Chez Damia Bouic

Reveillonons dans le Champsaur – Partie 1

Aucun commentaire • Expédié le 2 janvier 2012 à 15:00 dans AstronomieMétéoMontagnePaysage

Vendredi soir, avec un ami, nous prenions le TER, direction Gap, où un ami passerait nous prendre pour aller chez lui, à Saint Léger les Mélèzes, en plein coeur du Champsaur, dans les Hautes-Alpes. Magnifique région que je me plais à redécouvrir. Les cieux ont été plus généreux que l’an passé, apportant de la neige fraîche au sol. C’est donc dans un blanc manteau que nous passerons le réveillon.

Petite sortie en nocturne le soir-même de notre arrivé. Ciel clair et neige à gogo. Que demander de plus ?

La nuit s’écoule, et le matin je me lève sur les 8h pour profiter de la neige au grand jour. Panorama sur la vallée du Champsaur. Très bien enneigée.

Je m’enfonce dans un champs en contrebas, foulant un neige encore vierge.

Que l’air matinal est bon, surtout dans les Alpes.

Dans l’après-midi, nous décidons d’aller à St Michel de Chaillol, profiter du panorama sur la vallée, et des derniers feux du Soleil pour cette année 2011. A gauche, juste avant de partir, des nuages qui s’accrochent en Isère.

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Un coin de montagne en ville : le massif de Carpiagne

2 Commentaires • Expédié le 15 décembre 2011 à 17:14 dans MétéoSoleilUrbanité

[3ème article de la journée. Vous êtes gâtés hein ? Normal car j’ai pris pas mal de retard dans la publication de mes images. Vous voilà comblés. Noël avant l’heure en somme.]

Ce Lundi 12 Décembre, ce fut l’occasion de faire enfin la Muraille de Chine. Je dois dire que cette randonnée m’aura surpris, dévoilant des paysages que je pensais pas trouver ici.

Tout d’abord, deux vues faites sur le Prado. Ciel bien bleu et Soleil hivernal sont le cocktail idéal pour photographier les bâtiments, dont celui de droite, qui abrite le cinéma Le Prado, et qui est dans la pure veine Art Nouveau.

Alors, décollons pour Luminy via le bus 21. Enfin, pas tout à fait à Luminy vu qu’il faut descendre au rond point qui en fait son entrée. Je ne suis pas seule, car accompagnée d’un ami, Olivier, passionné de marche, de paysages et de météo, comme moi.

Vue sur le Mont Puget (encore lui, hé oui !). A droite, les roches nues côtoient la végétation rase.

Ce paysage est assez typique toutefois. Cela dit, il faut signaler que ces collines ont connu l’incendie du 22 Juillet 2009, qui ravagea 1200 hectares.

La lumière à l’approche de l’hiver met en valeur les reliefs. La Muraille de Chine se présente face à nous.

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Une fin d’après-midi, à Endoume

2 Commentaires • Expédié le à 13:30 dans MétéoSoleilUrbanité

Endoume est un quartier situé sur la pointe Sud-Ouest de Marseille. Elle fait la transition entre la côte qui fait face au NE, et celle qui fait face au SSO. Quartier très agréable, avec un petit passage qui mène à de petites plages, peu fréquentées, car le gros de la population préfère se diriger sur les Catalans, Malmousque, le Prophète et les plages du David.

Une temps merveilleux m’attendais ce jour là (le Dimanche 4 Décembre), même si le Mistral soufflait. Photos d’ambiance.

Un passage qui longe la mer. A droite, le phare du Planier. Il faudrait que je puisse y aller un jour, cet île et son phare doivent être merveilleuses.

Arrivée derrière une résidence militaire, située pile sur la pointe d’Endoume, avec une promenade publique, qui offre un endroit calme, loin du tumulte urbain.

Une flaque d’eau de mer, retenue ici sur la roche, tandis qu’au loin un voilier tente de se comparer au phare.

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Au sommet de Marseilleveyre

Aucun commentaire • Expédié le 29 novembre 2011 à 16:07 dans AstronomieMétéoUrbanité

Ce Lundi 28 Novembre, de nouveau l’envie de me dégourdir les pattes se fait pressante, urgente. Une belle journée avait commencé. Que faire ? Aller à Luminy et emprunter une des innombrables combinaisons de sentiers de randonnée qu’offre le Sugiton ? Aller aux Goudes et aller jusqu’à Callelongue ? Ou au contraire se perdre dans le massif de Marseilleveyre. Un coup d’oeil à la carte IGN me permet de repérer un sentier, assez rapide, grimpant jusqu’au sommet de Marseilleveyre. Décision est prise pour le sommet, d’autant que ce sera ma première fois là-haut.

Il fait assez doux pour une fin Novembre, même pour Marseille. J’arrive à la fin du boulevard de la Grotte Roland, au coeur d’un vallon dirigé plein Nord, ceint de collines de part et d’autres. Ici, le Soleil ne vient plus de la journée, la rosée est encore présente en ce milieu d’après-midi. Il y fait plus frais aussi. Je parviens dans la forêt assez épaisse de ce vallon (Vallon des Aiguilles). Je part depuis presque le niveau de la mer, et mon objectif est situé à 432 mètres. Le dénivelé total de journée dépassera les 800 mètres.

