Récemment, deux de mes images montrant la Terre cerclée d’anneaux a fait l’objet d’une citation dans un article consacré sur le site Badastronomy. Vous pouvez trouver cet article en allant sur http://blogs.discovermagazine.com/badastronomy/2009/12/21/the-rings-of-earth/ .
Mais comme c’est en anglais, et que je trouve cet article excellent, je vous en propose la traduction dans la langue de Molière.
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Depuis quelques temps, vous avez du probablement voir cette très intéressante vidéo. Elle montre à quoi ressemblerait la Terre si elle avait des anneaux identiques à ceux de Saturne !
C’est une idée très sympathique, et cette vidéo est devenue rapidement virale quand celle-ci fut publiée il y a quelques semaines. Et bien sûr je suis pour ce qui pourrait favoriser de l’intérêt des gens pour l’astronomie.
Mais le perfectionniste qui est en moi ne peut résister à l’envie de pousser l’idée un peu plus loin. Cette vidéo est très précise, d’aussi loin qu’elle le peut, détaillant la géométrie des anneaux et les différents angles de vue. Mais ça pose des hypothèses qui, dans la réalité (si l’on peut dire une telle chose), donnent envie d’être explorée plus profondément. Note : beaucoup de spéculations de ma part, basées sur mes connaissances en astronomie et sur un certain nombre de lectures que j’ai pu avoir sur les anneaux. Il ne faut pas prendre ceci comme parole d’Evangile (je ne prendrais jamais quelque chose comme parole d’Evangile) ; à part le fait de prendre ceci comme un jeu de réflexion.
Premièrement, la Terre peut-elle avoir des anneaux ? Bien évidemment ! La façon dont Saturne (ou les quatre autres planètes géantes) a eut ses anneaux est peu claire, mais il y a plus d’un mécanisme pouvant en créer. Une petite lune pourrait être heurtée par un astéroïde ou une comète, la fragmentant. Un impact sur la Terre elle-même, si il est suffisamment gros, peut créer des anneaux (l’impact qui a formé la Lune il y a des milliards d’années a pu probablement y parvenir). Ça pourrait craindre un peu pour nous, évidemment. Encélade, la Lune de Saturne possède des geysers qui peuvent réalimenter les anneaux A et E de la planète (évidemment, il s’agit plus d’un re-remplissage que de la vraie création de ceux-ci).
OK, donc la Terre peut avoir des anneaux. Mais tiendraient-ils ? C’est une question intéressante. Les anneaux de Saturne sont fait de glace, mais à 1.4 milliards de kilomètres du Soleil, où les choses sont froides. A la distance de la Terre, les petites particules de glace seraient instantanément détruites par la lumière solaire (la lumière normale pourrait aider a sublimer la glace du solide vers du gaz, et les rayons UV pourraient briser les molécules entre elles). Donc si les anneaux de la Terre étaient fait de glace comme ceux de Saturne il disparaîtraient assez rapidement, certainement sur une échelle plus courte que l’âge de la Terre.
Si les anneaux de la Terre étaient constitués de roche il pourraient tenir plus longtemps. La pression du rayonnement solaire serait une chose essentielle à prendre en compte pour les particules les plus petites (penser qu’elle pourraient être contenues entre des particules plus grosses qu’elles) … aussi bien que les perturbations gravitationnelles induites par le Soleil et la Lune. Pour être honnête c’est un peu au dessus de mes compétences pour calculer ceci (et il semble que la stabilité à long terme soit un vrai problème), mais supposons que les petites roches et autres débris aboutissent finalement à donner à la Terre un système d’anneaux. Est-ce que ces anneaux auraient le même aspect que sur sur la vidéo?
Ben, oui et non. Ils seraient suffisamment lumineux pour être visible la nuit. La glace est très réflective, c’est une des raisons pour laquelle les anneaux de Saturne sont aussi brillants. La roche est plus terne, donc les anneaux de la Terre ne seraient pas aussi lumineux. Mais la Lune est faite de roche relativement sombre, et pourtant elle est incroyablement lumineuse dans le ciel nocturne. Il est donc bon de supposer que les anneaux puissent être très évident de nuit.
