Un certain nombre d’années avant que je me mette à faire de la photo avec mon appareil photo numérique -Kodak Easyshare ZD710- j’utilisais, de façon plus ou moins intensive, un solide reflex argentique que voici :
Un Prakitca MTL-3, fabriqué en Allemagne de l’Est, entièrement manuel, la seule pile électrique servant à alimenter le « spot » de mesure de l’exposition (les eV comme on dira plus tard). Muni d’un objectif Pancolar 50 mm, de qualité somme toute correcte. Je me souviens avoir du le réparer car le diaphragme était défectueux (il ne voulait plus s’ouvrir ni se fermer). J’ai oublié de préciser que j’ai eut cet appareil pour pas un rond car je l’ai déniché dans un carton, dans une décheterie, avec mon père. Déposé sans doute là pour que d’autres puissent en profiter.
C’était en 2004. Dès que j’estimais l’appareil prêt, j’ai acheté deux premières pellicules, du film Fuji 200 iso. Type de film que j’ai pris l’habitude de reprendre par la suite, même si ça me provoquait des photos assez granuleuses.
Lorsque j’envoyais mes films à développer au labo, je demandais à avoir une contrepartie sur CD-Rom, de façon à pouvoir exploiter mes photos.
Je vous propose ici une sélection de quelques photos.
Première pellicule, avec une vue depuis la fenêtre de ma chambre, chez mes parents.
Un « halo » solaire, à peine visible ; et encore jusqu’à ce jour ce que je considère comme mon meilleur cliché de foudre (une de mes principales motivation dans cet appareil étant la photographie des phénomènes naturels).
Je jette un oeil depuis la fenêtre du train corail reliant Bordeaux à Marseille (lieu de ma future installation). A droite, un coucher de Soleil depuis les hauteurs SE de Martigues.
Chez mon grand-père
Fin de la 2nde pellicule.
3ème film, le panneau de mon lycée, fin du mois de Juin, le bac en poche (remarquez un triangle jaune collé dessus ; il y est encore actuellement).
Rien d’autre d’intéressant sur cette pellicule, passons à la 4ème, avec une seule photo réussie d’éclair d’une campagne de chasse à l’orage « immobile » durant l’été 2005. Je précise que je suis encore chez mes parents, en Dordogne près de Bergerac. Mais en Septembre, je fais mes bagages pour Marseille où je commencerais ma 1ère années à l’Ecole des Beaux-Arts de la ville.
5ème film. Les deux premières photos étant prises sous le ciel périgourdin, avec à gauche une tentative de champ profond en parallèle de 130/900, 4 minutes de pose. Et à droite une photo d’éclair d’un bel orage d’Août.
Ici, une photo à Marseille, dans mon école des Beaux-Arts, le jour de l’éclipse partielle de Soleil du 3 Octobre 2005, montrant une myriade de croissants solaires au maximum du phénomène. On entame la 6ème pellicule à droite avec une vue sous filtre solaire du maximum de l’éclipse. C’est petit, très petit.
Toujours lors de l’éclipse, j’ai photographié le Mont Puget, relief marseillais avec lequel je vais avoir une longue histoire. Et à droite, la mer Méditerranée vue depuis le Belvédère du parc du Sugiton, lors de mon tout premier passage dans cet endroit.
Il me reste d’autres photos, mais celle-ci ne sont pas sur support CD. Je n’ai que les photos papier, et les négatifs. Je pense prochainement m’en charger.
En espérant que cela vous aie plus.
Une reprise de ce panorama, un bon nombre de jours avant que le rover Opportunity n’atteigne le cratère Victoria.
Je l’ai repris en utilisant les vraies raws disponibles sur le site du Planetary Data System. Les couleurs sont de meilleure qualité (et surtout proche des vraies), le panorama plus uniforme. Je tiens à préciser toutefois que les teintes du ciel sont les vraies teintes, mais que je l’ai extrapolé pour qu’il occupe une place plus importante dans l’image.
Le retour de l’automne et des températures plus basse ne servent pas finalement complètement à rien, le ciel s’en trouve parfaitement dégagé dès les premières hauteurs. Voici le lever de soleil avec comme acteurs principals les Alpes, et plus particulièrement le massif du Mont Blanc. Du fait que l’on approche doucement du solstice d’hiver, le soleil se lève de plus en plus au sud, et donc presque »derrière’ le massif Alpin, pour des contrastes magnifiques à l »aube. Pour une idée des distances, le Mont Blanc se trouve à environ 215km de moi au moment des photos, prises à Corcelles les Monts à côté de Dijon vers 8h, 575m d’altitude.
A mon arrivée vers 7h50(un peu en retard) voici le massif qui se dessine très nettement sur l’horizon sud-est. Les connaisseurs en météorologie auront de suite distingué le nuage qui recouvre le sommet du Mont Blanc, il s’agit bien d’une Lenticulaire (souvent annonciateur de changement de temps).
Une vue un peu plus rapprochée, si on est attentif on devine les Monts Jurassien plus sombre qui se distinguent devant le massif Alpin. Leur altitude et leur distance (environ 130km) ne suffisent pas pour mon grand bonheur à me masquer les plus hauts sommets des Alpes.
Du fait du hasard, l’axe visuel entre moi et le Mont Blanc passe presque parfaitement sur le Mont Jurassien de Dole, Mont connu du Jura reconnaissable par son grand radar météo, voici un montage fait début 2009 entre une prise de vue Dijonnaise et une prise de vue faite vers Dole:
Une dernière image juste quelques secondes avant le levé du soleil qui effacera petit à petit la chaine Alpine de l’horizon. Les nuages ont pris une belle couleur durant quelques minutes, on voit toujours le massif Alpins sur la droite:
Étant un grand amateur des phénomènes météo de basse couche (brouillard), je tente une prise de vue côté opposé du soleil, mais le brouillard n’est pas encore vraiment au rendez vous, je capture la scène car les couleurs automnales sont assez chaleureuse même par manque de lumière à cette heure ci, a peine 8h50.
Un autre phénomène que j’observe rarement, il s’agit d’une gloire. Celle ci n’est pas très impressionnante, mais elle est visible. Cela se produit quand le soleil, bas sur l’horizon et que la rosée recouvre la végétation par temps humide. C’est une couronne qui se forme autour de l’ombre générée par un quelconque objet ; elle est due à la diffraction de la lumière dans les gouttelettes d’eau. Dans mon cas la couronne jaunâtre de lumière me ‘suivait’ dans le champs en même temps que mon déplacement:
Une reprise de mon panorama visible ici, de façon à avoir un aspect plus photographique avec surtout ajout d’un ciel de synthèse.
Et puis en « bonus » une version fond d’écran, avec trois résolutions.
1440*900
1280*1024
1680*1050
Mais tout d’abord le vallon de Luminy en anaglyphe et son campus, avec la Montagne Carpiagne à gauche et le commencement du Mont Puget à droite.
Et le Mont Puget lui-même :
Et puis Carpiagne, moins réussie cela dit (oui, le fichier s’appelle « Sugiton » parce que la route que l’on voit sur l’image passer par un col nommé de cette façon).
J’ai fait une sélection de ce que sont pour moi les meilleures images de ce périple, un peu carte postale pour certaines. Attention, ces vues ont été retouchées de façon à accentuer l’émotion que j’ai pu avoir de ce trajet pédestre. Je les donne dans un format plutôt respectable de façon à pouvoir bien en profiter.