Chez Damia Bouic

Sol 1158 • Regards sur les montagnes de Gale

Un commentaire • Expédié le 24 novembre 2015 à 14:07 dans MarsMontagnePaysage

J’ai pratiquement failli louper ce panorama magnifique acquis par Curiosity au Sol 1158, le 9 Novembre. Il aurait été dommage de ne pas s’en occuper. Donc après l’assemblage traditionnel, mis en ligne ici, je me suis affairée à en faire une carte postale, afin de rendre honneur à ces images qui montrent une vue détaillée des montagnes qui forment les remparts du cratère Gale.

I’ve nearly miss the wonderful panorama taken by Curiosity on Sol 1158, November 9. It should have been sad indeed not to take care of it. So, after a common stitching, online here, I managed to make a postcard, to give full potential to these images who give us an accurate view of the mountains forming the Gale’s crater rim.

Sol1158_Mastcam34_postcard_web

Opportunity at Marathon Valley – Sol 4158

Aucun commentaire • Expédié le 16 octobre 2015 à 20:15 dans MarsPaysage

Un petit panorama Navcam, noir et blanc à la base, colorisé et mis au format carte postale. Opportunity est toujours là, et continue son exploration du cratère Endeavour.

A little Navcam panorama, firstly in greyscale, colorized and put in postcard format. Opportunity is still there, and continue to explore Endeavour crater.

Sol4158_pano_postcard_colorized_web

Coucou Marco and Ken 🙂

Curiosity – Trois ans sur Mars

2 Commentaires • Expédié le 8 août 2015 à 18:52 dans AstronomieMarsMontagnePaysage

Début Août 2012, se posait le rover Curiosity dans le cratère Gale. Trois ans plus tard, après plusieurs kilomètres, le rover est toujours actif et explore à présent les pieds du Mont Sharp.
A cette occasion, un auto-portrait inédit fut enregistré, au Sol 1065, avec la caméra MaHLI, consistant un panorama complet du site, avec un forage, visible au centre de l’image.

In August 2012, landed Curiosity rover in Gale crater. Three years later, after many kilometers, the rover is still active and is now exploring Mount Sharp foothills.
It was the occasion to make a never-made-before self portrait on Sol 1065, with MaHLI camera, consisting in a full panoramic, with a drill hole, visible at the center of the image.

Sol1065_MaHLI_web_medium

Pleine résolution / Full res here (13.5 Mo)

Et pour finir, deux cartes postales tirées de ce panorama :

Sol_1065_MaHLI_postcard1_web

Le rover Curiosity

Sol_1065_MaHLI_postcard2_web

Les étendues du cratère Gale. Au fond, les montagnes qui bordent le cratère.

Juillet 2015 à Dijon – Bilan climatologique

Aucun commentaire • Expédié le 1 août 2015 à 19:22 dans MétéoPaysage

Sacré mois de Juillet à Dijon. J’ai envie de dire, sur tout le territoire étant donné la canicule de grande envergure qui s’est produit ce mois-ci.

Mais penchons-nous sur le cas de la ville de Dijon parce que… Parce que j’y vis surtout, depuis bientôt 3 ans, voilà pourquoi.

Jetons un œil à ce graphique d’abord, résumé des données météo renvoyées par la station de Dijon-Longvic, et accessibles ici, grâce à Infoclimat.

graphique_infoclimat.fr-2

 

Les colonnes en rouge montrent les précipitations. A droite, l’échelle. Le jour où il a plu le plus c’était le 28 Juillet, avec tout juste 2 mm ! Ce qui est faible, très faible. Les autres jours ne parviennent même pas à franchir ces 2 mm symboliques. Bilan pluviométrique de ce mois de Juillet 2015 : 6.2 mm. L’an dernier, il était tombé environ 100 mm pour le même mois. Mais le plus marquant n’est pas là. Le plus marquant est que ce mois de Juillet 2015 restera dans les annales car étant le mois le plus sec depuis 25 ans ! Mois très sec qui succède à d’autres mois déficitaires : Juin avec 37,7 mm (-40%) et Mai avec 45,8 mm (-47%). Comparons avec une ville plus habituée à un pluviomètre moins rempli : Marseille. A Marseille, jusqu’au 31 Juillet 2015, il est tombé en tout et pour tout 294,4 mm. A Dijon, sur la même période : 276,8 mm.
Une sécheresse inhabituelle pour la région.