Une chose un peu plus intéressante : les anneaux auraient un aspect différent selon que vous les verriez éclairés du dessus ou bien par en dessous. La lumière solaire vue au travers d’eux serait rougie si les anneaux étaient poussiéreux, comme le coucher de Soleil est rougeoyant s’il y a de la brume et de la poussière en suspension dans l’atmosphère. Les anneaux de Saturne montrent un visage vraiment différent quand Cassini prend des images montrant leur côté non-éclairé. Donc en été les anneaux auraient une apparence éclairés de dessus par le Soleil, et différemment en hiver quand on observerait leur côté non-éclairé.
Seraient-ils visible en plein jour ? Je le pense, comme la Lune est aisément visible durant le jour. En étant plus proches et plus larges, ils devraient être suffisamment brillants pour parvenir a être plus lumineux que le ciel lui-même.
Que dire à propos de la structure? Dans la vidéo ils ont simplement pris les anneaux de Saturne et les ont transposé sur la Terre. Mais cela n’est pas tout à fait vraisemblable, à cause des divisions.
Les anneaux de Saturne ne sont pas un simple un disque, mais ils sont en fait constitués de milliers d’anneaux séparés. La grosse séparation noire dans les anneaux est nommée la division de Cassini, découverte par l’astronome Giovannu Domenico Cassini au XVIIème siècle. La lune Mimas est responsable de cette division ; toute particule qui est en orbite dans la division de Cassini met moitié moins de temps qu’en prend Mimas pour le faire, est c’est connu pour être un phénomène récurrent (appelé résonnance). Cela évacue les particules de cette région, creusant une division. Les autres divisions dans les anneaux sont crées par la résonance d’autres Lunes, pendant que d’autres plus proches sont dues à de petites lunes dans les divisions qui nettoient gravitationnellement les particules les plus proches.
Donc les anneaux de la Terre seraient substantiellement différents que ceux dans la vidéo. Il ne pourrait pas y avoir autant de divisions majeures dans les anneaux, ou il y en aurait un nombre de plus petites et plus élevé (qui seraient facilement visibles depuis le sol). Les couleurs seraient différentes également.
Comment cela affecterait-il la vie sur la Terre? Ils seront bien plus que de sympathiques particularités. L’ombre qu’ils projettent pourrait changer la quantité de lumière arrivant au sol ; dans l’été de hémisphère Nord l’ombres des anneaux serait projetée sur l’hémisphère Sud (où il y aurait l’hiver), et vice-versa. Cela signifie que l’hiver sur les deux hémisphère pourrait être singulièrement plus froid. La végétation devra s’adapter à une lumière rendue moins disponible. La véritable diminution de la lumière devrait déprendre de la largeur et la densité des anneaux aussi.
Les observations astronomiques visuelles seraient pas mal influencées. C’est déjà difficile d’observer quand la Lune est là, mais imaginez un ciel parcouru d’anneaux ! Il serait en fait difficile d’observer les étoiles si vous vivez à des latitudes où les anneaux occupent une bonne partie du ciel. Je me demande comment les légendes et les mythes auraient pu changer sur Terre ?
Et les anneaux de la Terre devraient certainement affecter le voyage spatial. Ils seraient un danger majeur pour le vol spatial ; vous ne voudrez pas vraiment plonger au travers d’eux a plusieurs kilomètres par seconde à moins que l’aération soit quelque chose que vous aimiez. Ensuite, les anneaux seraient localisés dans l’endroit le plus défavorable possible : l’équateur terrestre. C’est la meilleure place pour mettre des satellites -ils sont plus facile à lancer depuis l’équateur (vous prenez avantage de 1600 km/h grâce à la rotation de la Terre) et c’est l’endroit où vous voulez placer des satellites géostationnaires pour la météo et les communications. Un bon nombre de satellite d’observation astronomique (et sans doute d’espionnage) sont sur une orbite polaire, mais vous ne voudrez pas une nouvelle fois les faire plonger au travers des anneaux deux fois par orbite. Les débris spatiaux sont déjà un gros problème avec tout ce qu’il y a en orbite, alors avoir des milliards de particules ne nous aiderait pas vraiment !
Cela dit les anneaux de la Terre seraient impressionnants, adorables et « éthérés » mais a prix terrible : l’astronomie et le voyage spatial. Je suis sûr qu’il existerait plusieurs façon d’envoyer des fusées malgré tout -de grands coussins absorbants autour des fusées, peut-être – mais cela viendra avec son prix de masses importantes, ce qui fait qu’atteindre l’orbite est plus difficile.
Donc l’un dans l’autre, il est amusant de penser à ceci, et remarquable de simuler et de voir véritablement ceci en animation -quel vision cela pourrait-ête !- mais après tout, je préfère la Terre telle qu’elle est.
