Les Anneaux de la Terre.
Cela faisait longtemps hein ?
J’ai décider de m’y recoller en reprenant la modélisation Blender, mais avec les nouvelles technologies qu’offre les versions les plus récentes (volumes, Cycles, nœuds de matériaux).
Plus facile à dire qu’à faire. Donc j’ai du tout refaire. Page blanche. Car mes précédentes modélisations ne fonctionnaient plus dans ces nouvelles versions de Blender, et qu’en plus elles ne me convenaient plus (une machine complexe de nœuds de compositing).
Par dessus le marché, difficile de travailler convenablement sur un iMac 2014 tournant avec un i5 2.4 Ghz et un « GPU » Intel Iris Pro 1536 Mo.
Donc je me suis retournée, vers la machine de mon coloc, qui offre une solide configuration à base i5 13600 KF et un GPU Nvidia RTX 4080. Donc on est bien 🙂
Assez discuté config. Les deux rendus que j’ai pu faire :
J’ai enfin pu réaliser mon rêve ici, avec l’illumination du côté nuit de la Terre par la lumière des Anneaux (ceux-ci n’émettent pas de lumière, ils renvoient juste la lumière solaire). L’atmosphère est également convaincante mais nécessitera des réglages supplémentaires.
Second rendu. Encore une fois satisfaite. Particulièrement contente de l’effet de relief des nuages, et du fait que l’ombre des Anneaux n’est pas nette comme un rasoir. Car contrairement à Saturne, la Terre est nettement plus proche du Soleil, celui-ci offre un diamètre apparent plus important, et donc une surface de diffusion plus large (d’où les ombres floues qu’on peut voir dehors quand il fait Soleil).
Pour le moment, c’est encore un prototype, il reste plein de choses à faire :
En tout cas, je compte continuer le travail sur les Anneaux, cela faisait plus de 10 ans que j’avais tout laissé de côté.
Bonjour bonsoir tout le monde !
Je suis restée très silencieuse sur ce blog depuis un certain temps. Ce temps, il m’était nécessaire. Je vous raconte :
Début de l’année 2022. Tout se passait bien, je produisait quantité d’images de Mars, provenant des rovers Curiosity et Perseverance. De façon assez constante et plutôt ininterrompue. Mes galeries sur Marsrovers Images auraient pu continuer à se remplir. J’ai même réussi plusieurs premières avec ces images (panoramas complets AVEC le ciel lui-même capturé par les caméras du rovers, que j’ai même converti en visites immersives, je proposais du nouveau sur mon site). Mais je me suis arrêtée nette. Ce travail n’avait plus la visibilité qu’il aurait du avoir, ou peut-être avoir ; en tout cas un travail dans lequel je me suis énormément investie, pratiquement comme jamais. Il a fallu que je m’interroge sur le pourquoi. J’ai quelques éléments de réponses, que je n’exposerai pas ici. Pas pour le moment en tout cas car ce n’est pas quelque chose de plaisant à lire.
Je me suis donc mise en pause. Nette. Une pause qui a duré. Qui finalement semble -pour le moment en tout cas- déboucher sur un arrêt jusqu’à nouvel ordre. Je n’exclue pas l’idée de manipuler de nouveau des images provenant de Mars. Un jour peut-être.
En attendant, j’ai envie de changement. D’explorer de nouveaux horizons. Je n’en parle jamais ici, mais je suis une inconditionnelle du jeu Animal Crossing : New Horizons. Un jeu détente. Cozy. Une bulle. Ma bulle. Dans laquelle j’aime passer du temps, à travailler sur mon île et à rire avec les villageois-e-s adorables qu’il y a sur cette île, que j’ai nommée Le Planier, en référence à cette île qui m’avait toujours fascinée du temps où je vivais à Marseille. Cette île posée sur l’horizon.
Ce jeu, j’y joue depuis Juin 2020. Et pas une seule journée depuis ne s’est passée sans que j’y joue, même 10 minutes. En Juillet 2022, j’ai découvert l’existence d’un jeu indépendant merveilleux : Dinkum. J’ai de suite adhéré. L’Outback australien, en monde ouvert, en survie, où on peut découvrir des gens, des technologies, décorer, miner, farmer, construire à notre guise, avec un tout petit arrière-plan post-apo. J’ai fait l’acquisition d’un Steamdeck, formidable appareil, pour y jouer.
En parallèle, j’ai découvert des vidéastes Youtube jouant à ACNH et d’autres « cozy games ». Surtout Crossing Minute, Consolecaito et EJ Plays.
Plus d’un an après ces découvertes, je me suis dit : pourquoi pas ? Pourquoi ne pas essayer de monter ma propre chaîne Youtube où je montrerai Le Planier, une autre île, et puis Dinkum ? La décision fût longue à prendre. A mûrir. Et veiller à s’équiper en matériel adéquat. J’ai terminé l’année 2022 en réalisant les premiers tests d’enregistrement, assez fructueux, mais nécessitant des améliorations. Courant Janvier sans doute, mes premières vidéos seront publiées. Vous aurez alors l’occasion de découvrir cet autre monde que je gardais pour moi, de m’écouter, de m’amuser avez vous lors de futurs directs. On y parlera ACNH, Dinkum, d’autres jeux peut-être, mais aussi d’astronomie, de météo, cela sera pour moi un nouvelle manière de partager avec vous !
