Quelle année ! Mais quelle année !
2024 aura été l’année de « on se retape ». J’ai continué de remonter la pente, après une année 2023 assez désastreuse, mais aussi prometteuse.
En 2024, j’ai pu concrétiser.
Comme vous l’avez vu, j’ai pu me remettre à plancher sur les Anneaux, avec une modélisation 3D toute neuve (sauf que j’ai découvert que j’ai perdu une partie de mon travail, de façon assez inexpliquée). J’ai également construit « mon » TARDIS en 3D, et ça c’était cool. J’ai aussi construit un étui de transport pour mon synthé. Je ferais un article récapitulatif à ce sujet.
Pourquoi d’ailleurs un étui de transport pour mon synthé ? Question recevable. Car je prends des cours au Conservatoire, que ce soit en théorie musicale (FM) ou pratique musicale, avec le synthé en pratique collective, et la basse, car je vise l’apprentissage de la contrebasse. *dim dam doum* Hé oui, comme ça ! La musique m’a toujours intéressée, j’ai même composé des trucs.
Je vous accueille dans cette nouvelle 2025 dans une nouveau thème de blog, baptisé « db-prods 25 ». Ce thème, c’est ma réponse à ces thèmes modernes qui ne fonctionnent que par blocs. Ce thème, cela fait depuis longtemps que je voulais le faire, dérivé de l’interface de Marsrovers Images. Un thème à la structure simple, claire, qui m’offrira une totale liberté de modifications, de personnalisation encore plus poussée. Je compte sonner le retour des bannières saisonnières, à l’image de celle que vous pouvez voir ci-dessus, sur le thème de l’hiver. Aussi, c’est un peu l’envie de retrouver ce blog que j’aimais bien il y a 10 ans, et dont je chouchoutais le thème. Ce dernier va quand même devoir répondre aux impératifs de design adaptatif, et aussi des normes d’accessibilité pour les lecteurs d’écran. Cela sera un travail en cours.
Bilan 2024 assez positif dans l’ensemble, j’ai pu résoudre des problèmes (comme l’arrêt total de la nicotine vapotée), j’en ai d’autres à affronter (comme une nouvelle voiture à trouver). Mais jamais on ne se décourage ! Même si le contexte politique, social et économique est franchement inquiétant, sombre, voire même carrément sordide.
Je ne peux rien faire ici, à mon échelle (et avec mes moyens inexistants), donc tout ce que je peux dire c’est : soutien au peuple palestinien. On pense à vous, nous sommes nombreux à penser à vous.
Que cette année 2025 puisse prendre une direction enfin nouvelle, pleine d’espoirs !
Damia
PS : cette carte de vœux n’aurait pu être possible sans les magnifiques et rarissimes aurores boréales du 10 et 11 Mai 2024. Le jour de mon anniversaire en plus 🙂
2023 se termine.
2024 peut commencer.
Ainsi vont les révolutions autour de la Terre.
Question productions, cette année aura été l’une des plus faibles depuis l’ouverture de ce blog. Les raisons ? Une première moitié d’année chaotique. Notre ancien propriétaire ayant décidé de nous expulser de chez nous, ne nous laissant que 6 mois de préavis, à compter de mi-Février 2023. Ce fut rude. Compliqué. Je n’avais donc pas vraiment la tête à quoi que ce soit, et mes intentions de démarrer une chaîne Youtube de gaming s’envoler.
Finalement, les choses se sont démêlées pour nous offrir une seconde moitié meilleure car : nouveau logement, à Saint-Astier, et rien que ça, c’est juste énorme.
L’envie de produire de nouvelles choses par contre, peu évident.
