Tout d’abord, je me devais de vous montrer mes premières habitations, à commencer par mon fortin, bâti au pied d’une montagne. Il s’est avéré être un très mauvais choix car très peu d’animaux dans le coin, enfermement et confinement. J’avais commencé une belle mine mais j’ai du tout abandonner.
Le voici, très mal fichu, fait un peu à l’arrache avec de la cobble bien brute, et des portes de barrières pour protéger. Le truc c’était que les monstres pouvaient quand même pénétrer par le dessus, me faisant perdre du temps.
L’entrée de la mine, bien protégée cela dit. Et une vue de mon intérieur. A chaque fois que j’y rentrais, j’avais droit à un creeper ou un zombie, car mal éclairé.
Et puis l’autre fortin, que j’ai construit au sommet de la même montagne. Mauvaise idée aussi car trop isolé, surtout quand il s’agissait de descendre en forêt chercher du bois, explorer et chasser. J’ai failli me perdre un bon nombre de fois. Cobble omni-présente, douves et trous pour tuer les monstres qui apparaissent la nuit. Depuis le sous-sol j’avais creusé une mine, en diagonale, qui m’a conduit au pied de la montagne, me procurant un passage sécurisé, dont la sortie est visible sur la troisième image.
C’est finalement dans le désert, à deux pas des forêts que je me suis établie dans ce que j’appelle depuis le Cabanon. Le voici (après avoir construit un cabane en cobble bien rustre).
Aménagements plus élaborés. Construit sur pilotis avec de l’eau en dessous me protégeant des monstres et surtout des araignées qui peuvent grimper sur les murs. Des arbres au sommet car ici les chaudes journées d’été peuvent être étouffantes. Vue sur les cultures de blé, avec des cactus en guise de protection (car les barrières en bois sont un peu coûteuses à produire).
On est pas bien là, observant le coucher du Soleil sur les montagnes de l’Ouest ?
Voilà, j’ai terminé la construction mon nouveau cabanon, plus vaste, mieux aménagé, plus sécurisé contre les monstres aussi. Une vraie zone de plantations aussi pour y cultiver du blé. De larges baies vitrées pour contempler le paysage, mais surtout bien repérer les monstres si jamais je tente une sortie nocturne.
Donc j’ai mis une clôture, pour empêcher les monstres de se présenter devant moi de jour, et aussi pour protéger les cultures, très fragiles (si on marche sur un cube de terre labourée ou plantée, faut tout recommencer). Noter que ma construction est juchée sur des pilotis, au dessus d’un plan d’eau, rendant à priori mon cabanon imprenable. A droite, vue sur les lignes de blé qui sont en train de pousser doucement sous le Soleil. A noter sur la toit de mon cabanon une petite fantaisie : j’y ai fait pousser des arbres. Cela assurer un couvert végétal qui n’a pas d’autre utilité que de s’abriter de la pluie (à vérifier, cela fait des semaines qu’il n’est pas tombé une goutte de pluie). Et puis cela me permet d’avoir une réserve d’arbres rapidement accessibles pour avoir du bois.
Les aménagements intérieurs. C’est spacieux, lumineux, douillet quoi. Vue depuis le toit-terrasse-bosquet à droite.
A part ça, j’ai pu me fabriquer une boussole et une carte. Avec ça j’espère ne pas me perdre lors des prochaines campagnes d’explorations.
Voilà, sous la pression la motivation d’un ami qui s’était mis à Minecraft depuis quelques temps, j’ai décidé de m’y mettre à mon tour. Cela fait environ 3 semaines.
Alors c’est un jeu vidéo vraiment particulier. Il n’y a pas vraiment de quêtes, ni d’achèvements, ni même de finale. Le but dans ce jeu est de vivre. Enfin tout d’abord de survivre. Bon, ceux qui connaissent le jeu, peuvent sauter quelques lignes.
Il y a deux modes de jeu : le mode créatif et le mode survie. J’ai fait deux mondes : un dans lequel je joue en créatif, et un autre en survie. Le créatif est intéressant pour se faire avec le jeu, nous avons des ressources illimités, le pouvoir de voler, une certaine invicibilité, etc. Bref, c’est un peu comme si le jeu était totalement déverrouillé, nous permettant d’y faire ce que l’on veut, notamment des structures qui sont juste limitées par les capacités de création du joueur.
