Curiosity jète une caméra en direction des remparts montagneux du cratère Gale. Vue toujours aussi fascinante !
Curiosity’s having a camera toward the mountainous walls of Gale crater. Always a fascinating view !
Et ça s’est joué à peu de choses pour que cette éclipse soit invisible en Côte d’Or pour cause de couche nuageuse. Et pourtant, pourtant. Soleil au beau fixe depuis deux bonnes semaines, sous la pression d’un anticyclone puissant. Mais voilà, la météo jouait avec nos nerfs et présageait une éclipse à l’affut entre deux nuages.
Que nenni ! Ce fut un ciel bien dégagé qui m’attendait en ce Vendredi 20 Mars, à 8h.
Alors pour rappel, cela faisait depuis Octobre 2006 que je n’avais plus assisté à une éclipse avec une telle occultation : plus de 70% ! J’en avais pratiquement oublié l’excitation de l’attente, l’extase du spectacle, mais aussi, la brutale accélération temporelle une fois le phénomène entamé. 10 ans pratiquement… En Mars 2006 y en avait eu une, mais gâchée par une solide couche nuageuse. Y avait bien eu un petit truc en 2008 mais étant trop au Sud, j’étais hors de la bande de partialité. Puis Janvier 2011, belle occultation, mais… nuages encore et toujours ! Novembre 2013 nous passe trop au Sud.
Donc… Quand 2015 se présente, je commence à chercher les éclipse de Soleil de cette année là. Et là… Oh oh, 20 Mars. Je suis catapultée dans le passé, en 2003, quand je me suis offerte l’ouvrage de Serge Brunier, Eclipses – Les Rendez-Vous Célestes et des planches en fin de livre, montrant toutes les éclipses jusqu’en 2060. Je me souviendrai du commentaire évoquant cette éclipse totale qui allait toucher pile poil le pôle Nord géographique de la Terre, au moment même de l’Equinoxe de printemps. Une harmonie de précision de mécanique céleste !
En ce 20 Mars, je me présente au rendez-vous fixé par le Soleil et la Lune dans le ciel, et prépare mon « protocole » d’observations :
Ainsi équipée, je m’installe sur un point de vue repéré plusieurs semaines en avance près de chez moi (car oui, j’ai enfin un chez moi !), et je démarre mon « protocole ».
Le Soleil est déjà échancré.
Après son passage au sommet de Cap Tribulation, Opportunity reprends sa route pour un tout nouvel objectif : la vallée du Marathon. Que l’on voit se profiler devant nous, dans cette carte postale composée à partir d’un lot d’images Pancam en date du Sol 3929. En couleur, s’il vous plaît.
After her passing of Cape Tribulation, Opportunity is taking the road again for a new target : Marathon Valley. Which we can see in front of us, in this Postcard composed from a set of Pancam images in date of Sol 3929. In colors, please.
Et une seconde version (difficultés à créer l’extension du ciel) / And a second version. Sol 3927 (hard time doing the sky extension) :
Oui, je reviens dans le traitement des images martiennes. Enfin, pour le moment en tout cas. Un joli panorama que nous propose Curiosity au Sol 896, nous montrant les affleurements de West Cliffs.
Yup, I’m back into the buisiness of mars pictures processing. For now, yet. A nice panorama that Curiosity is sharing with us on Sol 896, showing us West Cliffs outcrops.
Aux Sol 868 et 882, Curiosity a utilisé sa caméra située au bout de son bras pour effectuer un nouveau selfie, en son site de Pahrump Hills. C’est un bel endroit, avec de très nombreux affleurements, dont l’un d’entre eux fut foré afin d’en faire l’analyse.
Je me suis appropriée ces images afin d’en réaliser le panorama intégral, et immersif, car il n’y a que comme ça qu’on peut vraiment prendre la mesure du site, et du rover.
On Sols 868 and 882, Curiosity has used her camera located at the end of her arm to take an other selfie, on her site Parhump Hills. It’s a beautiful place, with may outcrops, which one of them was drilled for sample analysis.
I’ve took these pictures in order to stitch them and do the full panoramic, and immersive, because it’s the only way to have an idea on this site, and the rover.
Et voici la version immersive / And here is the immersive version :
L’envie de grands espace et de me dégourdir les jambes se faisant de plus en plus impérieuse, j’ai décidé, Dimanche dernier, 8 Février, d’y remédier en faisant une grande randonnée, depuis Dijon, jusqu’au Mont Afrique, via Corcelles-les-Monts.
Longue marche, depuis le Terminus de la Ligne 3 à la Fontaine d’Ouche. Nous sommes au début de l’après-midi, et il est 15h00 quand j’arrive et prends la route.
Je vous passe la longue et ennuyeuse introduction forestière des 5 premiers kilomètres. Rien de bien intéressant à voir et à photographier au creux des combes qui se suivent.
Je passe près d’un pan de rochers recouverts de glace. Sans doute une résurgence d’eau qui gèle ici depuis des mois et des mois.
Je continue mon chemin. Il est environ 16h. Les traces de neige sont de plus en plus importantes à mesure que je prends de la hauteur. La forêt laisse place à de larges ouvertures à la fin de la Combe de Morgemain.