La sonde InSight s’est posée sans encombres sur Mars, dans la région d’Elysium Planitia, le 26 Novembre 2018.
Au Sol 10 de sa mission, l’atterrisseur a pris son tout premier panorama du site d’atterrisage. Malgré quelques difficultés, j’ai pu en réaliser l’assemblage, et même proposer une carte postale pour ce panorama.
InSight has safely landed on Mars, at Elysium Planitia, the 26th November of 2018.
On Sol 10 of her mission, the lander took a panoramic of her landing site. Whereas some difficulties, I could stitch this panoramic, and even propose a Postcard.
Vous vous souvenez probablement de mes images de Vénus par la sonde japonaise AKATSUKI-Vénus Climate Orbiter ? De nouvelles sont arrivées cette année dans l’espace d’images brutes de la JAXA. Cela m’a permis d’en traiter quelques unes. Et je dois dire que je ne suis pas déçue du résultat.
Toutes ces images sont prises au travers du filtre ultraviolet de la sonde, sous deux longueurs d’ondes (283 et 365 nm), ce qui est suffisant pour composer de belles images « pseudo RVB » ou en fausses couleurs. Voici le résultat, par ordre chronologique.
En cette fin de Septembre, une situation anticyclonique exceptionnelle règne sur l’Europe de l’Ouest. Une occasion rare de voir le territoire français métropolitain vierge de tout nuage (sauf pour le Languedoc-Roussillon qui connaît quelques cumulus).
Une image MODIS, assemblée et retravaillée par mes soins, à 250 m/px.
5296 × 5096 • 8.3 Mo
Le temps se gâte sur Mars. Une tempête de poussière quasi-globale y sévit, et Opportunity en fait les frais, durement car alimenté en électricité avec des panneaux solaires. C’est une force comme ça peut être une faiblesse. En tout cas, courage petit rover !
Côté Curiosity, la tempête est moins « sévère » mais peu importe, ce rover alimenté via RTG craint dégun. Donc pouvoir travailler même si le Soleil se voile complètement est parfaitement possible. Comme faire un selfie à côté de la roche Duluth qu’il a pu perforer pour en pratiquer une analyse avec son laboratoire intérieur.
Panorama MaHLI en date du Sol 2082 (15 Juin 2018) retravaillé de façon à pouvoir montrer le ciel jusqu’au zénith, avec les teintes bleutées à l’approche du Soleil (teintes qu’on voit dans les parties réfléchissantes ou brillantes du corps du rover).
Weather is changing on Mars. A nearly global dust storm is raging, and Opportunity is paying the price, very hard, because she is powered by solar panels. It is a strength as it could be a weakness. Anyway, courage little rover, stay strong !
Curiosity’s side. The dust storm is less « severe » but no matter the sky opacity, this rover is power by RTG, and so, is afraid of nothing. So, she can work normally. Like, doing a selfie side-by-side Duluth rock, which have been recently drilled in order to perform analysis with the inner lab of the rover.
MaHLI panoramic, dating Sol 2082 (June 15. 2018), processed in order to show a big sky to the zenith, with blue-ish tints closer to the Sun (tints we can see in the reflecting/bright parts of rover body).
Version haute-résolution (8,3 Mo)
Une version montrant tout le site, avec du ciel en partie reconstitué. Notez l’effet « d’inversion » sur le ciel à cause de la tempête : il est plus sombre vers l’horizon et plus clair vers le zénith. En temps normal, c’est le contraire.
A version showing the whole place, with some synthetic sky. Notice the « inversion » effect of the sky because of the storm : it’s darker toward the horizon, brighter toward the zenith. In normal times, it’s the opposite.
Version haute-résolution (13,5 Mo)
Ce Dimanche, je me suis changée en tourimse et j’ai arpenté les rues du Vieux Sarlat. Il faisait beau, c’était estival. Voici donc votre quota de vieilles pierres qui fleurent bon les Temps Ancestraux et le Patrimoine Eternel. Comment ça j’en fais trop ?
Je met les photos sans commentaires (sauf la dernière peut-être) car je ne sais pas trop quoi dire, les photos parlent d’elles-même et présentent un centre historique sarladais particulièrement riche et préservé (contrairement à celui de Bergerac que je trouve pauvre en comparaison). Quoiqu’il en soit, une très belle petite ville 🙂
Un panorama qui couvre environ 280°, sur la place [NoName] avec à droite la maison de ce cher Etienne de la Boétie et au centre une belle église romane (sans doute XIIème siècle).
Ouais parce que je vous ai pas dit mais j’ai fais un petite sortie astro vers Gardonne, avec un ciel un peu mieux que celui de Bergerac. Mais je n’ai pas fais suffisamment d’images pour que cela mérite un article. Donc je tanque ça ici, sans aucun rapport avec la vieille pierre.
Ci-dessous un filé sur le ciel étoilé avec la Lune croissante qui décroit sur l’horizon (krrkrrkrr). J’ai omis de flanquer l’APN en RAW, du coup pour l’élimination des pixels chauds, on repassera.
Et puis Jupiter, que j’ai voulu imager avec mon 500mm Starblitz. C’est pas mal mais ça ne casse pas 5 pattes à un T-Rex. Résumé du protocole : acquisition en recadré 5x en 1920x1080p sur 70D derrière un 500 f/6.1 de Starblitz. 658 images exploitées, alignées et additionnées sous Keith’s Image Staker, masque flou et ondelettes, réalignement RGB et voilà le résultat. On distingue quand même bien les bandes tropicales de Jupiter, mais c’est tout. Quoiqu’il en soit, je peux faire mieux (attendre que la planète soit plus haute dans le ciel, m’équiper d’un doubleur ou tripleur de focale).
Mercredi 18 Avril, c’est le soir, après une journée précocement chaude et estivale, je décide de tirer le portrait de la Lune qui devait être proche de l’amas ouvert des Hyades, dans la constellation du Taureau. Ayant une voiture, cela me permet de trouver des horizons dégagés, et j’en trouve un à l’ouest de Bergerac.
Au printemps la ligne de l’écliptique est très verticale, ce qui donne cet amas des Hyades (le « V » formé par des étoiles au dessus de la Lune) très incliné. L’amas des Pléiades et lui aussi bien visible à droite (il forme un mini-chariot). Notez aussi Vénus qui est toute à droite, proche de l’horizon.
Vue rapproché sur le coupe Lune-Hyades. Tout en haut, sur la branche gauche du « V », se situe Aldébaran.
Essais au catadioptrique 500mm. Il s’en sort pas trop mal, même si ça manque cruellement de stabilisation et de suivi équatorial.