Donc voilà, j’ai changé de télélephone portable (un vieux Sony Ericson T-610 dont la batterie était bien fatiguée, un clavier vieillissant, j’en passe et des meilleures), et je l’ai échangé contre un HTC Legend tournant sous Android, l’OS open source de Google. Je vois d’ici les réactions : « ouah non mais cette fan de Apple qui va chez la concurrence, aucune dignité, bla bla bla ». Bah je rétorquerais que Android hérite directement de l’iPhone tellement il y a de similitudes. Cela dit le système me semble plus ouvert.
Donc, hier soir, j’ai installé un plugin nommé « WPTouch » qui permet de charger directement une interface allégée pour le blog. Ainsi, ceux qui accèderont à mon blog depuis un mobile (iPhone, Android, Blackberry) auront une belle page condensée au lieu de mon thème traditionnel un peu long à charger.
De mon côté je me suis installé l’application WordPress pour pouvoit publier aisément des articles depuis mon mobile.
Ci joint une photo prise avec celui-ci.
Histoire de démystifier un peu ce coin de Provence, où le Soleil ne brille pas tout le temps sur le fond de ciel bleu azur.
D’abord une macro, avec mon insecte favori
Et puis de la météo donc. Avec dans la nuit de Samedi à Dimanche des brumes maritimes qui sont arrivées, créant toujours cette ambiance un peu particulière.
Sur cette image, les astronomes reconnaîtrons facilement Cassiopée.
Et puis dans l’après-midi de Dimanche, une cellule pluvieuse s’est formé sur le large et a défilé à l’Est, à cheval entre le Var et les Bouches-du-Rhône.
Après son passage, de façon assez étrange, des nuages bas sont arrivés et ont peu à peu masqué le paysage. Les températures ont aussi chuté de presque 10°C en l’espace d’une à deux heure. Les nuages bas ont crée un véritable plafond dans lequel baignait toutes les collines de Luminy, dont le Mont Puget et la Montagne Carpiagne.
Donc voilà, la Provence, c’est aussi ça : un temps digne du Nord :D. Mais bon, c’est plutôt spécifique au littoral.
Alors voilà, la nuit dernière le ciel était vraiment pas mal, bien dégagé, clair et transparent. De plus le Mistral avait considérablement faibli. Donc je me suis mise en tête de sortir Le Bestiau, sur la monture du Bouzin (faut suivre hein, moi je vais pas répéter systématiquement ce que c’est), et puis balancer une dizaine de poses de 4 minutes chacune, à 400 iso, à 18 mm. Faire des darks, des flats et même des offsets (tout ceci en RAW bien évidemment).
Seulement voilà, je n’avais pas pris en compte le faible chargement de mes deux batteries. Donc je me suis retrouvée à faire 2 vues avant que la 1ère batterie ne me lâche, et 2 autres vues et le dark, avant que la 2nde batterie ne me lâche aussi.
J’ai quand même traité ça, histoire de me dire que tout cela n’a pas servi à rien (je me suis campée en plein dans un champ sans trop de lumière directe mais j’avais quand même un beau halo, et le Mont Puget comme écran de projection à tout le festival lumière du Campus).
Donc je vous file ici le résultat de mon traitement. J’ai fait : soustraction du dark pour chacune des images, addition des 4 images pour augmenter le signal, un premier retrait du fond du ciel (le halo lumineux de Luminy…), niveaux, saturation, courbes, et deuxième retrait du fond lumineux (le halo…) et niveaux.
Version haute-résolution (4.3 Mo)
Et puis je donne l’export jpeg d’un des fichiers RAW, histoire de voir à quoi ça ressemble avant.
Dans un peu moins de 2 semaines, je partirais pour la 21ème édition de nos RAGBR (Rencontre Astro Gastro en Bouches du Rhône) qu’on fait régulièrement avec des copains. Et donc on partirais en fait pour les Hautes-Alpes, dans un coin où le ciel est hyper-noir. Là j’espère obtenir une bonne image de la Voie Lactée, pas comme celle-ci qui est quand même vraiment pas terrible.
Eh bien c’est un coucher de Soleil que je ne serais pas prêt d’oublier ! Le genre de beauté que seule la nature peut générer et proposer comme spectacle.
Tout commence lorsque je sors du restau U (où je bosse le soir, à la caisse, bonsoir, ça fera 2.90 €, voilà, merci, bonne soirée, bonsoir, etc. enfin, vous voyez le topo). Et donc j’aperçois le Soleil éclairant d’une lueur orangée le paysage, avec des cirrus un peu partout. Je me dis que c’est l’occasion de rester un peu, et de grimper en haut d’uns des escalier latéraux du bâtiment C en pleine rénovation histoire d’avoir un bon point de vue. J’ai oublié de préciser que Le Bestiau était avec moi.