Contraste vif entre les falaises immaculées de Marseilleveyre et la forêt.

Je fais une pause en surplomb de la Grotte Roland. Je suis à 150 mètres environ. La vue sur Marseille y est déjà imprenable. Je prends ensuite plus de hauteur, en sortant de la forêt et passant par de la roche nue. Cette montagne possède vraiment sa personnalité, quelque chose de différent par rapport au Mont Puget.

Zoom sur Notre-Dame de la Garde. A droite, vue depuis les derniers défilés rocheux avant le sommet.

La croix qui est située au sommet indique sa proximité. Je ne suis désormais plus très loin.

Et puis je parviens enfin à 432 mètres, sur le pic. Variations sur la croix. En bas à droite, une croix gravée dans la roche.

Reflets sur la Méditerranée.

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RAGBR XXXIII – 5.6°C sous le zéro

Aucun commentaire • Expédié le 27 novembre 2011 à 16:53 dans AstronomieCapharnaümMétéo

De nouveau à Rians pour une 33ème édition des RAGBR, avec repas le soir-même dans un restaurant nommé l’Esplanade à Rians (on y mange très bien, c’est pour cela que je me permet de le mentionner).

Nous sortons sur les 22h, dans un froid déjà assez prenant de -2°C. Installation sur le site où le givre s’est déjà déposé sur la végétation. Ciel clair, stable. Malheureusement, je ne pourrais pas faire de vue depuis mon télescope car les piles de la monture étaient à plat (en plus du froid qui n’arrange rien à l’affaire côté accus). Dommage, pour une fois que ce sont pas les batteries du 400D qui me lâchent…

Toutefois, quelques images sur le ciel avec deux filés, réalisés par -5.6°C environ (oscillation du thermomètre entre -5.2°C et -5.6°C), par 78% d’humidité relative.

On peut noter une couche de brouillard, assez faible, sur le village à droite (il s’agit de Ginaservis).

Le matériel, givré.

Et puis, au retour, nous passons dans le brouillard, pour nous retrouver en plusieurs endroits juste sous la couche. Etonnante situation. Il est environ 2h du matin (si vous me faites remarquer que ce n’est pas compatible avec l’heure affichée sur la station météo c’est que celle-ci est encore à l’heure d’été, vu ?).

Le Mont Puget, à Marseille – un petit dossier

5 Commentaires • Expédié le 28 octobre 2011 à 20:21 dans AstronomieMétéo

Depuis un certain temps déjà je prévois de faire un article assez détaillé sur le Mont Puget, cette montagne qui est le dernier relief Marseillais avant Cassis et le commencement de la Côte d’Azur, sur le littoral.

Mon premier contact avec Luminy s’est fait par le Mont Puget, lorsqu’en début Mai 2005, j’ai passé mon concours d’entrée à l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Marseille (qui va être renommée en « Ecole Supérieure d’Arts Marseille Méditerranée », bien pompeux comme tout quoi). En effet, depuis l’entrée de l’école, mon regard fut attiré par une bien curieuse barre rocheuse ponctuée de-ci de-là par des buissons, dans le lointain. Mon oeil s’est mis à courir tout le long pour grimper sur le Mont Puget. C’était trop tard, j’étais faite. Je me suis mise immédiatement à rêver d’orages merveilleux descendant le long des pentes calcaires. Les jeux de lumière avec le Soleil et les nuages. A cette époque je ne connaissais évidemment pas le nom de cette montagne. Mais elle avait déjà commencé à avoir une emprise sur moi.

Ce n’est qu’en première année à l’ESBAM que j’ai pu connaître son nom : Mont Puget. C’était lors des classes de peinture, où nous nous exercions à peindre avec la technique désirée ce relief incontournable à Luminy.

Et puis, j’ai commencé à vouloir grimper sur ses flancs, pour atteindre son sommet. J’eu de grosses difficultés car la première fois j’ai fais ça un peu à l’aveugle. Je me suis retrouvée au pied d’une falaise infranchissable. La deuxième fois j’avais fait des erreurs de parcours. Ce n’est qu’au bout de la troisième tentative, en Mai 2007 que j’ai atteint le sommet. Ce fut absolument mémorable. La chaleur moite d’un printemps finissant, annonce d’un été caniculaire. Et puis le vent une fois là-haut, le Mistral, soufflant par rafales. J’étais tombée définitivement amoureuse du Mont Puget, sans même m’en rendre compte. Et dès lors, je n’ai cessé de l’arpenter, notamment ces deux dernières années, découvrant de nouveaux lieux, de nouvelles pistes, des panoramas inédits pour moi. Y étant allée à toutes les saisons, que ce soit en foulant une poudreuse toute fine, volant au gré du vent ; dans le brouillard le plus opaque ou bien avec une chaleur presque étouffante.

Ceci est mon histoire personnelle avec cette montagne. Car pour moi, c’est une véritable montagne. Son altitude pourtant ne donne pas le vertige, avec 564 mètres. Mais la difficulté de son ascension, les différences de conditions météorologique entre le sol et le sommet, le paysage découpé et varié qu’elle propose, font de ce qui pourrait n’être qu’une simple colline une vraie montagne. 564 mètres… La moitié grosso-modo de la Sainte Baume. Un mont dont les racines plongent dans la Mer Méditerranée.

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