Eh bien c’est un échec !
Cela dit, c’est un bon prétexte pour aller crapahuter une nouvelle fois dans la montagne la plus importante du monde (non non, je n’en fais pas « un peu trop ») : le Mont Puget de Marseille.
Récit en images.
Il y a plusieurs chemins pour accéder à son sommet. J’ai choisi le plus long mais le moins éprouvant physiquement (ahem !). A droite, je suis arrivée au sommet, qui assez dégarni en végétation ; d’une part à cause de la nature du sol, calcaire qui est assez pauvre en eaux, et d’autre part à cause du Mistral plus important et régulier qu’en plaine, qui freine la croissance de végétaux. Constater une couche de brume sur l’horizon sous un ciel plus limpide.
Close-up sur le Massif du Garlaban qu’on distingue difficilement à cause de la brume. A droite, vue opposée, vers la Mer Méditerranée, elle aussi surmontée de cette brume. Tout en bas se situent les Calanques du Sugiton, ainsi que le parc qui va entrer dans le statut de Parc National cette année.
Close-up sur le Belvédère, un lieu que j’ai fréquenté assez souvent (crop à 100%). Notez la table d’orientation et les « bastingages ». Vue plus globale du versant Sud du Mont Puget à droite dans les lueurs de cette fin d’après-midi.
Et puis l’attente du coucher du Soleil, bien à l’abri du vent.
Mais malheureusement, point de rayon vert. Le Soleil ne parvient visuellement pas à toucher la ligne d’horizon à cause des brumes trop épaisses. Exit aussi l’idée de revoir le Canigou.
Et puis deux productions plus spéciales.
Une fusion HDR de 3 vues à 3 expos différentes (les joies du bracketing sur un reflex !). Traitement Photoshop (fusion HDR, tone mapping) et Gimp (niveaux, augmentation de la netteté, réduction, cadre).
Ainsi qu’un panoramique complet à 360° depuis le point précis du sommet du Mont Puget à 564 mètres d’altitude. Avec brièvement de gauche à droite : le Cape Canaille (falaise ocre/rouge), la vue sur la Méditerranée, l’archipel du Riou et les Calanques du Sugiton en dessous, le massif de Marseilleveyre, la ville de Marseille -noyée dans les brumes- et tout au fond la Chaîne de l’Etoile et le massif de Carpiagne.
Juste un simple article pour vous faire partager quelques clichés d’aujourd’hui, dont un à l’histoire un peu spéciale.
Sur la dernière image c’est Vénus qui se couche durant les 30 secondes de pose.
Et puis l’image à l’histoire un peu spéciale.
Pendant la pose, Vénus à dessiné une spirale. Je trouve ça amusant car j’avais lu la nuit précédente même une BD en ligne à propos d’un ville hantée par la forme spirale. Je vous passe le lien : http://www.onemanga.com/Uzumaki/1/02/
Je rajoute deux autres photos, un peu de lightpainting. Un fait au briquet, et un fait à la LED verte/rouge du boîtier de commande de la monture équatoriale de mon Bouzin. Une spirale (non mais c’est vrai que c’est obsédant comme forme !!) et « db-probs » (ouais vraiment faut que j’arrête de regarder les spirales moi…).
Dans la nuit du 27 au 28 Février, la tempête nommée « Xynthia » a traversé la France selon une ligne Nantes – Lille, provoquant de nombreux dégâts, surtout sur la côté Vendéenne et Nord-Aquitaine. Elle a causé aussi de nombreuses pertes humaines (45).
La voici, assemblée à partir d’un jeu d’images disponible sur le site de la NASA et du satellite défilant MODIS.
Dans la nuit du 7 au 8 Février, j’ai profité d’un ciel clair pour tenter ma première vue en parallèle de mon Bouzin avec mon 400D. Ceci était juste un test de façon à valider mes compétences dans l’acquisition et le traitement des images, car ceci est un monde nouveau pour moi en imagerie astronomique : celui du ciel profond, même si j’ai avancé quelques orteils dans cet univers de la photo astronomique.
Donc évidemment, ma première cible fut toute trouvée : Orion, et plus précisément sa partie Sud avec la grande nébuleuse M42 et aussi l’espoir d’avoir la Flamme, qui est une nébuleuse plus diffuse, située à quelques encablures de Alnitak, la 1ère étoile de la Ceinture d’Orion, en partant par la gauche.
Pari on va dire réussi. Orion glissait doucement vers l’horizon, et surtout, le ciel n’est pas d’une qualité exceptionnelle ici, près du centre de Marseille.