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Je remercie Phil Plait de Badastronomy pour m’avoir laissé traduire son article.
Voilà, je n’ai pas pu résister, il me la fallait, et je l’ai eut.
La nouvelle souris d’Apple qui promet l’apport du multitouch sur un pointeur physique (un peu comme l’iPhone ou le trackpad des derniers Macbook et Macbook Pro).
Donc l’emballage ouvert. On remarque direct le contraste un peu vif entre le carton brut et le boîtier de la souris, un peu comme un écrin. A droite, le boîtier en plastique qui montre un très beau niveau de finition.
Une fois le boîtier ouvert, on découvre un double fond avec un tout petit manuel traduit en plusieurs langue dont le français bien évidemment.
Et la Magic Mouse. Sur les images du site d’Apple, on voyait pas que le dessus était en fait transparent avec le dessous couleur blanche. Le dessous n’est ni plus ni moins que de l’aluminium. Partie brillante + Alu, la formule désormais obligatoire chez la firme à la Pomme. Un très bel objet sans conteste !
Voyons voir en dessous. Avec à gauche la base avec deux patins -en Teflons- sans doute. Vers l’avant de la souris, le trou pour le capteur laser, et l’interrupteur on/off. Vers l’arrière, le clip servant à ouvrir le compartiment des piles.
Et la Magic Mouse ouverte, avec les 2 piles offertes. Simple et clair. J’ai un jeu de piles rechargeable lorsque celles-ci arriveront à leur terme (vu la consommation de l’appareil, je peux espérer tenir un certain temps avec).
Cette souris ne fonctionne pour l’instant qu’avec un macintosh tourant avec Mac OS 10.5.8 ou Mac OS 10.6.1. Apple propose une mise à jour pour que cette souris marche pleinement.
Une information à l’usage de ceux qui auraient installé le logiciel USBOverdrive. Veillez à le désinstaller complètement du système (du panneau des Préférences Système, le logiciel dans Application, et un fichier placé dans « [votre disque de démarrage]/Système/Extensions/ » nommé USBOverdrive.ext ou un truc comme ça). Sans quoi vous vous retrouverez dans la même situation que moi, avec un panneau de préférence classique ne proposant pas les options de cette souris.
Elle s’avère être d’une redoutable efficacité dans le défilement dans n’importe quelle fenêtre où y a du contenu à scroller. Pour ce faire, il suffit de faire glisser le doigts sur la surface, peut importe où il peut être. On oublie vite qu’il n’y a qu’un seul bouton tant la détection des doigts selon leur place est redoutable pour identifier un clic droit d’un clic gauche. La vitesse de déplacement du pointeur à l’écran s’ajuste en fonction de la vélocité que l’on applique à la souris. Ainsi, si l’on donne un coup sec, le pointeur peut parcourir tout l’écran, et si l’on va plus doucement, celui se déplace de façon plus précise. Il faut espérer qu’Apple propose une mise-à-jour pouvant étendre les fonctions de cette souris à un vrai multitouch pouvant fonctionner comme celui de l’iPhone (3, 4 ou 5 doigts, pincer pour zoomer, etc.).
Voilà, il faut que je m’habitue un peu à l’usage d’une souris car jusqu’à présent, je n’utilisais que mon trackpad.
J’ai pris le temps de scanner les photos qu’il me restait afin de pouvoir les disposer sur ce blog. Il y a moins de photos cela dit, et la plupart partiellement voilées à cause d’une « fuite » de lumière dans le boîtier au niveau de l’enrouleur, défaut que j’aurais remarqué bien trop tard.
Pose B sur le bus 21 de Luminy, et mammatus à droite depuis Martigues.
Lors d’une nuit d’observation avec un ami sur le site de Riboux, sur la Sainte Baume, à l’Est de Marseille, deux suivis en parallèle pour saisir la Voie Lactée. Clichés traités pour enlever une partie du gradient lié à une pollution lumineuse bien visible au bout des 4-5 min de pose (et avec 200 iso je le rappelle). A gauche la région du Cygne, à droite la région de l’Ophiucius au dessus du Sagitaire, dont on voit quelques étoiles tout en bas.
L’éclipse partielle de Mars 2006. Image en afocal à gauche et setup à droite (mon 130/900 sur sa première monture, une EQ-2).
