La première fois que je t’ai vu je m’en souviens
Comme si c’était hier, entrevue en deux pins,
Lors d’un mois de Mai désormais lointain.
Je me suis follement rapprochée de toi
Dans le but inavoué d’atteindre ton toit,
Sans succès, dans l’Automne commençant.
Mais je ne perdis pas pas l’espoir,
D’un jour me hisser sur ton perchoir,
Et me sentir ainsi plus grande.
Tu te joua de moi une seconde fois,
Me faisant courir à en perdre la foi,
Mais mon obsession restait intacte.
La troisième fois, lors d’un chaud Mai,
Je pus finalement te dominer :
Nous avons pu ainsi passer à l’acte.
Et je vécus à tes pieds, te jurant
Honneur et fidélité, au fil des ans.
Une relation merveilleuse, un peu folle.
Quelque fois je te délaissais,
Avec d’autres je m’épuisais,
Mais rien n’y fit : tu restes mon idole.
Que ce soit dans la morsure du froid,
Ou dans le Mistral Roi,
Ou dans la chaleur étouffante.
C’est désormais toi que j’admire,
Et dans l’Azur je te mire,
Au dessus d’une ville tremblante.
Comme vous le constatez, quelques changements esthétiques sont intervenus sur ce blog. Désormais ce n’est plus le noir qui prédomine mais le blanc. Au lieu de halos sur les caractères, j’ai mis de l’ombre pour ajouter un peu de relief (attention, ceci n’est pas visible sur de vieux navigateurs). La navigation a été rendue un peu plus évidente, et j’ai ajouté dans le pied de page les archives mensuelles, disponibles depuis la création du blog. Et même si je suis totalement réfractaire à l’usage de Facebook, sachez que j’ai placé un bouton de partage pour ce réseau social, ainsi que deux autres bien connus (Twitter et Google+).
J’espère que cela améliorera votre navigation, et que vous appréciez les petits changements.
L’an 2012 est là ! Une nouvelle année se profile face à nous. Le premier sol que je foule en ce 1er Janvier 2012 est celui, enneigé, de Saint Léger les Mélèzes. La ferveur nocturne étant passée, nous décidons d’aller à Prapic pour une petite rando dans de la neige encore très bien préservée.
A gauche, vue sur la petite mer de nuages, depuis St Léger. A droite, le village de Prapic, tout au fond de la vallée du Valgaudemar. Village qui a conservé un caractère authentique.
(De nouvelles signatures accompagneront mes photos pour cette année 2012. )
Nous sommes dans l’ombre de la montagne, mais plus pour longtemps.
Deux forces qui s’exercent dans la Nature : le vent à gauche, sculptant de fines rides de neige, et la tectonique des plaques à droite qui fait se soulever et chevaucher les roches, les recourbant, les pliant comme du vulgaire caramel mou.
En ultra-large !
Notez à gauche les arbres couchés : c’est le fait d’une avalanche. Une autre force tout aussi puissante. A droite, nous arrivons près d’un énorme rocher qui est en fait le « tombeau du poète ». L’entrée du tombeau est invisible car sous la neige.
Que celle-ci soit la meilleure possible et fructueuse.
Un point sur les statistiques de l’année passée. Je termine avec 20 753 vues du blog (pages, articles, catégories et accueil confondus).C’est un peu moins que l’an passé, mais il y a une régularité plus nette des visites pour cette année. La moyenne est de 57 visites par jour. L’article le plus lu en 2011 fut Rotterdam – « Richting West » avec 875 visites. En 2ème place vient Le Frioul foudroyé – Orage sur la rade de Marseille avec 872 vues (très serré pour être premier). Troisième position, Sur Mars avec 573 visites. La principale source de trafic reste le trafic direct, et je tenais à vous remercier beaucoup pour votre fidélité. Les autres sources de trafic proviennent d’Infoclimat et de Facebook (ce qui est étonnant car je ne fais de pub pour mon site sur ce dernier).
2011 est terminée, 2012 vient de commencer. Parés pour une nouvelle année ?
De nouveau à Rians pour une 33ème édition des RAGBR, avec repas le soir-même dans un restaurant nommé l’Esplanade à Rians (on y mange très bien, c’est pour cela que je me permet de le mentionner).
Nous sortons sur les 22h, dans un froid déjà assez prenant de -2°C. Installation sur le site où le givre s’est déjà déposé sur la végétation. Ciel clair, stable. Malheureusement, je ne pourrais pas faire de vue depuis mon télescope car les piles de la monture étaient à plat (en plus du froid qui n’arrange rien à l’affaire côté accus). Dommage, pour une fois que ce sont pas les batteries du 400D qui me lâchent…
Toutefois, quelques images sur le ciel avec deux filés, réalisés par -5.6°C environ (oscillation du thermomètre entre -5.2°C et -5.6°C), par 78% d’humidité relative.
On peut noter une couche de brouillard, assez faible, sur le village à droite (il s’agit de Ginaservis).
Le matériel, givré.
Et puis, au retour, nous passons dans le brouillard, pour nous retrouver en plusieurs endroits juste sous la couche. Etonnante situation. Il est environ 2h du matin (si vous me faites remarquer que ce n’est pas compatible avec l’heure affichée sur la station météo c’est que celle-ci est encore à l’heure d’été, vu ?).
Lundi 21 Novembre. L’envie de me dégourdir les jambes est plus que jamais présente. Quand on va dans le Parc des Calanques, on se retrouve confronté-e au choix difficile mais ô combien excitant du chemin à emprunter pour le restant de l’après-midi. Faire le Mont Puget ? Se contenter de rester sur le flanc ? Au contraire aller le long d’un des deux chemins qui longent les hauteurs de Calanques ? Ou bien s’enfoncer dans les vallons des Monts de Luminy ? Tellement de choix… Et puis j’eu l’envie de faire un peu dans l’original, dans l’inédit, en allant explorer cette aiguille rocheuse qui est au Sud du Belvédère. Un peu d’aventure en somme.
Vue depuis le Col de Sugiton. Mon objectif est la pointe rocheuse qui dépasse à la croisée des deux pentes. Vue rapprochée à droite.
A gauche, vue en direction de la Calanque des Pierres Tombées. A droite, premier obstacle rocheux.
Je quitte ainsi rapidement la voie rapide qui mène à celui-ci, pour me retrouver dans les roches et quelques éboulis. J’affronte directement le Crêt de Saint-Michel. C’est pratiquement de l’escalade car je dois descendre une première paroi, en veillant à ne pas tomber. L’endroit est plus escarpé qu’il n’y parait !
Voici le crêt. C’est celui-ci que je vais affronter. A droite, l’hiver approchant à grands pas, le Soleil est déjà bas.