Courant Décembre, j’ai pu enfin avoir ma petite configuration PC, et je pensais, assez naïvement, que cela allait m’ouvrir les portes à des qualités d’enregistrement de parties sur Switch et sur Steamdeck impeccables. Las ! Impossible d’avoir du son provenant de ma carte de capture. Faut dire que je suis un peu obstinée, voulant faire tourner ce PC sous un environnement Linux, KDE Neon exactement. Tout fonctionne bien dans ce système, il va vite, c’est fluide. Mais c’est le son de ma carte de capture qui qui pose problème. En d’autres termes : je n’aurais pas pu lancer ma chaîne de gaming comme je l’aurais voulu cette année. Il va me falloir faire quelques concessions ou trouver des moyens alternatifs.
J’aurais aimé vous dire plus de choses sur mes activités cette année car elles furent peu nombreuses.
Ah si ! Le 22 Décembre, j’ai fait une intervention au collège de Castelnau-de-Médoc, pour toute une journée et pour l’intégralité des classes de 5ème. Thème : les images de Mars. Comment on les obtient ? Quelles ont été les innovations technologiques pour y parvenir ? Quelle est l’histoire de l’exploration de la planète Mars ? Bref, c’était génial, j’ai passé de très bons moments avec l’équipe pédagogique, et je remercie encore chaleureusement la professeure de Physique pour sa proposition et son invitation ! Si tu lis ce message Hélène, je t’envoie encore plein de courage pour ton agrégation !
Bon allez, j’ai quelques petits trucs à vous montrer.
Ce panorama de Mars, effectué par Perseverance au Sol 805 (26 Mai 2023), montrant une jolie vue sur un cratère nommé Belva, qui mesure environ 800 m de diamètre (soit à peu près les mêmes dimensions que le cratère Victoria, exploré par Opportunity il y a désormais pas mal d’années) :
Il y a eu de l’orage à Saint-Astier, ici le 15 Août. Difficile pour le moment de faire de bonnes photos, je ne connais pas encore les bons points de vue. Mais ça va viendre 🙂
Que rajouter de plus ?
J’espère que 2024 sera meilleure, bien meilleure que 2023. Mais j’en doute. Très fortement.
Malgré tout, je vous envoie mes meilleurs vœux !
Damia
À Saint-Astier !
Mais qu’est-ce que je peux bien fiche à Saint-Astier ? C’est une question recevable.
Réponse simple : Bergerac, c’est fini. Pourquoi que c’est fini ? Réponse plus compliquée : logement inadapté pour une personne à mobilité réduite (mon coloc), et logement surtout indécent. Il fallait partir de là, au plus vite. On comptait rester sur le bergeracois. Cela ne fut pas possible, et la seule opportunité qui a pu se présenter fut à Saint-Astier. Et cela change : logement de plain-pied, excellente isolation thermique ET phonique, et puis ambiance village, avec tout à proximité.
À peine une semaine que nous étions là, après une phase de déménagement qui a été un enfer absolu (l’une des pires semaines de ma vie), nous avons quand même pu assister au traditionnel feu d’artifices du 14 Juillet, à Saint-Astier.
Je ne vais pas m’étaler plus que ça. Photos !
Alors on pourrait se dire que ce visuel est un peu sinistre. De l’orage, des lettres sombres et à moitié dans les nuages. Pourtant, c’est le vœu que je me fais à moi-même : avoir de l’orage, et garder la tête au delà de l’horizon. Dans le ciel. Dans l’espace.
Cette année 2021 aura été compliquée par bien des aspects, mais je reste à titre personnel plutôt satisfaite en fin de compte. La COVID reste- AH OUI, ça explique aussi le style de mon visuel pour cette année, comme l’année précédente, un typo assez « The Walking Dead ». Car je me suis plongée avec grand plaisir dans cette série et j’ai des idées à propos d’un- Bon, stop. Je disais donc : La COVID-19, je ne l’ai pas eue, parce que plusieurs raisons : je suis prudente, je crois en la science (vaccinez-vous si possible), et que ma situation ironiquement me protège relativement bien : pas possible de faire de vraies sorties, de vraies vacances. C’est tout bon !
