D’habitude, l’été c’est LA saison des orages en Dordogne. Et Juillet et Août concentrent l’essentiel de l’activité orageuse de l’année. Il faut dire que cette année 2016 est plutôt décevante de ce point de vue…
Toutefois, il semblerait que le ciel aie concédé à se déchirer et offrir une brève mais intense activité orageuse.
Des cellules orageuse s’étaient formées dans le Sud de l’Aquitaine (Landes, Pyrénées-Atlantique) avant de remonter en direction du Nord-Ouest, traversant les départements du Lot-et-Garonne et du Gers. Images radar tirées d’Infoclimat.
Un beau spectacle en perspective. C’est aux environs de la situation radar affichée dans la 2nde image que je me décide à décoller pour mon petit point de vue, qui n’est certes pas franchement dégagé mais offre tout de même un joli panorama sur les collines de Monbazillac.
Voici les quatre meilleurs clichés de cette soirée.
Et en bonus, image composite de trois clichés. Y a pas à dire : ça envoie !
Ensuite, au bout de 5 minutes à peine, la pluie commence à tomber, à grosses gouttes, m’empêchant de continuer la séance photo. La seule vraie frustration de la soirée… La situation au radar pluie est la suivante quand je rentre sous la pluie. L’essentiel de l’activité orageuse se déroulera ensuite sur le Lot et remontera sur le Massif-Central. L’ensemble multi-cellulaire aura parcouru plusieurs centaines de kilomètres ! Un véritable orage estival !
Cela faisait depuis longtemps que je n’avais pas proposé d’article « chasse à l’orage ». A vrai dire, depuis 2013. Ma période bourguignonne n’ayant pas été spécialement riche en terme d’activité orageuse (essentiellement diurne par ailleurs), et surtout, électrique (un seul cliché obtenu).
Avec le commencement de ma période périgourdine, c’est fini tout ça ! Déjà, 3 semaines après mon installation à Bergerac, je capture mon premier éclair lors d’un orage matinal (et la photo montre assez bien mon manque de préparation). Et 2016 a commencé vraiment fort, avec un premier orage le 2 Janvier. Et deux autres le 3. Puis un quatrième le 5. Quatre orages en moins d’une semaine, en plein hiver par ailleurs.
Le printemps arrive, et montre rapidement des signes d’instabilité assez marqués (en plus des régimes d’averses traditionnels en cette saison). Le 3 Avril, premier orage de printemps, mais qui finalement ne concernera pas trop la ville de Bergerac. TOUTEFOIS cela me permet d’obtenir mon premier cliché d’impact de foudre de l’année. Cela se terminera en pluies stratiformes, sans trop d’activité électrique. Mais : sensations.
Et, le 10 Avril…
La situation orageuse se produit sous un flux de Sud assez important. Des cellules orageuses se forment un peu partout, et quelques unes se forment sur Bergerac, avec de bons coups de tonnerre. Malheureusement, c’est du diurne, donc aucune chance d’attraper correctement un éclair, d’autant que la plupart sont intranuageux.
Ce paquet orageux s’évacuera assez rapidement en direction de Périgueux. Mais il continuera d’offrir un joli petit spectacle convectif ! La situation :
Une belle pile d’assiettes coiffe le sommet d’une tourelle convective, on appelle ça un pileus.
Le crépuscule tombe, j’essaie de photographier l’activité électrique qui illumine les cellules, mais le fond de ciel étant trop clair, et les flashs étant trop peu contrastés et lumineux, je n’obtiens rien. Ce n’est qu’avec la progression de l’obscurité que je parviens à quelques résultats, mais sur une seconde cellule (2) qui s’est vite développée sur le Limousin.
La situation semble se calmer, mais au Sud, sur le Lot-et-Garonne, se présente un troisième paquet orageux (3).
Mais au Sud, quelque chose se présente…
Très belle journée hier, très estivale. Enfin du ciel bien bleu et dégagé, permettant une magnifique mise en lumière des champs de blés. Plus de 30°C en plein après-midi. Et des orages en fin de journée, début de soirée. Une ambiance comme je n’en avais guère connu depuis longtemps.
Je me balade le long de la route, en quête de points de vues. Une région à maîtriser de nouveau, chercher les horizons dégagés, les champs de visions, les endroits où saisir de beaux panoramas.
Il y a un beau point de vue, à environ 1500 mètres. En contrebas, la vallée de l’Ariège.
(XL = 40 en chiffres romains pour les perdu-e-s qui seraient tombé-e-s sur ce blog par hasard en croyant chercher une taille de tee-shirt)
Ce Samedi 25 Juin 2012 avait lieu la 40ème édition des Rencontres Astro Gastro en Bouches-du-Rhônes (même si celles-ci se déroulent préférentiellement dans le Var, il n’y a rien à comprendre là-dedans, mis à part que le ciel nocturne est merdique dans le 13).
Nous n’étions que 4 ce soir là, mais peu importe, tant que le coeur y est. Nous débarquons sur notre site de Rians peu après le coucher du Soleil. Installation du matos, quelques observations, et premiers clichés.
A gauche, Lune à main levée sur le 130/900, directement au foyer, à droite, les postes d’observations.
Grand champs à 200 mm, mettant en valeur la lumière cendrée et quelques étoiles.
Entre le Mont Puget et la Montagne Carpiagne, réside toute une série de reliefs, dont le plus important s’appelle « Le Pain de Sucre ». Il culmine à 417 mètres, soit plus que Marseilleveyre, sommet ô combien connu des Phocéens. A chaque fois qu’il m’arrivait de passer par le Col Ricard, je voyais ce petit sommet, à portée de main, avec l’envie d’y aller.
Voici une carte pour bien s’y retrouver. J’ai mis en hautlumière le fameux relief.
Je vous offrir du rêve d’abord, en prenant le métro puis le bus. Pourtant je suis parti détendu hein.
Lever pour aller au boulot (je vous raconterais plus tard mais c’est quand même marrant : on m’a repris pour bosser à la Rue Montgrand !). Donc il est 9h quand je décide de profiter de l’heure de dispo pour aller à Notre Dame de la Garde afin de « chasser » les cellules orageuses qui arrivent de l’Ouest, à toute vitesse. Je n’ai même pas le temps de me préparer que le ciel est déjà bien encombré et parcouru de remous.
Et en un coup de métro, me voici à la Préfecture, à deux pas de Notre Dame de la Garde (bon faut quand même un peu marcher hein). Là haut m’attends une jolie vue sur les quelques cellules orageuses. Il est 10h du matin pratiquement, et il fait vraiment sombre.
Derrière le Frioul se situe une ligne orageuse qui se prolonge jusqu’en dessous du Gard (au large). Les contrastes sont vraiment très intéressants sous ce ciel orageux. Des lenticulaires se forment sur l’image de droite.