Séjour lors de ma Première Année à Barcelone, une ville que j’ai vraiment bien apprécié. Intérieur du Musée d’Art Contemporain à gauche, un vitrail d’une église de l’architecte Antonio Gaudi, et le Musée d’Art Moderne à droite.
Ci dessous, la Pedrera, maison de Gaudi également.
Et pour terminer, deux panoramiques impossibles à relier sans avoir recours aux technologiques numériques.
Luminy avec le Mont Puget à droite (encore lui????).
Et Barcelone de nouveau, pris depuis le parvis du Musée d’Art Moderne.
Un certain nombre d’années avant que je me mette à faire de la photo avec mon appareil photo numérique -Kodak Easyshare ZD710- j’utilisais, de façon plus ou moins intensive, un solide reflex argentique que voici :
Un Prakitca MTL-3, fabriqué en Allemagne de l’Est, entièrement manuel, la seule pile électrique servant à alimenter le « spot » de mesure de l’exposition (les eV comme on dira plus tard). Muni d’un objectif Pancolar 50 mm, de qualité somme toute correcte. Je me souviens avoir du le réparer car le diaphragme était défectueux (il ne voulait plus s’ouvrir ni se fermer). J’ai oublié de préciser que j’ai eut cet appareil pour pas un rond car je l’ai déniché dans un carton, dans une décheterie, avec mon père. Déposé sans doute là pour que d’autres puissent en profiter.
C’était en 2004. Dès que j’estimais l’appareil prêt, j’ai acheté deux premières pellicules, du film Fuji 200 iso. Type de film que j’ai pris l’habitude de reprendre par la suite, même si ça me provoquait des photos assez granuleuses.
Lorsque j’envoyais mes films à développer au labo, je demandais à avoir une contrepartie sur CD-Rom, de façon à pouvoir exploiter mes photos.
Je vous propose ici une sélection de quelques photos.
Première pellicule, avec une vue depuis la fenêtre de ma chambre, chez mes parents.
Un « halo » solaire, à peine visible ; et encore jusqu’à ce jour ce que je considère comme mon meilleur cliché de foudre (une de mes principales motivation dans cet appareil étant la photographie des phénomènes naturels).
Je jette un oeil depuis la fenêtre du train corail reliant Bordeaux à Marseille (lieu de ma future installation). A droite, un coucher de Soleil depuis les hauteurs SE de Martigues.
Chez mon grand-père
Fin de la 2nde pellicule.
3ème film, le panneau de mon lycée, fin du mois de Juin, le bac en poche (remarquez un triangle jaune collé dessus ; il y est encore actuellement).
Rien d’autre d’intéressant sur cette pellicule, passons à la 4ème, avec une seule photo réussie d’éclair d’une campagne de chasse à l’orage « immobile » durant l’été 2005. Je précise que je suis encore chez mes parents, en Dordogne près de Bergerac. Mais en Septembre, je fais mes bagages pour Marseille où je commencerais ma 1ère années à l’Ecole des Beaux-Arts de la ville.
5ème film. Les deux premières photos étant prises sous le ciel périgourdin, avec à gauche une tentative de champ profond en parallèle de 130/900, 4 minutes de pose. Et à droite une photo d’éclair d’un bel orage d’Août.
Ici, une photo à Marseille, dans mon école des Beaux-Arts, le jour de l’éclipse partielle de Soleil du 3 Octobre 2005, montrant une myriade de croissants solaires au maximum du phénomène. On entame la 6ème pellicule à droite avec une vue sous filtre solaire du maximum de l’éclipse. C’est petit, très petit.
Toujours lors de l’éclipse, j’ai photographié le Mont Puget, relief marseillais avec lequel je vais avoir une longue histoire. Et à droite, la mer Méditerranée vue depuis le Belvédère du parc du Sugiton, lors de mon tout premier passage dans cet endroit.
Il me reste d’autres photos, mais celle-ci ne sont pas sur support CD. Je n’ai que les photos papier, et les négatifs. Je pense prochainement m’en charger.
En espérant que cela vous aie plus.
Mais tout d’abord le vallon de Luminy en anaglyphe et son campus, avec la Montagne Carpiagne à gauche et le commencement du Mont Puget à droite.
Et le Mont Puget lui-même :
Et puis Carpiagne, moins réussie cela dit (oui, le fichier s’appelle « Sugiton » parce que la route que l’on voit sur l’image passer par un col nommé de cette façon).
Réalisé entièrement avec Inkscape 0.47pre3