Donc le setup : 400D + Sigma 18-200 placé à 200 mm, f/d 10, 800 iso, 4×2 minutes de pose, en RAW + 1 dark (pour retirer les pixels chauds/morts).
Traitement : chargement dans Gimp avec le plugin UFRaw, dark, alignement&addition, soustraction du fond du ciel, courbes sur la couche R, niveaux, saturation, léger flou gaussien sélectif.
Voilà le résultat :
La Flamme est discernable, sous forme de tache floue rouge.
Et puis j’ai vu que Mars était assez proche de l’amas ouvert M44, situé dans la constellation du Cancer. J’ai donc pris une image du rapprochement.
Pose unique, même paramètres que pour Orion. Dark, courbes, flou gaussien sélectif.
Après toutes ces petites manipulation, le tube était bien à température. J’ai donc sorti la Toucam Pro 2, un oculaire de 6.5mm et la bague d’adaptation pour projection oculaire, allumé le Mac, et en avant !
Film de 4 minutes à 5 ips (soit 1200 images environ), traitement dans KIS et post-traitement dans Gimp. Je ne suis pas trop mécontente du résultat au vu des conditions atmosphériques assez médiocres (le disque de Mars n’arrêtait pas se déformer comme une baudruche). C’est à ce jour la meilleure image de Mars que j’aie obtenue avec mon 130/900. A droite, version annotée pour désigner les différentes formations visibles (dont Meridiani Planum, là où est le rover Opportunity…).
Lien vers une des meilleures brutes.
Une seconde image, avec l’oculaire de 10 mm, « juste pour voir si », mais 2 minutes à 5 ips seulement. Elle est plus petite. Notez que sur les deux images ont voit parfaitement la calotte polaire Nord ainsi que Syrtis Major (formation sombre à droite du disque de la planète).
Finalement une bonne petite soirée astro, dans un petit froid hivernal (givre au sol et sur le télescope), et des cirrus qui se sont invités de plus en plus nombreux.
Encore du gros tapage pour pas grand chose. Quoique.
Récemment il s’est avéré impossible d’envoyer des fichiers sur mon serveur. La raison ? Mon offre d’hébergement qui est devenue obsolète. J’ai donc du passer à une nouvelle offre. Et cette initiative n’a eut que du bon, je suis passée de 1 Go d’espace libre à 27 Go , et mon trafic mensuel se retrouve à 100 Go par mois !
L’occasion pour moi de réaliser un gros travail : l’hébergement de mon site dédié à l’imagerie des sondes posées sur Mars. De cette façon, mes deux sites seront placés sous une seule et même enseigne : db-prods.
Je suis actuellement en train d’envoyer l’intégralité de mon site dans un sous domaine « marsroversimages », que je vous déconseille d’aller voir maintenant car il pèse plus de 850 Mo et contient plus de 1300 fichiers. Upload donc relativement long. Je ferais une annonce lorsque tout se sera bien passé.
Sur mon « ancien » site hébergé sur Astrosurf, il y a aura une redirection automatique vers la nouvelle adresse, mais celui-ci restera en ligne et consultable, mais plus mis à jour.
MISE A JOUR : tout s’est parfaitement bien passé. Après un rapide contrôle, mon site est pleinement fonctionnel.
Vous pourrez désormais le consulter ici : http://www.db-prods.net/marsroversimages/
L’ancienne adresse (http://www.astrosurf.com/merimages/) reste active. Le contenu n’est pas supprimé. Il y a juste une redirection vers la nouvelle adresse simplement.
Voilà, db-prods est sur Mars !
Ce Samedi 30 Janvier, je me suis enfin décidée à braquer le Bouzin vers le ciel. Le Bouzin étant en l’occurrence mon télescope Sky-Watcher 130/900 sur sa monture Sky View Pro (type EQ-5 pour les spécialistes).
Donc le setup, pas compliqué : 130/900 sur Sky View Pro, toucam en projection oculaire 10mm, acquisition sur Macbook Pro avec Macam.
Le traitement : assemblage de 3 films de 2 minutes chacun -5ips- pour avoir un film contenant au total 1250 images, Keith’s Image Stacker (Laplacian pyramid sharpen, ou les ondelettes si vous préférez ), traitement dans Gimp (recalage RVB, equilibrage des couleurs que j’espère correct, et le petit cadre pour faire joli).
Et puis quelques photos d’ambiance 🙂 Au 400D bien évidemment.
Ça fait vraiment « vaisseau spatial » je trouve.
Et puis une tentative de circumpolaire. 20 min de pose à 100 iso.