Au Sol 1419, Curiosity a utilisé sa caméra à la focale la plus élevée (donc la plus « grossissante ») sur les buttes Murray, et quelque chose situé en arrière-plan. Ce quelque chose ne couvre qu’une petite surface mais en dis long sur les dimensions du site. Devant, un morceau d’affleurement rocheux avec de multiples strates, qui, telles un livre, renseignent sur l’histoire aréologique de Mars. Plus loin, un autre affleurement. Et plus loin encore, d’autres éléments, qui nous paraissent insignifiants mais qui sont des collines de plusieurs centaines de mètres de haut. Et il y en a plein. Plus loin encore, les pentes d’Aeolis Mons, couvertes de rides, qui sont autant de vallons encaissés, profonds de plusieurs centaines de mètres ! Enfin, la crête de la montagne, qui nous surplombe probablement de mille mètres, voire plus. Mars, c’est la démesure. Et cette vue spectaculaire en saisi toute l’infime beauté.
On Sol 1419, Curiosity used her camera with the longest focal, on Murray Buttes and something in background. This something is cover only a few area but tells us a lot on the scales of this site. Front of us, a piece of outcrop with multiple layers, which, like a book, talks about martian areological history. Beyond, an other outcrop. And farther, more elements, which can appear little but are hills, tall of hundred of meters. And there are a lot. Much more farther, the slopes of Aeolis Mons, covered with some sort of ripples, which are in fact deep valleys, with hundred of meters of depth. Finally, the mountain ridge, which dominate us probably from a thousand of meters, even more. Mars, this is excessiveness. And this spectacular shot is giving us all of its subtile beauty.
Une carte postale du Sol 1421, effectuée à la Mastcam34 par Curiosity. Rajout de ciel sur une reprojection rectilinéaire du panorama 360° du site, près des Buttes Murray. Le Mont Sharp et le Mont Aeolis sont parfaitement visibles, et au sol, l’ombre du rover.
A Postcard at Sol 1421, made with Mastcam34 by Curiosity. Sky added on a rectilinear reprojected version of this 360° panoramic, near Murray Buttes. Mount Sharp and Aeolis Mons are clearly visible, and on the ground, rover shadow.
Mars et les images de Curiosity. Cela faisait longtemps, n’est-ce pas ? J’ai décidé de revenir dans une production plus régulière d’images qu’avant. En effet, j’avais marqué une pause, ne me contentant que d’assembler quelques panoramas de temps à autres. Donc considérez que je suis de retour 🙂
Pour fêter ceci, une carte postale, crée à partir de ce panorama Navcam complet pris au Sol 1417, alors que le rover approchait des Buttes Murray, ce défilé rocheux que l’on peut voir au centre. Travail dans Gimp pour la reconstruction du ciel, et de la mise en couleur, qui est l’unes de celles qui m’aura demandé le plus de travail (j’ai vraiment poussé les détails colorés pour le corps du rover).
Mars and Curiosity’s pictures. Been a long time, uh ? I decided to come back into a more intense production. Actually, I made a big break, allowing myself to a few panoramas from time to time. So, consider I’m back 🙂
To celebrate this, a Postcard of this full Navcam panoramic taken on Sol 1417, when the rover was approaching Murray Buttes, some vertical outcrops we can see at the center of the picture. Processing in Gimp for sky reconstruction and colorization, which was one of the most consuming time to do (I really pushed forward the color details on the rover body).
Article séparé pour ces quelques images du ciel nocturne réalisées lors de la dernière nuit passée là-bas.
Nous sommes allé-e-s sur un site dégagé pour photographier la voute céleste et notamment la Voie Lactée.
Je peux mettre à contribution mon objectif ultra-grand angle pour couvrir un maximum de la Voie Lactée estivale.
La voici, mais au niveau du zénith.
Un dernier cliché. Une circumpolaire où j’ai tenté de mettre le pôle Nord céleste au dessus du château d’eau situé au sommet de la colline qu’on a choisi comme point de vue.
Finalement une belle rencontre, mais trop courte pour moi, n’ayant pu y prendre part que sur deux jours effectifs.
Ce 13 Juillet, nous profitions d’un répit pour aller profiter du littoral atlantique, à Carcans-plage, un bel endroit que j’ai connu durant mon adolescence, nimbé de pins maritime, de sable, de plages à perte de vue, et du miroir de l’Océan Atlantique. Cela me manquait terriblement, et j’ai enfin pu mettre fin à une impatience longue de plusieurs années.
Donc les photos, sans doute pas très exceptionnelles, mais du moins mes premiers clichés de cet endroit chargé en souvenirs 🙂
Les dunes de sable du cordon littoral qui freinent l’érosion côtière.
Celles-ci sont recouvertes d’une végétation particulière : l’oyat, connu pour son rôle fixateur du sable avec son réseau de racines.
Descente des dunes et arrivée sur la plage.
Après un très long voyage depuis la Terre, un survol de cette dernière pour lui impulser une vitesse jamais atteinte auparavant par une sonde spatiale, la sonde Juno, de la NASA, est sur le point d’arriver tout près de Jupiter, pour un contact rapproché jamais réalisé. Cette sonde survolera le pôle Nord de la géant gazeuse avant de s’enfoncer en direction de la bande équatoriale, et commencer à freiner sa vitesse pour entrer en orbite. Ce sera un survol périlleux, à environ 5000 km de la surface de Jupiter. A l’échelle de la Terre c’est environ l’altitude de l’ISS. Et au programme : étude du champs magnétique et analyses poussées de l’atmosphère, en surface comme en profondeur.
Du coup, un poster pour célébrer le retour d’une permanence autour de Jupiter !