Journée en 3 parties
Je me suis baladé avec mon filtre IR pour faire quelques clichés dans la ville. Chaque vue résulte d’une pose de 30 s (100 iso). Cela procure l’étrange sensation que les rues sont vides alors qu’en réalité elle sont agitées.
Le ciel s’est dégagé en fin de journée, j’ai pris quelques clichés à proximité de l’endroit où je passe la nuit.
Parti sur les quais pour aller voir si ça NLC, j’ai surpris la Lune en train de flirter avec la tour Euromast et une grue située en avant plan. L’occasion de jouer avec l’astre.
Vue plus large montrant la Lune qui joue à cache-cache avec la grue, et Vénus à droite.
Le soir venu, je suis allé du côté de Wilhelminaplein histoire d’avoir un excellent point de vue sur les NLC (car je suis quand même venu en partie pour ça).
Eh bien j’ai pu avec plaisir en voir. Bon, pas très intenses mais suffisamment visibles. Sur les longues poses cela dit, on peut en voir un peu plus.
Contexte au 18 mm. La zone concernée n’est pas très large.
Assemblage panoramique de deux clichés.
Et puis vers la fin l’ensemble a perdu en clarté.
Mais ce qu’il faut retenir : je suis vraiment contente de pouvoir revoir ces NLC tant convoités.
Suite de la série de mes retours en images pour les 1 ans de mon séjour à Rotterdam avec 2 nouvelles images.
Quelques fragments de NLC plutôt faibles, surtout à cause de nuages présent tout au long de la nuit, et qui sont devenus de plus en plus nombreux, me forçant à abandonner plus tôt que prévue la séance de photos.
Les images, et un seul panorama qui semble montrer des extensions vers l’Ouest. Captures entre 3h25 et 3h47 du matin.
Eh bien ça continue! Faut dire que j’ai envie d’en profiter le plus possible.
Bon, le ciel ne s’est pas embrasé non plus, c’était plutôt faible, et assez haut. Par contre, une belle extension en direction de l’Ouest.
Les images, prises entre 3h55 et 4h16 du matin.
Et deux vues panoramiques.
Quand je disais que c’est faible, c’est que C’EST faible!
Mais vraiment rien à voir avec ceux du 2 juillet. Faibles et plus hauts dans le ciel. Et plus tardifs aussi, car ils se sont manifestés entre 4h05 et 4h30 du matin.
Les images.
Vraiment faibles quoi.
Et deux panoramiques, avec dernier qui est un peu acrobatique (bah vi, j’ai pas de grand angle donc un peu galère quoi).
Comment s’y retrouver? Sous l’impulsion d’un personne sur internet me demandant de l’aider à s’y retrouver, je suis parti pour faire un schéma explicatif.
Finalement, il y aura 3 schémas, étape par étape. Ceci devrait vous aider à bien comprendre les conditions de visibilité des nuages noctulescents, de l’aspect rougeoyant tardif du ciel causé par les nuages de poussière et de dioxyde de soufre provenant d’un volcan, et du ciel étrangement rayé observable peu avant et après le coucher du Soleil.
Tout d’abord, il faut savoir que bon, la Terre est ronde (non, sans blague???). Que se passe-t-il alors deux heures avant le lever du Soleil (ou deux heures après). Les exemples ne sont valables que lorsqu’il y a les nuages/poussières recherchées. Sinon, c’est pas la peine. Les flèches jaunes montrent le trajet de la lumière du Soleil.
Ceci :
Les NLC situés dans la mésosphère à une altitude moyenne de 80km capturent très rapidement les premiers rayons du Soleil alors que l’observateur est encore dans la nuit et que seules les 1ères couches de l’atmosphère sont exposées à la lumière solaire. Ces NLC reflètent une petite partie du rayonnement et les font devenir visible et arrivent à bien contraster sur un fond de ciel encore sombre.
Mais plus tard (ou plus tôt), ce sont les couches plus basses de l’atmosphère qui attrapent les rayons du soleil. Ainsi, les particules situées dans la troposphère arrivent à refléter les rayons solaire alors que le NLC s’évanouissent sur un fond de ciel clair. Dans le même temps, l’incidence des rayons n’est plus suffisante pour les rendre bien visible. Par contre, les nuages volcaniques reflètent bien la lumière solaire et il en résulte une aube précoce ou un crépuscule tardif.
Et puis lorsque le Soleil va faire son apparition, les rayons du Soleil passent au travers des nuages volcaniques et les rendent visible par effet de transparence (les zones les plus denses étant les plus sombres). Il va de soi que les NLC sont inobservable dans une telle configuration.
Voilà, j’espère que cela pourra aider certains à s’y retrouver dans ce véritable jeu de lumière qu’est le crépuscule ou l’aube.