Juste une image qui rassemble un lot de 4 images du service MODIS de la Nasa, montrant l’Europe et le très bel enroulement dépressionnaire sur l’Atlantique, juste en face du littoral.
On peut y voir aussi la remontée de poussières sur la Mer Méditerranée grâce au Sirocco, qui a sévit également sur Marseille.
Au juste, si on voit des genre de coupures nettes dans l’image, cela vient de la technique d’acquisition du satellite. En effet, celui-ci est en orbite basse et balaye la surface de la Terre, un peu comme le ferait un scanner. Sauf que les nuages bougent, et donc des décalages apparaissent entre deux bandes (qui correspondent en fait à la trace d’une orbite).
Histoire de démystifier un peu ce coin de Provence, où le Soleil ne brille pas tout le temps sur le fond de ciel bleu azur.
D’abord une macro, avec mon insecte favori
Et puis de la météo donc. Avec dans la nuit de Samedi à Dimanche des brumes maritimes qui sont arrivées, créant toujours cette ambiance un peu particulière.
Sur cette image, les astronomes reconnaîtrons facilement Cassiopée.
Et puis dans l’après-midi de Dimanche, une cellule pluvieuse s’est formé sur le large et a défilé à l’Est, à cheval entre le Var et les Bouches-du-Rhône.
Après son passage, de façon assez étrange, des nuages bas sont arrivés et ont peu à peu masqué le paysage. Les températures ont aussi chuté de presque 10°C en l’espace d’une à deux heure. Les nuages bas ont crée un véritable plafond dans lequel baignait toutes les collines de Luminy, dont le Mont Puget et la Montagne Carpiagne.
Donc voilà, la Provence, c’est aussi ça : un temps digne du Nord :D. Mais bon, c’est plutôt spécifique au littoral.
Eh bien c’est un coucher de Soleil que je ne serais pas prêt d’oublier ! Le genre de beauté que seule la nature peut générer et proposer comme spectacle.
Tout commence lorsque je sors du restau U (où je bosse le soir, à la caisse, bonsoir, ça fera 2.90 €, voilà, merci, bonne soirée, bonsoir, etc. enfin, vous voyez le topo). Et donc j’aperçois le Soleil éclairant d’une lueur orangée le paysage, avec des cirrus un peu partout. Je me dis que c’est l’occasion de rester un peu, et de grimper en haut d’uns des escalier latéraux du bâtiment C en pleine rénovation histoire d’avoir un bon point de vue. J’ai oublié de préciser que Le Bestiau était avec moi.
Donc, j’arrive là haut et je commence une première série de cliché, sur le Couchant. Belle lumière.
Un peu partout, des nuages lenticulaires sont présent, ceux-ci se forment systématiquement en cas de Mistral conjugué aux nuages d’altitude. J’en surprend près du Mont Puget.
Et direction Nord. Tandis qu’à l’Ouest, les choses s’agitent.
Et le spectacle commence ! Le dentelles de feu se tissent dans le canevas céleste. Les couleurs du ciel se magnifient.
Il en faut peu pour que les délicates draperies s’enflamment, chose qui arriva !
Un coup d’oeil vers le SO, avant de revenir au NO, où se joue la scène.
Je fais une série de clichés pour obtenir une vue panoramique large sur la scène (assemblage Hugin, traitement Gimp).
Rien ne semble pouvoir éteindre le brasier, pas même le Mistral qui souffle pour tenter de se faire remarquer. Las ! (image HDR, fusion de 3 images bracketées à -2, O et +2 eV, fusion dans Gimp et tone mapping Photoshop)
Puis finalement, le Soleil source des flammes, s’en va plus loin sous l’horizon, privant peu à peu les draperies de leurs couleurs rouges.
Quels magnifiques instants, avec un crépuscule comme j’en ai rarement vu.
Pour terminer, une photo datant du même jour, mais prise à 16h00 environ, montrant le ciel voilé et le Mont Puget (un assemblage panoramique de 3 clichés verticaux à 18mm de façon à obtenir un très grand angle, faux bien évidemment). Léger tone mapping.
Un groupe de cellules orageuse s’était formé au NO de l’Etang de Berre, et s’est doucement dirigé vers le Cité Phocéenne. Assez photogéniques au départ, les cellules sont descendues progressivement, avant que des stratus orageux n’envahissent le ciel et masquent les tourelles convectives illuminées.
Trois photos de cette petite soirée « surprise » qui me permet de faire mes premiers clichés orageux avec le Bestiau (mon Canon EOS 400D, s’il est besoin de le rappeler).
Dans l’après-midi qui a suivi à la nuit de brouillard que j’ai eut à Luminy, le ciel s’était rapidement dégagé pour être d’un bleu limpide, dans une ambiance douce très printanière. Et pourtant j’étais assez loin d’imaginer ce qu’il était en train de se produire en ville et plus spécialement sur la rade de celle-ci.
En fait : une véritable nappe de brouillard s’est répandue depuis la mer Méditerranée vers Marseille, produisant une véritable mer par dessus la mer. Olivier Galléa, membre d’Infoclimat, comme moi, mais plus ancien, pas comme moi, était là pour prendre quelques clichés de ce phénomène remarquablement rare pour la région. Il m’a confié ses images et m’a autorisé à les publier ici.
J’ignore encore précisément les conditions qui ont pu conduire à la formation d’un brouillard durable à Luminy -et à Marseille d’une façon générale- mais le phénomène est suffisamment rare pour être souligné et mériter un article.
Donc déjà en début de journée, il pleuvait, et la nuit précédent les nuages bas qui venaient du Sud « léchaient » le fond du vallon de Luminy, créant des brouillards très temporaires. Quelques images du milieu de matinée montrant le phénomène au grand jour. Notez l’épaisseur du brouillard, assez peu commun ici.
Et puis le soir même, après une journée pluvieuse et brumeuse, je remarque l’apparition du brouillard, de plus en plus dense. Vue depuis ma fenêtre. Image prise sur les 23h30 environ. A droite, image une demi-heure plus tard, qui montre bien la densification du phénomène. Je constate que la densité n’est pas uniforme et que celle-ci donc varie. Je repère sur les images satellites que nous sommes dans un flux de Nord, donc à priori, l’influence maritime est hors de cause.
Ensuite, je décide de prendre le Bestiau (mon reflex 400D MTLMSF), pour aller capturer quelques ambiances dans le campus universitaire de Luminy.
Le brouillard n’est plus aussi dense. Mais il est toujours bien présent.
Ces projecteurs halogènes que je déteste tant me permettent tout de même d’obtenir quelques belles vues.
Et sur le chemin du retour, le brouillard regagne en densité.
A droite, une vue depuis le haut de l’escalier extérieur du bâtiment B, vue vers le Nord, en direction de la fac de sciences.
Vue panoramique depuis le haut de l’escalier du bâtiment A, centrée sur le NO.
Enfin, le lendemain matin. Le Mont Puget sort de ses nuées. La journée sera sous le signe du Soleil et du grand ciel bleu (ainsi que d’une douceur bien agréable).