Au mois de Mars je composais ce panorama acquis au Sol 1601 de la mission Curiosity à l’aide des images Mastcam envoyées par le rover. Le seul hic si je puis dire c’est que toutes les images avaient transmises en niveaux de gris, avec une matrice de Bayer et d’horribles artéfacts dus à la compression jpeg.
Mais avec les données du Planetary Data System, j’ai pu refaire ce panorama, dénué de tout artéfacts résiduels de cette matrice. En résultent des couleurs plus naturelles, des contours plus fins. Bref, tout bénéf !
Donc voici ce panorama, remixé !
At the month of Mars, I composed this panoramic acquired on Sol 1601 of Curiosity mission with the help of pictures sent by the rover. The only problem was that the images were downlinked in greyscale, with a Bayer matrix and horrid artifacts due to jpeg compression. But, with the datas of the Planetary Data System, I was able to remake this panorama, with no artifacts due to the Bayer matrix. Resulting in more accurate colors, finer details. So : all is finally right !
So, here is this panorama, remixed !
Quelques photos de ce mois de Novembre à Bergerac. Entre couleurs chaudes et brouillard.
Et Bergerac, de nuit, dans un brouillard peu dense, mais suffisant pour créer quelques ambiances un peu sinistres.
Un panorama Navcam pris lors du Sol 1887, le 27 Novembre 2017 (soit le jour de l’écriture de cet article), où l’on voit distinctement les mesas qui bordent la partie Ouest du Mont Sharp. C’est là-bas que se dirige Curiosity, dans une vallée qui commence à être parfaitement visible.
A Navcam panoramic taken on Sol 1887, the 27th November, 2017 (so, the day this article was wrote), where we can clearly see the mesas complex bordering the West side of Mount Sharp. This where Curiosity is heading, in a valley which become more and more visible.
Curiosity est hissée sur le plateau de la crête Vera Rubin. Sa vue est sans pareille. La vue la plus spectaculaire jamais obtenue depuis la surface d’un autre monde. Ce monde, c’est Mars. Le rover a pointé sa caméra la plus puissante pour obtenir ce panorama saisissant de son site d’atterrissage au cœur du cratère Gale. Devant un paysage caillouteux, se dressent, comme les ruines d’un autre temps, les buttes Murray. A l’arrière, à la douceur contrastant vivement avec l’aspect brut de l’endroit, les dunes Namib. Tous ces endroits ont été explorés par Curiosity. Et au loin, les immenses platitudes du fond du cratère, qui se terminent par ses montagnes, qui forment des remparts, aussi haut que les Pyrénées sur Terre. Si je ne devais retenir qu’une seule image devant résumer Mars, ce serait celle-ci.
Curiosity has reached the summit of Vera Rubin ridge. The view is like no other. The most spectacular view ever taken on the surface of another world. This world, is Mars. The rover have pointed her most powerful camera to capture this breathtaken panorama of her landing site, in the heart of Gale Crater. In front of a cobbled landscape, reach, like ruins from an other time, the Murray buttes. Just behind, with a smoothness contrasting sharply with the raw look of the place, Namib dunes. All of these places were explored by Curiosity. And far away lays the deep plains of the crater, which ends with is mountains, tall as the Pyrénées on Earth. If I had to keep one image that could contains all of Mars, I would choose this one.
Curiosity est enfin arrivée au sommet de la crête Vera Rubin au Sol 1812. L’occasion de célébrer ceci avec une carte postale.
Curiosity has finally reached Vera Rubin ridge summit on Sol 1812. A good occasion to celebrate this with a Postcard.
En cette fin de soirée du 14 Août, qui fut une journée marquée par un pic de chaleur correct pour la saison (34.6°C de tx relevé à Bergerac-Roumanières, moi je dis que c’est correc’). Donc bref, la porte du salon qui donne sur le balcon était grande ouverte, histoire de faire circuler un peu de fraîcheur, tandis qu’Arté diffusait Sa Majesté Des Mouches, film qui souleva chez moi un intérêt inattendu. Sauf que.
Sauf que voilà, j’entendais un bruit de fond ressemblant à du tonnerre. Assez incrédule je me dis que c’est sans doute quelques camion ou autre qui circule. D’autant qu’il n’y avait pas de flashs dans le ciel, donc bon. Sans parler de la modélisation Arôme qui était littéralement à pleurer et ne montrait rien de spécial.
«Allons voir le radar pluie quand même histoire de.» me dis-je intérieurement, avec cet emploi de la 1ère personne du pluriel signifiant que- Rien en fait. On s’en moque, non ? Donc le radar. Et voilà le machin qu’il y a l’écran :
Et merde. Et merdemerdemerde. Qu’est-ce que ça fout là ça ? Je suis même pas préparée pour sortir là. Et c’est très électrique d’après la carte indiquant l’activité foudre.
Alors : remise de la carte SD dans le boitier, contrôle de la batterie : c’est à fond. Je choppe le trépied. Et en route. Bon, pas très loin quand même, sur un palier contre un bâtiment de la résidence, avec un point de vue pas trop moche donnant sur l’Ouest, en gros.
L’activité électrique est très « panoramique ». Ça va un peu dans tous les sens, et nombreuses sont les décharges en nappe. De ce point de vue je ne peux saisir que ce cliché, avant d’être forcée de rentrer et devoir photographier depuis le balcon (ce qui est loin d’être un inconfort).
Oui il y a un grosse goutte de flotte sur la photo. Zut ! Toutefois, observation très intéressante sur ce cliché, qui montre une décharge en nappe de grande ampleur, qui illumine toute la face inférieure de l’orage, qui présente par ailleurs une base élevée et peu consistante. Il ne m’en faut pas plus pour déduire que c’est un orage en fin de vie, et qu’il n’en n’a sans doute plus pour longtemps avant de s’évaporer. Mais tant que le potentiel électrique est là, il continuera à produire de longues décharges ramifiées. Ce qui s’avérera être le cas.