Donc, j’arrive là haut et je commence une première série de cliché, sur le Couchant. Belle lumière.
Un peu partout, des nuages lenticulaires sont présent, ceux-ci se forment systématiquement en cas de Mistral conjugué aux nuages d’altitude. J’en surprend près du Mont Puget.
Et direction Nord. Tandis qu’à l’Ouest, les choses s’agitent.
Et le spectacle commence ! Le dentelles de feu se tissent dans le canevas céleste. Les couleurs du ciel se magnifient.
Il en faut peu pour que les délicates draperies s’enflamment, chose qui arriva !
Un coup d’oeil vers le SO, avant de revenir au NO, où se joue la scène.
Je fais une série de clichés pour obtenir une vue panoramique large sur la scène (assemblage Hugin, traitement Gimp).
Rien ne semble pouvoir éteindre le brasier, pas même le Mistral qui souffle pour tenter de se faire remarquer. Las ! (image HDR, fusion de 3 images bracketées à -2, O et +2 eV, fusion dans Gimp et tone mapping Photoshop)
Puis finalement, le Soleil source des flammes, s’en va plus loin sous l’horizon, privant peu à peu les draperies de leurs couleurs rouges.
Quels magnifiques instants, avec un crépuscule comme j’en ai rarement vu.
Pour terminer, une photo datant du même jour, mais prise à 16h00 environ, montrant le ciel voilé et le Mont Puget (un assemblage panoramique de 3 clichés verticaux à 18mm de façon à obtenir un très grand angle, faux bien évidemment). Léger tone mapping.
Au dessus du Mont Puget.
En effet ce matin, à 5h environ, j’ai pu voir un astre extrêmement brillant au dessus de la colline la plus importante du Système Solaire (!!!!). Il s’agissait en fait de Jupiter, que je n’avais plus vu depuis l’an dernier. Et elle était accompagnée d’Uranus, non visible à l’oeil nu, mais parfaitement visible aux jumelles. D’ailleurs, j’ai pu aussi bien voir les satellites de Jupiter.
Quelques images.
L’ensemble Mont Puget, Jupiter et ses lunes et Uranus, le premier astre visible à gauche de la géante gazeuse. Photo faite à 200 mm de focale, ouvert à 6.5, pose de 1 s à 1600 iso (d’où le bruit assez important, car je voulais une image nette des astres et de la colline).
Et puis un crop à 100% montrant plus précisément tout ça. On peut même distinguer les 4 satellites galiléens ! Version avec labels à droite.
EDITH : j’ajoute une image sans aucun rapport.
Bienvenue dans la jungle luminyenne !
Voulant profiter du ciel dégagé de ces derniers jours, je me suis dit « allez, faut sortir le Bouzin ». En effet le pauvre n’a plus trop l’occasion de goûter au ciel ces derniers temps. C’est un tort.
Donc je suis allée à mon endroit favori : derrière les studios de Luminy. Ceux qui ne savent pas où c’est, ça leur apprendra à ne pas suivre mon blog.
Le Bouzin, webcam + mac, de la cablasse, le Bestiau et hop !
Donc tout d’abord je me suis dirigée vers Saturne. J’ai fait 3 vidéos de 1, 2 et 4 min. J’ai monté le tout pour obtenir une séquence contenant 1741 images au total. Le tout acquis avec Macam (5 fps, gamma à zéro, ouverture au taquet, gain aux 3/4). Traité avec Keiths Image Stacker (alignement et addition, Laplacian pyramid sharpen, wavelett shrinken denoise), et post-traitement avec Gimp (recalage RVB). Le résultat n’est pas terrible mais assez bon je trouve pour un 130/900, et à 10 mm en projection oculaire. La turbu était tout de même assez présente (suffisant pour brouiller de temps à autre les anneaux).
Et puis je suis allée vers la Lune qui était largement gibbeuse. J’ai donc fait une simple mosaïque. Webcam au foyer. 17 vidéos de 10 s chacune (50 images environ par vidéo), traitement dans KIS, assemblage dans Hugin et reprise dans Gimp (léger renforcement et débruitage).
Et puis ensuite, je suis allée voir la Lyre pour lui tirer le portrait (après ma déception quant à la tentative d’imager North America étant donné le ciel éclairé par la Lune).
Donc une pose unique de 4 minutes, avec suivi sur la Sky View Pro, un dark pour retirer les pixels chauds et un retrait du gradient / vignettage.
Et petite surprise, j’ai pu avoir M57, la nébuleuse planétaire de la Lyre.
Note pour plus tard : tenter de faire ça mais SANS la Lune. Et avec plus d’images, nettement plus d’images. Et puis aussi quelques darks supplémentaires, ainsi que des flats.