Mais le mode survie est nettement plus passionnant. Pourquoi ? Parce que nous arrivons dans un monde hostile, où tout est à créer. Nous n’avons rien au départ, juste les mains pour commencer à récolter du bois. Puis on peut se faire un atelier pour concevoir soit une épée, une hache, une pioche, etc. La nuit tombe aussi vite que dans le mode créatif. Sauf que nous sommes loin d’être invincibles. La nuit c’est le monde des ténèbres, qui est arpenté de monstres tous plus vicieux les uns que les autres. Il faut trouver refuge, de préférence dans un creux de falaise, que l’on aura pris soin de creuser pour s’y aménager son premier petit nid douillet. Et les jours se succèdent, rapidement. Minerai de charbon, bois, torches, four, coffre, portes, pioches, épées, armures, etc. Un grand nombre d’objets indispensable à une bonne survie.
Mon monde en mode survie se nomme « Satrinia », en référence à cette Lune terrestre que j’avais imaginé gravitant autour de Saturnia, dans un système solaire fictif localisé autour d’une étoile à quelques 170 années-lumières de la Terre. Bref, je m’égare, je m’égare aux morilles. Minecraft donc. J’avais suivi très attentivement les tutoriels de Fanta, sur Youtube, qui sont tout simplement EXCELLENTISSIMES : C’EST ICI !!!
Donc, retour sur Satrinia. Je documenterais plus tard mon premier point de chute avec le fort que j’avais établi au pied d’une montagne et partir duquel j’avais creusé une mine dans son intégralité. Mais ça a été une perte de temps. J’ai donc décidé de déménager au sommet de cette montagne pour y construire un nouveau fort, plus spacieux, et protégé des monstres. Seul hic, un cruel défaut de ressources naturelles. J’ai donc fait un tunnel de minage qui descendait au coeur de la montagne, jusqu’à déboucher sur son flanc, en forêt. Ce qui s’est avéré être un bon plan ne le fut pas à la longue. Descendre, faire un peu de forêt pour chasser, en évitant de se paumer !!! Et puis revenir avant que la nuit ne tombe, assez long. C’est ainsi que me vint en tête l’idée de me faire un cabanon, dans la zone sablonneuse de mon monde, à quelques encablures de ma montagne. Pour le moment il est assez fruste mais je compte bien construire quelque chose de meilleur, notamment depuis la découverte d’un gigantesque réseau de grottes et de cavernes vers ce que je prend comme étant le Sud.
Donc place aux images, avec quelques captures d’écran du jeu, montrant le Cabanon, et puis aussi un champignon géant que j’ai aménagé (si jamais je me fais démolir mon cabanon par un Creeper par exemple, monstres ayant la fâcheuse habitude de chercher à vous faire un câlin et qui explosent à votre contact, très marrant).
La maison-champignon à gauche, le Cabanon à droite (même s’il est en pierre, faut parer aux zombies qui s’enflamment le jour venu). A droite, mon -confortable n’est-ce pas ?- intérieur. Une échelle pour aller sur le toit-terrasse. Le lit, élément crucial, qui vous permet d’une part de ne pas avoir à attendre que la nuit passe, et d’autre part qui permet de fixer un point de « spawn » ; si jamais on meurt, on réapparaît au dernier endroit où nous avons dormi.
Vue depuis la terrasse. A droite, deux Endermen rencontrés lors de l’exploration de cet immense réseau de cavités. Assez inoffensifs au demeurant, si vous vous amusez à les trouver du regard, ils vous regardent aussi, et au bout d’un petit temps, s’ils vous fixent trop, ils vous téléportent dans un autre lieu de votre monde, totalement dépouillé de vos affaires. Un coup à devoir tout recommencer si vous n’arrivez plus à retrouver votre base.
Enfin ! De la lave ! Cela veut dire que la bedrock n’est plus très loin, avec à la clé des gisements de redstone, d’or et de diamants. Eléments importants qui permettent pas mal de choses.
Je tenterai de faire un point régulier sur l’évolution ma vie sur Satrinia.
Je termine sur cette vue faite sur Les Mondes Obscurs, mon monde en mode créatif. J’avais entamé la construction d’une église, désormais terminée. Je ferais une nouvelle capture plus tard. La beauté du pixel.