. Je ne reste guère longtemps dans cet endroit, surtout que plus bas cela donne sur un édifice partiellement en ruines.

J’apprendrais plus tard qu’il s’agit des vestiges d’une ancienne usine d’arsenic, plomb et cadmium, désaffectée depuis bien longtemps. La cheminée servait à conduire les émanation probablement toxiques en haut de la colline. Pour ma part, cet édifice est le lieu d’une prochaine urbex.

Fin de la journée. Nous rentrons alors que la nuit commence.

Au sommet du Mont Puget une partie de journée

8 Commentaires • Expédié le 10 avril 2011 à 23:33 dans MétéoSoleil

Samedi 9 Avril, je me rendais au sommet du Mont Puget pour tenter d’y apercevoir une mer de nuages. En effet, ce jour là, des nuages bas longeaient toute la Côte d’Azur ainsi qu’une partie du littoral des Bouches-du-Rhône. Malheureusement celle-ci s’était dissipée pour ne montrer que quelques lambeaux, pris dans une couche de brume, elle bien visible.

Tout d’abord avant que je ne gagne le sommet, je vis quelques nuages bas, en direction des Calanques. La couche de brume commence à être visible, sous forme de voile laiteux sur l’horizon.

L’ascension se fait assez difficilement. Il fait très doux voire chaud, humide. Je parviens au sommet assez exténué, vidant rapidement ma bouteille d’eau.

Panoramique depuis le bord qui surplombe Luminy. Comme on peut le voir, la visibilité est médiocre.

Je m’installe sur des falaises qui dominent la mer, en direction du Sud-Est. J’en ai profité pour m’abreuver à une réserve d’eau potable. Ici c’est pratiquement l’été, on se croirait en plein mois de Juin.

Quelques nuages bas sont présents sur des reliefs en contrebas, tandis que d’autres s’accrochent sur le Cap Canaille, visible au fond à gauche, reconnaissable à ses reflets ocres. A droite, vue faite un peu plus tard, montrant la disparition de quelques nuées.

Vue plus détaillée sur les reliefs, qui forment un plateau auréolé de quelques nuages, tandis qu’à l’Ouest, le massif de Marseilleveyre est pris dans les brumes, qui s’abaissent progressivement à mesure que la journée avance.

Panoramique du lieu que j’ai occupé durant une partie de l’après-midi.

Le Cap Canaille qui émerge sur les quelques nuées encore présente. Cette falaise parmi la plus haute d’Europe, mesure plus de 300 m. On pourrait y adosser la Tour Eiffel sans problème. A droite vue plus globale sur l’Ouest.

Le Soleil décline, les brumes s’abaissent, la lumière se fait de plus en plus dramatique. Entre temps je suis revenue au sommet, à 564 mètres exactement, avant de revenir sur la bordure ouest.

Panoramique dans les lueurs des rayons déclinant. Les couleurs deviennent de plus en plus chaudes.

Voire presque rouges. Au loin vers le NO, il me semble apercevoir la silhouette du Mont Ventoux (mais à confirmer).

Et puis j’observe le coucher de Soleil le plus tarabiscoté que je n’aie jamais vu. Jugez-vous même.

Ce que je n’arrive pas à expliquer, ce sont ces formes, ces silhouettes qui se découpent sur le bas du Soleil. J’ai pu observer un rayon vert, mais aux jumelles. Le temps que je rebraque mon apn, il avait disparu.