Et cela n’est pas sans conséquences… Plusieurs incendies se sont produits autour de la ville, notamment sur le plateau de Chenôve; les 20 et 21 Juillet.

IMG_0679

Et le lendemain, reprise.

IMG_0742

Quelques précipitations et un rafraîchissement ont pu éloigner la menace de nouveaux départs de feux, mais cela montre bien l’atypicité de la situation climatologique en Bourgogne pour ce mois de Juillet.

Revenons à notre graphique plus haut. Cette fois-ci les températures. Celles-ci sont restées très élevées en raison d’une forte canicule. Record mensuel de 37,7°C le Mardi 7 Juillet. Le record historique est de 38,1°C, en Juillet 1983. C’est le 3ème mois de Juillet le plus chaud depuis que la station existe. En toute fin de mois, les températures sont retombées, jusqu’à atteindre 6,9°C le 30 Juillet ! Notez que la température minimale absolue est de 5,2°C le 1er Juillet 1972. Un mois de Juillet 2015 donc avec de grandes amplitudes thermiques.

Je termine par l’ensoleillement. Cf. diagramme ci-dessous. De très larges périodes d’ensoleillement à cette station. 316 h et 53 min au total de Soleil ce mois-ci ! A Marseille (décidément !) pour ce même mois de Juillet, il y a eut 282 h et 50 min. Ce qui est inhabituel. graphique_infoclimat.fr-3

 

Donc pour résumer : un mois de Juillet 2015 à Dijon très chaud et surtout extrêmement sec, le plus sec de ces 25 dernières années, et qui aura vu des feux de forêt, phénomène que l’on voit plus couramment se produire en Provence. Un peu de fraicheur et d’humidité les quelques derniers jours mais ce n’est pas cela que nous retiendrons.

J’essaierai de produire un bilan climatologique mensuel chaque 1er du mois environ.

Dites bonjour au 70D !

Aucun commentaire • Expédié le 26 juin 2015 à 17:43 dans AstronomieCapharnaümMétéoUrbanité

Mon Canon EOS 400D m’a suivi durant 5 années de ma vie. 5 années à me suivre, sous la pluie, la neige, la grêle, l’orage, le vent, les embruns salés, la canicule, le brouillard, le givre, le ciel nocturne. Mais aussi sur les toitures, dans les souterrains, dans des espaces abandonnés. Mais également au bord de mer, à la montagne, dans les villes, les villages, les campagnes, les forêts, les champs. 5 ans de compagnie. Depuis Janvier 2010. Il a pu être le témoin de mes dernières années en école des Beaux-Arts. Le témoin indispensable de ma transition. J’ai pu le pourvoir d’un objectif ultra-grand angle Sigma 10-20 mm.

Ces 5 ans avec mon 400D c’est :

Mais hier, à ma grande surprise, sans signes avant-coureurs, je retrouvais l’appartement avec deux cadeaux de mon chéri :

Un 70D… Mon chéri est incroyable. Juste. Incroyable. Cadeau, comme ça !

Autant vous dire que cet appareil photo c’est juste de la bombe. Je passerai sur les nouveautés par rapport au 400D. Le mode vidéo full HD, l’écran escamotable et tactile multitouche, des ISO en veux-tu en voilà, le mode HDR, le Dual Focus, et tout un tas d’autre choses. Je passe d’un capteur 10 mpx à un capteur 20 mpx. Bref : un boitier qu’il est sérieux qu’il en a dans le ventre !

Maîtriser la bête ne fut pas totalement aisé et je suis encore en train de prendre mes marques à l’heure actuelle. J’attends de pouvoir faire de vraies sorties pour exploiter son plein potentiel. Et j’ai le temps 🙂 Mais toutefois, ma petite revue en quelques clichés obtenus avec ce nouveau bestiau.

Le tout premier cliché. Toujours important. Pour le 400D c'était la vue vers l'Est avec le Mont Puget. Ici, guère de Mont Puget, mais vue vers l'Est depuis le Vélux tout de même !

Le tout premier cliché. Toujours important. Pour le 400D c’était la vue vers l’Est avec le Mont Puget. Ici, guère de Mont Puget, mais vue vers l’Est depuis le Vélux tout de même !