Allez, assez digressé sur ma situation personnelle. Je dis que 2021 aura été une plutôt bonne année pour moi car malgré tout, j’ai pu produire plein d’images de Mars. Notamment sous l’impulsion du nouveau rover Perseverance. C’est bien simple, en 2021, j’ai jamais produit autant d’images que depuis 2014. Marsrovers Images (cf. barre de menu) n’aura pas été aussi vivant depuis longtemps, et ça m’enchante !
Côté blog, changement d’interface. Ou de thème si vous voulez. Quelque chose de plus léger, plus épuré. Mais temporaire, car j’ai l’intention de développer mon propre thème, dérivé de Marsrovers Images. Un thème unique, qui sera taillé sur mesure pour présenter mes productions.
D’autres choses devraient se présenter si je parviens à mettre en place les bonnes conditions de travail. Petit indice : on devrait sortir du numérique pour des choses un peu plus concrètes. Je vous dirais ça, mais je ne promet rien (faut jamais promettre).
Je vous remercie chaleureusement, notamment les personnes qui continuent de suivre mon activité depuis tout ce temps (Roger, Alain, merci encore 🙂 ), je lis toujours vos commentaires, même si je ne réponds pas forcément.
En vous souhaitant tout le meilleur pour cette nouvelle année 2022 !
Damia
English version after
Donc, le 18 Février dernier, se posait Perseverance. 9 ans plus tôt, en Août 2012, se posait Curiosity. Qu’est-il advenu de moi depuis ce temps ? Je ne parle pas de ma personne, de mon intimité, je parle de mon travail, de sa reconnaissance. Et de constater que contrairement au rover Curiosity, je n’ai pas vraiment évolué par rapport à mon site d’atterrissage, en 2005, quand Marsrovers Images a commencé.
Je vais donc utiliser comme marqueur, comme révélateur, le réseau social Twitter. J’ai joint ce réseau en Avril 2010, avec l’intention de communiquer sur mon travail, sur les images que je compose avec les données des Mars Exploration Rover. Un outil de communication, supplémentaire au blog. Démarrage du compte un peu confidentiel, mais une évolution plutôt constante. Je vais prendre comme outil de mesure le nombre de gens qui m’y suivent (followers). En 2013, mon prénom change et c’est l’occasion de sortir du placard. Je plafonnais à environ 200 followers. Le « 1K » followers je ne le franchirais que quelque part au début de 2018. Et le « 2K », en 2020.
Maintenant, prenons le compte d’un collègue, qui possède la même démarche que moi, produit à peu près les mêmes choses. Arrivé en 2011 sur Twitter. Actuellement possède 4400 followers.
Un autre, arrivé en 2016. Un an après son arrivée, il possède déjà 2K followers. Actuellement, il est à 23 K.
Je pourrais aussi prendre en exemples les partages, la visibilité numérique, et d’autres indicateurs.
Où est-ce que je veux en venir ? Simple : que ce que je vis c’est le sort réservé à bon nombre de femmes. Une reconnaissance moindre de leur travail par rapport à celui de leurs collègues masculins. Et ceci, je ne le sors pas de mon imagination, je ne l’invente pas. Je vous recommande chaudement la lecture de cet article (en anglais) :
Cette étude a conclu, globalement, que les femmes sur Twitter comptaient moins de suivis, de partages et de favoris que leurs équivalents masculins. Cette étude d’abord concernait uniquement les femmes travaillant dans le domaine médical académique, mais il se trouve que tous un tas d’autres champs sont touchés. Aussi, il ne me paraît pas invraisemblable que cela puisse aussi toucher le milieu, très restreint, de l’imagerie spatiale « amateur ».
Retour sur ma propre expérience.