Vous l’aurez compris, 2023 pour moi est l’année du changement, l’exploration d’autres horizons. Mars restera là, dans un coin de ma tête. Mais plus comme avant. Et ici même, sur ce blog, je publierai les actualités de ma future chaîne, j’essaierai d’y héberger aussi mes vidéos, si réalisable.
Je vous dit à bientôt, je vous souhaite les meilleurs vœux possibles pour cette nouvelle année 2023, que cette année soit belle !
Damia Bouic
PS : MERCI pour tout les gens qui continuent à lire mon blog, malgré un manque cruel d’articles. Merci de continuer à y aller quand du nouveau arrive, et merci pour vos commentaires, cela signifie énormément pour moi.
Du 16 au 23 Juillet se tenait la quarantième édition des Rencontres Nationales de l’association Infoclimat, association à laquelle votre aimable servitrice (quoi ?) adhère et contribue. Lieu de la rencontre ? Dans le Lot, au Manoir de Foussac. Je me disais que ce serait bête de ne pas venir. Donc c’est pour ma part du 19 au 22 Juillet que j’ai participé à ce séjour dans mon département oriental voisin. Et je commence le récit par
Je prends la route vers les 11h, et j’arrive au gîte vers les 15h environ.
Attendez attendez. J’ai oublié un truc là. Depuis une semaine des incendies sévissent en forêt des Landes. Du jamais vu. Durant toute la durée de ces feux de forêt, les cendres étaient rejetées soit vers l’Atlantique, soit vers le Sud. Jusqu’à la nuit précédent mon départ, où les vents ont basculé vers l’Est, apportant une atmosphère franchement polluée, brumeuse, accompagnée d’odeurs caractéristiques de bois brûlé. Le tout avec une couche de nuages bas, qui se disloquera d’heure en heure. Deux photos.
Le disque solaire, pris « comme ça », sans filtre ni rien. Couleur dorée, et tâches solaires bien visibles. Plus bas, vue large qui montre bien l’ambiance de ce matin là.
C’est important pour la suite et les prochaines images surtout. Reprise du récit : je tablais sur une arrivée vers 14h, mais c’était sans compter un gros ralentissement sur la route, qui me fera perdre du temps et qui mettra la mécanique de ma vieille gimbarde à rude épreuve.
Le reste de l’après-midi, rien de spécial, j’avais piscine. On dit que le soir des orages se présenteraient. C’est donc normal qu’en début de soirée nous décidâmes de nous rendre sur un joli point de vue, qui est un peu le Malfourat du coin, afin de voir si ça tonnerait pas un peu par là.
On attends, on attends, et on attends encore. Tout semble se passer sur la Dordogne, et plus spécifiquement du côté de Bergerac. Je bouillonne un peu intérieurement.
Puis, à l’approche des minuit et demi, de l’activité s’invite au Sud de notre position. Toute l’équipe accourt avec son matériel photo, pour saisir tout ça. Et- bon allez, les photos.
Notez les teintes au couleurs cuivrées particulièrement saturées, ainsi que la couche plus opaque entre la base orageuse et le sol. Ce sont les panaches de fumée provenant des incendies qui en sont la cause. Je n’avais jamais vu ça.
Après, la pluie se mettra à tomber. Retour au gîte. Dodo.
Donc dans la nuit du 15 au 16 Mai, on a eu de l’orage. Certes pas tout à fait à Bergerac (du moins pour la partie exploitable), mais de l’orage quand même qui permet l’ouverture de la saison 2022. Puis en fin de nuit, une éclipse totale de Lune. La totalité se déroulant jusqu’au lever de Soleil, cette éclipse n’aura été que partiellement visible.
La journée du 15 Mai aura été une journée placée sous le signe de l’instabilité, assez marquée par moment. Plusieurs grappes de cellules emprunteront le chemin habituel du Pays Basque pour remonter vers le Nord-Est. Peu de cellules passeront vraiment sur Bergerac, à part un orage bref mais électrique en début de soirée. Un peu plus tard, la nuit tombée, mon regard voyait des flashs vers l’Est. Je me décide à organiser ma première sortie. À pieds, sur la Voie Verte. Trois photos, certes pas exceptionnelles, mais qui me permettent d’inaugurer le début de la saison orageuse 2022.
Nuit sans sommeil. Parce que. D’abord. Ensuite. Enfin. Bref.
Il est 4h30, l’éclipse de Lune commence. Et c’est dans une ambiance extrêmement moite, à peine une heure après une forte averse, que j’installe mon matériel, au bord d’un champ. Celui qu’on voit à l’arrière-plan de ce blog incroyable, avec le gros coup de foudre (et sous réserve de modifications du thème actuellement en place). Durant le trajet, la voiture a traversé des bancs de brouillard, et les essuie-glace devaient être en marche car le taux d’humidité était tel que l’eau se condensait sur le pare-brise à vue d’œil. 15°C, HR à 98%, point de rosée à peine plus bas que la température ambiante, et absence totale de vent.
Conditions un peu difficiles. Plusieurs bancs de nuages défilent devant la Lune grisée et échancrée. Quelques clichés sont possibles cela dit.
Il s’en est fallu du temps pour que je daigne sortir mon 200/1000 équipé d’un filtre solaire pleine ouverture pour tirer le portrait du Soleil.
Donc le voici. C’était le 9 Mai 2022, à 13h09 (11h09 UTC).