Vue extérieure. J'utilise le zoom fourni qui est le 18-135, 3,5/5,6 fourni de base, et qui donne de très bon résultats au grossissement maximum.

Vue extérieure. J’utilise le zoom fourni qui est le 18-135, 3,5/5,6 fourni de base, et qui donne de très bon résultats au grossissement maximum.

Le mode HDR m'a vite intriguée et j'ai fait un test. C'est assez convaincant : les ombres sont débouchées et le ciel n'est pas cramé. Faire attention durant l'acquisition car l'apn déclenche trois vues qu'il empile ensuite. Donc ne pas bouger durant la rafale.

Le mode HDR m’a vite intriguée et j’ai fait un test. C’est assez convaincant : les ombres sont débouchées et le ciel n’est pas cramé. Faire attention durant l’acquisition car l’apn déclenche trois vues qu’il empile ensuite. Donc ne pas bouger durant la rafale.

Zoom sur la Lune avec le 18-200 mm. Cette image est un recadrage à 100%, dont les détails ont été réhaussés sous Gimp (ondelettes). Photo prise à MAIN LEVÉE !

Zoom sur la Lune avec le 18-200 mm. Cette image est un recadrage à 100%, dont les détails ont été réhaussés sous Gimp (ondelettes). Photo prise à MAIN LEVÉE !

En basse lumière il se défends bien mieux que mon 400D, et le traitement du bruit est bien meilleur. Ici une vue sur une bougie chauffe-plat, autant dire pas beaucoup de lumière dispo. Et pourtant. 12800 ISO pour ce cliché.

En basse lumière il se défends bien mieux que mon 400D, et le traitement du bruit est bien meilleur. Ici une vue sur une bougie chauffe-plat, autant dire pas beaucoup de lumière dispo. Et pourtant. 12800 ISO pour ce cliché.

Nouveau test du mode HDR. La rue de la République à Dijon ;)

Nouveau test du mode HDR. La rue de la République à Dijon 😉

Test des capacités de macro du 18-135. Ceci est un recadrage à 100%. La photo est nette et sans bavure sur ce cliché fait à 800 ISO, sur le capuchon de protection de l'objectif.

Test des capacités de macro du 18-135. Ceci est un recadrage à 100%. La photo est nette et sans bavure sur ce cliché fait à 800 ISO, sur le capuchon de protection de l’objectif.

J’ai réellement hâte de le tester sur trépied sous un ciel nocturne, pour voir si je peux obtenir la Voie Lactée avec le mode ISO élevé. Hâte également de filmer des orages de jour afin de saisir des impacts de foudre diurnes. Hâte de faire tout un tas de choses en fait…
Voilà, désormais, mes photos seront faites avec ce beau boitier, offert amoureusement par ma moitié 🙂

Urbex à Dijon – Rendons visite à une grue

Aucun commentaire • Expédié le 20 juin 2015 à 12:22 dans PaysageUrbanité

Ma dernière exploration urbaine remonte à Septembre 2012, quand, à Saint-Nazaire, j’avais escaladé une grue portuaire.

Le manque, ainsi que la motivation de mon chéri à vouloir prendre de la hauteur comme je le faisais avant, ont fait que cette nuit on a décidé de s’attaquer à une grue, située dans un quartier pavillonnaire à Dijon, proche de l’Université.
J’avais presque oublié la jubilation de la montée de l’échelle centrale, la prise de hauteur qu’on ne remarque pas tout de suite. Et puis l’arrivé là-haut, où le panorama est saisissant.

Allez, les images !

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La flèche de la grue, qui pointe vers l’Est.

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A l’arrière, côté contrepoids.

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La nacelle située tout au sommet de la grue. J’irai m’y percher pour réaliser un panorama complet (voir plus bas)

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Vue plus générale de l’ensemble. L’ultra grand-angle est une bonheur ici !

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Depuis la nacelle, vue vers le centre-ville dijonnais. Tout à gauche, on distingue Corcelles-les-Monts accrochée sur le Mont Afrique.

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Le panorama complet depuis la nacelle. Attention, fichier lourd : 4 Mo.

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Et je termine par une vue de la cabine de pilotage. Toujours cette impression d’être dans un vaisseau spatial !