S’il y a bien un seul corps orbitant autour du Soleil qui, dans Celestia, recevait une texture totalement aléatoire, c’est bien Pluton, et son compagnon, Charon. Effectivement, comment cartographier des astres qui jusqu’alors n’étaient que des points lumineux dont les disques étaient à peine possible à résoudre ?
Désormais cela est terminé. New Horizons a changé la donne en fournissant des images précises des deux corps. Rendant possible la création de cartes, pouvant à leur tour servir de texture dans Celestia. Etant donné que ce logiciel apporte une certaine souplesse en matière d’ajout/modification de données, j’ai décidé de créer un Addon montrant le système Pluton-Charon actualisé.
If there is only one body orbiting around the Sun which doesn’t, in Celestia, was receiving a totally random texture, it’s yet Pluto and its compaignon, Charon. Actually, how mapping bodies that were just dots in the sky, surface barely solved ?
Now it’s over. New Horizons has changed the game in bringing us detailed images of these two bodies. Giving us the possibility to create maps, and so, textures for Celestia. This software is easy to modify with adding/modify datas, so I decided to make an Addon showing the Pluto-Charon system, updated to now.
Ça se passe ici (instructions d’installation à l’intérieur du dossier compressé). 16.7 Mo. Et plus bas quelques captures d’écran.
It’s here, just bellow (install instruction inside the compressed folder). 16.7 Mo. And lower, a few screenshots.
Alors voilà. New Horizons est désormais située à des millions de kilomètres derrière l’orbite du couple Pluton-Charon. Les images sont arrivées au compte goutte, mais celle-ci arrivent. Il y a même pas une heure, deux images furent disponible sur la page des images raw de la sonde, me permettant enfin de créer ma toute première mosaïque de la surface de Pluton.
« Mosaïque de la surface de Pluton ». Dingue hein ? Rendez-vous compte. Il y a encore très peu de temps, la surface de ce monde était Terra Incognita. Et désormais, nous avons des vues très détaillées de sa surface. On a basculé dans une ère où les 9 principaux corps du système solaire sont connus. Une ère post-pluton. Bienvenue !
And so, here we are. New Horizons is located millions kilometers behind the orbit of Pluto-Charon duo. Pictures have been downlinked very slowly, but they are coming. A few hours, two images were available on the page of raw images of the probe, permitting me to create my first mosaic ever of Pluto surface.
« Mosaic of Pluto surface ». Crazy uh ? Just be aware. A few time ago, the surface of Pluto was Terra Incognita. And now, we have very detailled views of its surface. We have switched to an era where the 9 principle solar system bodies are known. A post-pluto era. Welcome !
Je garde au dessus la toute première mosaïque, pour l’aspect symbolique. Ci dessous, la mosaïque qui sera de plus en plus grande à mesure que les images arriveront.
I am keeping the all first mosaic above, for a symbolic reason. Below, the mosaic which will grow bigger and bigger with images arrival.
Et puis nouvelle mosaïque, consistant en 4 images LORRI, montrant Pluton avec une résolution excellente !
And a new mosaic, consisting in 4 LORRI frames, showing Pluto with a very good resolution !
Cela devient un peu comme une tradition annuelle sur mon blog : les photos du feu d’artifices local. Et cette année, comme l’an passé, c’est à Dijon. N’ayant pu me rendre sur les falaises qui dominent le lac Kir, j’ai du me contenter d’un bout de terre tout contre le lac. L’inconvénient était que j’étais trop proche, et que cela ne permettait pas de bonnes prises photo. Toutefois, j’ai pu m’en sortir suffisamment, et le 10-20 m’a encore une fois sauvée !
C’était un joli feu, avec une musique spécialement composée pour.