Cela fait donc depuis 2005 que je fais ce travail, de longue haleine, sur les images envoyées par des rovers, mais aussi des atterrisseurs et des satellites. Je suis exigeante dans ce travail, je ne publie que ce que j’estime être digne d’être montré. Ce travail est compliqué car, même si l’infographisme est une chose que je sais faire, quand cela implique des images brutes, du traitement en masse (ex : mettre en couleurs des images à matrice de Bayer), je me confronte au problème de devoir écrire des scripts, alors que je suis mauvaise en mathématiques, en code. Je dois aussi faire des concessions par rapport à mon matériel, qui est daté (l’ordinateur que j’utilise date de 2014). Cela rends les choses difficiles quand il s’agit de montrer de grosses productions tels que d’immenses panoramiques couleurs avec ciel de synthèse. Mais j’y parviens. Je fais les choses.
Depuis 2005 donc, ce sont des centaines d’images produites. Un travail considérable. Et le bilan est amer quand je constate que la reconnaissance en retour est faible. Je ne suis pas celle qu’on invite à des conférences sur Mars ou bien Vénus. Je ne suis pas celle non plus à qui on va rendre suite quand, une fois, on lui donne à voir de près le laboratoire français qui travaille en collaboration avec le JPL. Je ne suis pas celle à qui l’on va proposer des solutions pour transformer ce travail en salaire.
Amer est le constat quand, 16 après, j’ai toujours la sensation d’être une débutante, pas vraiment intégrée au sein de cette petite famille qu’est le monde du traitement d’images spatiales.
Oui, cela me met un sérieux coup au moral et à ma motivation pour continuer quand je vois que le travail de mes confrères est plus partagé que le mien alors que j’y met beaucoup de moi-même, et que j’ai un gros niveau d’exigence, et que je sais que mes productions sont meilleures, même si j’ai encore un gros syndrome de l’imposteur (impostrice ?).
Si je me restreint à la France, mon travail n’aura pas vraiment intéressé. Je n’aurais eu qu’une seule interview, et elle date de 2009. Depuis, rien. Le seul évènement public auquel on m’a invitée, c’était à un livestream sur la chaîne d’un planétarium il y a moins d’un mois. Le seul.
Rendez vous compte que j’ai du masquer sur Twitter le seul collègue masculin français qui fait le même travail que moi, parce que j’ai fini par me rendre compte que cela m’empêchait de faire mon propre travail, que cela avait fini par avoir un impact sur ma santé mentale, au point même que j’ai du faire une pause de plus d’un an. Ce même collègue que j’ai aidé à multiples reprises pour qu’il puisse avancer dans ses débuts. Où est passé tout ceci ? Je l’ignore.
En conclusion, depuis des années j’assiste impuissante à tout ça, en silence. Cela ne pouvait plus durer, et en ce jour du 8 Mars, Journée Internationale pour les Droits des Femmes, il fallait que j’extériorise tout ça.
Merci de m’avoir lue.
Damia.
[English version]
So, this last 18th of February landed Perseverance on Mars. 9 years ago, in August 2012, landed Curiosity. What happened to me since then ? I don’t speak about my self, my intimacy, but about my work, about its recognition. And to make the observation that, contrary to Curiosity rover, I didn’t evolved so much regarding my own « landing site », in 2005, when Marsrovers Images began.
I will use as a marker, as an indicative, the social network Twitter. I joined this network in April 2010, with the intent of communicate about my work, the images I make with Mars Exploration Rovers datas. A supplementary communication to my blog. Starting confidentially, but a pretty constant evolution. I will use as scale the number of followers I get. In 2013, my name changed, and I came out of the closet. I was about at 200 followers? The « 1K » followers was in 2018. And the « 2K » in 2020.
Now, lets take the account of a male colleague, which is doing the same thing as me. Came in 2011 on Twitter. He’s having now 4400 followers.
One other, came in 2016. One year after, 2K followers. Now, 23K.
I could also take in examples sharings, visibility and other thing.
