[3ème article de la journée. Vous êtes gâtés hein ? Normal car j’ai pris pas mal de retard dans la publication de mes images. Vous voilà comblés. Noël avant l’heure en somme.]
Ce Lundi 12 Décembre, ce fut l’occasion de faire enfin la Muraille de Chine. Je dois dire que cette randonnée m’aura surpris, dévoilant des paysages que je pensais pas trouver ici.
Tout d’abord, deux vues faites sur le Prado. Ciel bien bleu et Soleil hivernal sont le cocktail idéal pour photographier les bâtiments, dont celui de droite, qui abrite le cinéma Le Prado, et qui est dans la pure veine Art Nouveau.
Alors, décollons pour Luminy via le bus 21. Enfin, pas tout à fait à Luminy vu qu’il faut descendre au rond point qui en fait son entrée. Je ne suis pas seule, car accompagnée d’un ami, Olivier, passionné de marche, de paysages et de météo, comme moi.
Vue sur le Mont Puget (encore lui, hé oui !). A droite, les roches nues côtoient la végétation rase.
Ce paysage est assez typique toutefois. Cela dit, il faut signaler que ces collines ont connu l’incendie du 22 Juillet 2009, qui ravagea 1200 hectares.
La lumière à l’approche de l’hiver met en valeur les reliefs. La Muraille de Chine se présente face à nous.
Endoume est un quartier situé sur la pointe Sud-Ouest de Marseille. Elle fait la transition entre la côte qui fait face au NE, et celle qui fait face au SSO. Quartier très agréable, avec un petit passage qui mène à de petites plages, peu fréquentées, car le gros de la population préfère se diriger sur les Catalans, Malmousque, le Prophète et les plages du David.
Une temps merveilleux m’attendais ce jour là (le Dimanche 4 Décembre), même si le Mistral soufflait. Photos d’ambiance.
Un passage qui longe la mer. A droite, le phare du Planier. Il faudrait que je puisse y aller un jour, cet île et son phare doivent être merveilleuses.
Arrivée derrière une résidence militaire, située pile sur la pointe d’Endoume, avec une promenade publique, qui offre un endroit calme, loin du tumulte urbain.
Une flaque d’eau de mer, retenue ici sur la roche, tandis qu’au loin un voilier tente de se comparer au phare.
Ce 15 Août, avec des amis, nous étions allé sur l’Archipel du Frioul. Groupe d’îles au large de Marseille. S’y baigner était assez obligatoire et cela permet d’être tranquilles surtout !
Là où nous étions, c’était l’île Pomègues. La plus grande de l’archipel. Reliée par une digue à l’île Ratonneau.
Paysages.
La tour de Pomèguet, un ancien fort militaire à gauche, et à droite, vue vers le Sémaphore de l’île (qui n’est plus en service).
Après nous être baignés dans une eau remarquablement bonne et transparente, le Soleil s’apprête à présent à se coucher.
Nous occupons une petite calanque, avec un coin de rocher dénué de végétation. Petite ambiance de « canyon ».
Et le Soleil se couche tout à fait.
Et laisse place à une ambiance crépusculaire magique.
Je suis retourné voir plus en détail deux cibles d’exploration ce Dimanche. A savoir ces deux bâtiments : à gauche une très vieille usine et à droite un complexe militaire désaffecté depuis plus de 10 ans.
Tout d’abord je suis allée rendre visite au complexe militaire. Je m’attendais à trouver quelque chose de plus délabré, la vue de loin étant assez alléchante. Je ne me suis pas éternisée outre mesure dans ce lieux qui sont débarrassés de leur mobilier, de leur câblage et qui sont taggés.
Quelques images toutefois.
Ce bâtiment devait sans doute être une salle d’enseignements.
Je découvre un passage en suivant des escaliers qui me mènent à deux souterrains. La porte de droite ne mène nulle part. A gauche ça conduit à un couloir d’une dizaine de mètres avec au fond une salle tellement peu intéressante que ça ne vaut pas la peine d’être posté. A droite, depuis la port d’entrée de cette salle (la porte est recouverte de boites d’oeufs, sans doute que des gens y viennent pour festoyer).
J’arrive sur une cour qui est ceinte de bâtiments que j’ai identifié comme pouvant être des bureaux.
Le peintures sont écaillées. Mais l’endroit est quand même propre. A gauche rez-de-chaussée, à droite, premier étage.
Je décide de gagner le sommet de la petite colline sur laquelle est juché le complexe. Il y a une antenne radio.
Ce Dimanche 17 Avril, avec des collègues, nous nous sommes rendus sur le Massif de Marseillevyre, qui restait alors pour moi un lieu inexploré. J’ai plusieurs fois pris en photo ces collines depuis le Mont Puget, sans pour autant m’y être rendue une seule fois. C’est chose faite. Cet endroit est très beau. Le temps était ensoleillé, un peu brumeux cela dit.
Nous voici déjà en hauteur.
