Deuxième jour. Nous filons rendre visite au col de la Croix de Fer. Comme je ne sais pas trop quoi dire, je laisse les images causer.
Alors voilà, pour la 4ème fois, je participe à une rencontre nationale d’Infoclimat. Cette fois-ci, nous sommes à Saint Jean d’Arves, dans la Savoie.
Tout d’abord avant de prendre le train pour Briançon, une vue sur Marseille depuis l’esplanade de la gare Saint Charles.
Arrivée en fin d’après-midi à Briançon, après être passé par Gap. Des orages -faibles toutefois- nous ont accueil dans cette ville du nord des Hautes-Alpes.
Et puis une amie passe nous prendre en voiture et c’est parti pour une longue route nous faisant passer au Col du Lautaret puis celui du Galibier. Quelques vues le long de la route montant au col.
Zoom sur les pentes de cette montagne célèbre : La Meije. Sensation hivernale. Euh att-
A droite nous entrons dans la couche nuageuse en arrivant à proximité du col du Galibier, qui est évidemment plongé dans le brouillard.
Tentez de trouver le triangle jaune caché parmi les autres autocollants.
Au programme : mer de nuages, mer de brumes et nuages orageux vus de loin.
Ce jour là j’avais rendez-vous avec une petite mer de nuages au sommet du Mont Puget, à la faveur d’entrées maritimes, somme toute assez limitées. Elles n’ont pas tenu bien longtemps, mais j’ai pu arriver à temps pour la voir à son paroxysme.
Tenter de parvenir au sommet du Mont Puget, une journée d’été, aussi chaude mais surtout aussi humide relève d’un combat permanent avec la sueur, l’essoufflement, le Soleil. Toutefois de l’air maritime s’infiltre et donne une sensation plus fraîche, notamment en soufflant sur la peau désormais humide.
C’est donc assez éprouvée que je parviens au sommet, en étant passée par le chemin qui s’introduit entre deux falaises. La mer de nuages provoquée par l’entrée maritime est assez importante au moment où j’arrive.
Sur le panoramique on voit clairement que la mer de nuage régresse déjà. Par contre, une belle mer de brume reste visible.
Sur les Alpes de Haute-Provence se forment des nuages d’orage très esthétique. Je m’empresse de les immortaliser.
Désormais, il ne reste presque plus rien, hormis quelques fragments coincés contre Marseilleveyre, à droite.
Et cette fois-ci depuis l’ISS.
Evidemment, je ne suis jamais montée à bord (!). Cela dit, je suis tombée il y a quelques jours sur ce site magnifique :
Il catalogue toutes les photos prises par les astronautes à bord de la station spatiale depuis qu’elle est mise en service. Il y en a de toutes les sortes, et pour les sujets les plus inattendus. Il faut dire que le spectacle de la Terre vue depuis l’orbite, à environ 450 km, doit être sans cesse renouvelé. 16 couchers et levers de Soleil par jour… La planète défile sous le regard, des nuages la recouvrant, dans la mince pellicule atmosphérique, si délicate. Oui, le spectacle doit être de toute beauté.
Depuis ce site, j’ai récolté quelques images que je trouvait vraiment bien, et que j’ai décidé de traiter comme si c’étaient mes propres photos. Par contre, j’ai conservé les mentions de la photo dans le petit bandeau blanc.
Je commence tout d’abord avec cette vue montrant une partie de la Provence, vue dirigée vers le Sud, consistant en l’assemblage de deux vues. On peut parfaitement distinguer la côte Méditerranéenne ainsi que l’Etang de Berre. Marseille est également discernable. Nous pouvons nous amuser à retrouver des sommets comme la Sainte Baume, la Sainte Victoire, le Luberon, etc.
Partons sur le reste du globe avec ces quelques vues du limbe terrestre.
Ici un rémanent de cyclone tropical. A droite, la Lune se couche, tandis que des cellules orageuses éclatent en avant plan. On peut constater à quel point l’astre lunaire est terne comparé à la Terre.
Ce 26 Juin, j’avais remarqué en milieu d’après-midi que des brumes rentraient vers l’intérieur de la ville. Ni une ni deux, je suis allée sur un point de vue assez élevé, à 150 mètres environ : Notre-Dame de la Garde. Malheureusement pas assez élevé car vous le verrez, les brumes n’étaient pas suffisamment basses pour provoquer la vision d’une mer de nuages. Toutefois la vision était assez belle.
En direction de l’Estaque et des quartiers nord, la langue de brume est déjà là, bien présente. En s’amincissant on peut voir le dessus. A droite, on voit nettement que la tour CMA-CGM est prise partiellement par celles-ci.
En direction du SO, l’archipel du Frioul est lui aussi embrumé. Notez le soulèvement des brumes à l’approche des îles.
Panorama complet sur la scène.
Avec la déclinaison du Soleil sur l’horizon, le taux d’humidité augmente, les brumes approchent et envahissent progressivement le site. C’est le brouillard !
A la fin d’une sortie avec des amis, nous sommes rentrés en ville pour manger d’une part et assister au coucher du Soleil depuis le Palais du Pharo d’autre part.
Ce coucher de Soleil m’a beaucoup intriguée. En milieu de nuit, j’ai regardé plus attentivement les clichés et il se trouve que cela semble être un coucher de Soleil volcanique. Par quel mystère il y avait ces voiles « volcaniques » ? Aucune idée. En tout cas les photos sont assez éloquentes. Toute la journée durant, le ciel avait été clair et limpide. Il y avait juste la présence d’un genre de tout petit voile, peu évident à caractériser.
Une dizaine de minutes après.
Et encore une dizaine de minutes après.
Alors, qu’est-ce que cela pouvait-il être ? Il n’y a pas eut de grande éruption volcanique ces dernières semaines dans l’hémisphère Nord. Va falloir mener l’enquête.
Pour rappel, cet article sur un coucher de Soleil de ce type mais depuis Rotterdam.