Un ciel d’ébène, piqueté de milliards d’étoiles. La Voie Lactée, trainée poudreuse, insolante dans ce ciel si sombre. Ce sol encore inconnu, qu’un Soleil à la lueur à peine plus forte que notre Pleine Lune parvient à éclairer. Difficile de bien se repérer. Et là-haut, sombre comme une marque de pastel gris sur fond noir, Charon, qui forme une silhouette fantomatique, quelque part dans cette proche banlieue du système solaire. Pourtant, quelque chose de nouveau va se produire…
Quelque part entre 11h et 15h, temps d’une autre planète, un objet incongru va venir griffer délicatement le ciel d’une faible lueur. Propulsé à la vitesse démesurée de 52 000 km/h, cet objet, une sonde provenant de cette autre planète, nommée Terre, toujours quelque part blottie près de ce Soleil si pâle, va traverser le ciel. C’est un évènement qui ne s’était encore jamais produit. La visite d’un objet artificiel tout droit depuis l’intérieur du système solaire. Depuis le sol de Pluton, rien de bien spectaculaire en vérité. Juste un petit point faiblard traversant silencieusement le ciel, prenant un peu d’éclat à mesure que celui s’éloignera angulairement du Soleil. Mais depuis cet objet, une sonde, nommée New Horizons, le spectacle sera tout autre. De son point de vue, imaginez le système plutonnien se dresser. La planète Pluton d’abord, qui gagne en luminosité. Ses contours, plus nets, plus précis. Sa surface, de plus en plus définie. Et la vue sur Charon qui se dégage. Et, comme émergeant des ténèbres, les autres lunes : Styx, Nix, Kerberos, Hydra. Aux portes du système solaire, alors qu’on aborde la ceinture de Kuiper, tout un monde se dressera face à New Horizons. Nul doute que chaque lune de ce système sera unique.
Puis, portée par sa vitesse prodigieuse, New Horizons basculera derrière Pluton, Charon et les autres, en ayant pris soin d’établir mille et une mesures, prendre des milliers d’images, certaines avec une résolution dont peu de corps du système solaire aura bénéficié. Dans le ciel de Pluton, rien n’aura vraiment changé. Le point lumineux pâle se sera enfui derrière son propre horizon. La sonde terminera ses mesures et commencera à passer en mode silencieux.
Pendant ce temps là, sur Terre, les images seront disséminées à travers le globe. Pluton et ses compagnons auront enfin un visage. La dernière porte du système solaire sera connue, poussant encore plus loin les limites de cette terra incognita. Ce n’est que le début, il reste encore plein de choses à découvrir, à mettre en lumière.
Mon Canon EOS 400D m’a suivi durant 5 années de ma vie. 5 années à me suivre, sous la pluie, la neige, la grêle, l’orage, le vent, les embruns salés, la canicule, le brouillard, le givre, le ciel nocturne. Mais aussi sur les toitures, dans les souterrains, dans des espaces abandonnés. Mais également au bord de mer, à la montagne, dans les villes, les villages, les campagnes, les forêts, les champs. 5 ans de compagnie. Depuis Janvier 2010. Il a pu être le témoin de mes dernières années en école des Beaux-Arts. Le témoin indispensable de ma transition. J’ai pu le pourvoir d’un objectif ultra-grand angle Sigma 10-20 mm.
Ces 5 ans avec mon 400D c’est :
Mais hier, à ma grande surprise, sans signes avant-coureurs, je retrouvais l’appartement avec deux cadeaux de mon chéri :
Un 70D… Mon chéri est incroyable. Juste. Incroyable. Cadeau, comme ça !
Autant vous dire que cet appareil photo c’est juste de la bombe. Je passerai sur les nouveautés par rapport au 400D. Le mode vidéo full HD, l’écran escamotable et tactile multitouche, des ISO en veux-tu en voilà, le mode HDR, le Dual Focus, et tout un tas d’autre choses. Je passe d’un capteur 10 mpx à un capteur 20 mpx. Bref : un boitier qu’il est sérieux qu’il en a dans le ventre !
Maîtriser la bête ne fut pas totalement aisé et je suis encore en train de prendre mes marques à l’heure actuelle. J’attends de pouvoir faire de vraies sorties pour exploiter son plein potentiel. Et j’ai le temps 🙂 Mais toutefois, ma petite revue en quelques clichés obtenus avec ce nouveau bestiau.
J’ai réellement hâte de le tester sur trépied sous un ciel nocturne, pour voir si je peux obtenir la Voie Lactée avec le mode ISO élevé. Hâte également de filmer des orages de jour afin de saisir des impacts de foudre diurnes. Hâte de faire tout un tas de choses en fait…
Voilà, désormais, mes photos seront faites avec ce beau boitier, offert amoureusement par ma moitié 🙂
Ma dernière exploration urbaine remonte à Septembre 2012, quand, à Saint-Nazaire, j’avais escaladé une grue portuaire.
Le manque, ainsi que la motivation de mon chéri à vouloir prendre de la hauteur comme je le faisais avant, ont fait que cette nuit on a décidé de s’attaquer à une grue, située dans un quartier pavillonnaire à Dijon, proche de l’Université.
J’avais presque oublié la jubilation de la montée de l’échelle centrale, la prise de hauteur qu’on ne remarque pas tout de suite. Et puis l’arrivé là-haut, où le panorama est saisissant.
Allez, les images !