De ces hauteurs, quelque chose capte mon attention, aux jumelles notamment. Un bâtiment, enfin, un groupe de bâtiment, juchés sur un rocher du côté de Callelongue. On m’apprend que c’était un bâtiment militaire, qui servait à la marine, aux télécommunications notamment. Abandonné depuis plus de 20 ans. Intéressant… Je met une image grand format de façon à ce que vous puissiez bien vous rendre du potentiel du lieu.
Et puis l’ascension continue, au travers des arbres, des broussailles, des rochers, qui nous surplombent, immaculés.
Nous franchissons une crête et parvenons de l’autre côté, avec une vue dégagée sur le reste de Callelongue, le Cap Croisette et l’Île Mayre, dont je fais un gros plan à droite.
Les reliefs ici sont plus tranchés, plus découpés. Plus complexe que ceux que l’on trouve au Mont Puget. A droite, un trois-mâts prends la direction de Marseille, poussé par le vent de SE.
L’Île du Planier et son phare. Silhouette familière pour les Phocéens. Le Soleil brille de mille feux sur la surface méditerranéenne. Nous sommes parvenus au sommet non pas de Marseilleveyre, mais au sommet de Béouveyre. Le second sommet du massif qui culmine à 366 m. Un coup de grand angulaire logiciel.
La descente se fait en direction de la Madrague Montredon, une bonne partie au travers de la roche. Le Soleil se rapproche de l’horizon.
Et puis, alors que la route progresse bien, nous tombons sur une structure assez curieuse. Un conduit, une cheminée, de bonne largeur, qui grimpe sur la colline avant de se terminer par une cheminée. Je vois des ouvertures pratiquées sur les côté.
Je m’introduis dans le conduit. C’est un vrai tunnel que j’y trouve. Comme l’impression d’être dans une galerie. Cela n’est pas sans me rappeler les catacombes de Paris.
C’est assez pentu par endroits. Je ne reste guère longtemps dans cet endroit, surtout que plus bas cela donne sur un édifice partiellement en ruines.
J’apprendrais plus tard qu’il s’agit des vestiges d’une ancienne usine d’arsenic, plomb et cadmium, désaffectée depuis bien longtemps. La cheminée servait à conduire les émanation probablement toxiques en haut de la colline. Pour ma part, cet édifice est le lieu d’une prochaine urbex.
Fin de la journée. Nous rentrons alors que la nuit commence.
Samedi 9 Avril, je me rendais au sommet du Mont Puget pour tenter d’y apercevoir une mer de nuages. En effet, ce jour là, des nuages bas longeaient toute la Côte d’Azur ainsi qu’une partie du littoral des Bouches-du-Rhône. Malheureusement celle-ci s’était dissipée pour ne montrer que quelques lambeaux, pris dans une couche de brume, elle bien visible.
Tout d’abord avant que je ne gagne le sommet, je vis quelques nuages bas, en direction des Calanques. La couche de brume commence à être visible, sous forme de voile laiteux sur l’horizon.
L’ascension se fait assez difficilement. Il fait très doux voire chaud, humide. Je parviens au sommet assez exténué, vidant rapidement ma bouteille d’eau.
Panoramique depuis le bord qui surplombe Luminy. Comme on peut le voir, la visibilité est médiocre.
Je m’installe sur des falaises qui dominent la mer, en direction du Sud-Est. J’en ai profité pour m’abreuver à une réserve d’eau potable. Ici c’est pratiquement l’été, on se croirait en plein mois de Juin.
Quelques nuages bas sont présents sur des reliefs en contrebas, tandis que d’autres s’accrochent sur le Cap Canaille, visible au fond à gauche, reconnaissable à ses reflets ocres. A droite, vue faite un peu plus tard, montrant la disparition de quelques nuées.
Vue plus détaillée sur les reliefs, qui forment un plateau auréolé de quelques nuages, tandis qu’à l’Ouest, le massif de Marseilleveyre est pris dans les brumes, qui s’abaissent progressivement à mesure que la journée avance.
Panoramique du lieu que j’ai occupé durant une partie de l’après-midi.
Le Cap Canaille qui émerge sur les quelques nuées encore présente. Cette falaise parmi la plus haute d’Europe, mesure plus de 300 m. On pourrait y adosser la Tour Eiffel sans problème. A droite vue plus globale sur l’Ouest.
Le Soleil décline, les brumes s’abaissent, la lumière se fait de plus en plus dramatique. Entre temps je suis revenue au sommet, à 564 mètres exactement, avant de revenir sur la bordure ouest.
Panoramique dans les lueurs des rayons déclinant. Les couleurs deviennent de plus en plus chaudes.
Voire presque rouges. Au loin vers le NO, il me semble apercevoir la silhouette du Mont Ventoux (mais à confirmer).
Et puis j’observe le coucher de Soleil le plus tarabiscoté que je n’aie jamais vu. Jugez-vous même.
Ce que je n’arrive pas à expliquer, ce sont ces formes, ces silhouettes qui se découpent sur le bas du Soleil. J’ai pu observer un rayon vert, mais aux jumelles. Le temps que je rebraque mon apn, il avait disparu.