Where do that taking us ? Simple : what I’m living is what’s happening to a good number of women. Fewer recognition of their work in regard of their male coworkers. And this, I don’t invent it. I strongly recommand this reading :
This study concluded that, globally, women on Twitter get less followers, share and likes that their male equivalent. This study was first about women in medical acedemics, but it is found that other fields are concerned. So, it appears that the very closed field of « amateur » space imagery is having this same phenomenon.
Back on my own experience.
It’s been since 2005 I’ve been doing this work, on pictures sent by rovers, but also landers and orbiters. I’m pretty exigent about my work, I only published what I deemed to be published. This is a hard work, because if graphic design is my thing, something I know how to do, when it comes to raw images, mass processing (ex : put in color a batch of bayer pictures), I confront myself in the problem of writing scripts, while I’m not very good with numbers, with coding. I also have to make concessions because of my hardware (the computer I use date from 2014). This gets things complicated when I have to show big color panoramics with a reconstructed sky. But I get there. I do the things.
So, since 2005, it’s hundreds of pictures. A massive work. And the results are bitter when I see that recognition is low. I am not one of these to get invited to events on Mars or Venus. I am not one of these who get follow-up after getting invited in the only place in France which is working with the JPL. I am not one of these we talk about solutions to transform this work into salary.
Bitter is the observation when, 16 years later, I still have this feeling to be a beginner, not really integrated in this little family that is the world of space imagery processing.
Yes, it is affecting my morale and my motivation to continue when I see that my male coworkers job is more shared than mine, while I put so much in this, with a high level of quality, and I know my productions are very good, even if I still have a big impostor syndrome.
If I closed to France, my work didn’t interest that much. I had only one interview, and it’s dating 2009. Since, nothing. The only public event I even made was a livestream by a planetarium, one month ago. The only one.
I even had to mute on Twitter the only person in France doing the same thing as me, because I came to the conclusion that it was affecting my work, it had a impact on my mental health, to the point I had to make a one year break. This same colleague which I helped multiple time to understand how to begin. Where is all of this ? I don’t know.
In conclusion, since many years I witness, powerless, all of this, silently. This couldn’t go further, and in this 8 March, the International Day for Women’s Rights, I had to get all of it out of the box.
Thanks for reading me.
Damia.
Ah mais oui, je ne vous avait pas dit mais : j’ai DE NOUVEAU UN TÉLESCOPE ! Parce que je ne vous avait pas dit, ou à demi-mots, que mon ancien fidèle 130/900 sur Sky View Pro bah… la personne qui m’hébergeait à Marseille avait décidé de s’en débarrasser. Voilà voilà.
Je prends enfin ma revanche sur 7 ans d’absence d’instrument astronomique de qualité, en passant au diamètre supérieur : 200mm. Oui parce qu’au bout d’un moment hein. Le tout sur une EQ5, qui est assez identique à la Sky View Pro, toute aussi robuste. J’ai un porte-oculaire Crayford 50mm avec démultiplication sur le machin là (oui, le truc là, le bitonio).
BREF, après une semaine de ciel bouché, la nuit dernière fut favorable, quoique froide (je terminerai la soirée avec un petit -2.6°C).
Je ne compte pas utiliser ce matériel pour de la photo de ciel profond vraiment travaillée. D’autres le font, et mieux que moi. Je pense surtout photographier la Lune et le Soleil avec (à la condition d’avoir un filtre Astrosolar). Et faire du champs profond mais en large plan, avec la monture uniquement, sans le tube optique.
Du coup, j’ai testé 10s de pose à 3200 iso sur M42 hier soir. Retravaillée dans Darktable. Le résultat est assez convenable. J’essaierai de faire un peu mieux à l’avenir 🙂
Et ci-dessous, une vue du ciel hivernal, pose de 14 minutes à 400 iso. Le tout sur l’EQ5, avec le 10-20 monté sur le 70D.
Je pense que ça promet de belles nuits tout ceci ! N’est-ce pas ?