Eh bien c’est un échec !
Cela dit, c’est un bon prétexte pour aller crapahuter une nouvelle fois dans la montagne la plus importante du monde (non non, je n’en fais pas « un peu trop ») : le Mont Puget de Marseille.
Récit en images.
Il y a plusieurs chemins pour accéder à son sommet. J’ai choisi le plus long mais le moins éprouvant physiquement (ahem !). A droite, je suis arrivée au sommet, qui assez dégarni en végétation ; d’une part à cause de la nature du sol, calcaire qui est assez pauvre en eaux, et d’autre part à cause du Mistral plus important et régulier qu’en plaine, qui freine la croissance de végétaux. Constater une couche de brume sur l’horizon sous un ciel plus limpide.
Close-up sur le Massif du Garlaban qu’on distingue difficilement à cause de la brume. A droite, vue opposée, vers la Mer Méditerranée, elle aussi surmontée de cette brume. Tout en bas se situent les Calanques du Sugiton, ainsi que le parc qui va entrer dans le statut de Parc National cette année.
Close-up sur le Belvédère, un lieu que j’ai fréquenté assez souvent (crop à 100%). Notez la table d’orientation et les « bastingages ». Vue plus globale du versant Sud du Mont Puget à droite dans les lueurs de cette fin d’après-midi.
Et puis l’attente du coucher du Soleil, bien à l’abri du vent.
Mais malheureusement, point de rayon vert. Le Soleil ne parvient visuellement pas à toucher la ligne d’horizon à cause des brumes trop épaisses. Exit aussi l’idée de revoir le Canigou.
Et puis deux productions plus spéciales.
Une fusion HDR de 3 vues à 3 expos différentes (les joies du bracketing sur un reflex !). Traitement Photoshop (fusion HDR, tone mapping) et Gimp (niveaux, augmentation de la netteté, réduction, cadre).
Ainsi qu’un panoramique complet à 360° depuis le point précis du sommet du Mont Puget à 564 mètres d’altitude. Avec brièvement de gauche à droite : le Cape Canaille (falaise ocre/rouge), la vue sur la Méditerranée, l’archipel du Riou et les Calanques du Sugiton en dessous, le massif de Marseilleveyre, la ville de Marseille -noyée dans les brumes- et tout au fond la Chaîne de l’Etoile et le massif de Carpiagne.
Dans la nuit du 27 au 28 Février, la tempête nommée « Xynthia » a traversé la France selon une ligne Nantes – Lille, provoquant de nombreux dégâts, surtout sur la côté Vendéenne et Nord-Aquitaine. Elle a causé aussi de nombreuses pertes humaines (45).
La voici, assemblée à partir d’un jeu d’images disponible sur le site de la NASA et du satellite défilant MODIS.
Cette nuit c’était la pleine Lune, et pas n’importe laquelle : la plus proche de cette année. Ce qui fait que la lumière solaire reflétée par la Lune est à son maximum. Une occasion de sortir le 400D pour quelques clichés chez moi.
A l’arrière des studios…
Le Mont Puget en nocturne. 30 s, f/6.3 à 400 iso à gauche, 8 min f/6.3 à 100 iso à droite.
Puisque j’aime bien la symétrie imparfaite…
Un prétexte pour barrouder avec mon 400D. Nuit sans Lune, mais pollution lumineuse de Marseille quand même très présente, un sacré Mistral qui m’a empêché de faire plus de clichés au Belvédère ainsi que l’arrivée de nuages d’altitudes. Bref, une séance pas dans les meilleures conditions, mais j’ai pu ramener quelques belles images. Les filés d’étoiles sont tous réalisés à 400 iso, et pour 4 minutes de pose ; les clichés qui montrent des étoiles plus ponctuelles sont réalisés à 800 iso pour 30 secondes de pose. F/D 5.8 à 18 mm pour tous les clichés.
ADepuis le temps que je rêve d’en posséder un, c’est chose faite ! J’ai enfin un réflex numérique. Un Canon Eos 400D pour vous le présenter. Equipé d’un objectif Sigma 18-200. Matériel d’occasion bien évidemment (je n’aurais pas pu me permettre d’avoir tout ceci neuf).
Voici le Bestiau (oui, c’est comme ça que je l’ai baptisé, et je trouve que ça lui va bien).
Vous noterez qu’il a reçu le seau d’approbation sous forme de Triangle Jaune !
Donc avec ceci, je peux désormais faire à peu près tout ce qui est possible en photographie. A savoir temps d’exposition très court comme vraiment longs, ne plus avoir peur de monter en sensibilité (bruit qui reste assez peu sensible même à 800 iso alors qu’avec mon bridge dès 100 iso, j’en avais), le format RAW pour exploiter à fond les photos, un objectif polyvalent et d’excellente qualité, etc.
Voici mes premiers « shots », je n’ai sélectionné que les meilleurs.
A noter que l’image ci-dessus a servi surtout à tester le déclencheur souple que je me suis fabriqué, et visible en cliquant ici. Ce site là m’a bien aidé : http://www.astrosurf.com/rondi/instru/decl350d/
Donc de nouveaux horizons s’ouvrent à moi en matière photographique en ce début d’année 2010.
Et avant tout, merci ! Car cette année 2009 est la première année complète qu’effectue mon blog, et celle-ci s’est plutôt bien passée. Je tiens donc d’abord à remercier les visiteurs réguliers ou occasionnels (ou nouveau) pour leur passage -même bref- sur mon site. En effet, je termine cette année avec 27 025 visites (moyenne globale de 75 visites/jour), contre 1 851 pour 2008 (même si la mise en ligne du blog date de Mai 2008 et que le décompte des visites a débuté courant Septembre).
Avec plusieurs pics d’activité pour 2009, en commençant par l’épisode neigeux du 7 Janvier sur Marseille, puis la magie des nuages noctulescents que je n’aurais jamais pu voir si je n’avais pas été à Rotterdam. L’incendie du massif du Sugiton le 22 Juillet aura été traduit ici une grosse activé (c’est à ce jour l’article le plus consulté avec presque 9000 visites à lui tout seul, pic le 23 Juillet avec 4460 visites). Surprise avec mon article pour télécharger du contenu sur Deezer, qui est malheureusement caduque. Mes pages martiennes sont également souvent consultées.
Mon site « Marsrovers Images », que j’ai passé à la version 4 lors de mon séjour à Rotterdam, aura été un sympathique moment.
Voilà pour cette -rapide- rétrospective des moments forts de ce petit blog, mais je crois utile de le montrer.
En espérant une année toute aussi riche en événements, chose dont je ne doute pas, je vous souhaite de passer une excellente année 2010.
Bien cordialement,
Damia Bouic.