J’ai pratiquement failli louper ce panorama magnifique acquis par Curiosity au Sol 1158, le 9 Novembre. Il aurait été dommage de ne pas s’en occuper. Donc après l’assemblage traditionnel, mis en ligne ici, je me suis affairée à en faire une carte postale, afin de rendre honneur à ces images qui montrent une vue détaillée des montagnes qui forment les remparts du cratère Gale.
I’ve nearly miss the wonderful panorama taken by Curiosity on Sol 1158, November 9. It should have been sad indeed not to take care of it. So, after a common stitching, online here, I managed to make a postcard, to give full potential to these images who give us an accurate view of the mountains forming the Gale’s crater rim.
Un petit panorama Navcam, noir et blanc à la base, colorisé et mis au format carte postale. Opportunity est toujours là, et continue son exploration du cratère Endeavour.
A little Navcam panorama, firstly in greyscale, colorized and put in postcard format. Opportunity is still there, and continue to explore Endeavour crater.
… en Dordogne, à Bergerac !
Car, j’ai quitté Dijon. De façon définitive. Je vous expliquerai tout ça plus en détail, un autre jour.
Ce Lundi 28 Septembre, avait lieu une éclipse totale de Lune, la dernière visible avant un bout de temps en Europe. Il fallait donc bien en profiter. Moi et mon chéri sommes partis du lotissement pour nous installer sur un chemin longeant la Dordogne. Absence de lampadaires, ou presque, ciel dégagé, horizon impeccable. Tout était bon pour observer le phénomène céleste.
Assez causé, le récit ! APN utilisé : Canon EOS 70D. Les clichés du début ont été pris au foyer d’un télescope de 114 mm. Les suivants, phases totales notamment, au téléobjectif de 200 mm (impossible d’obtenir un cliché bien propre de la Lune éclipsée au foyer du télescope).
Dimanche 27. Le Soleil se couche. Ses rayons, dans quelques heures, passeront dans l’atmosphère terrestre, pour teinter de rouge la Lune, qui sera alors plongée dans l’ombre de la Terre.
Le Lune se lève, dans un ciel propre, entre les arbres, au dessus des toits. Les acteurs prennent place.
Cliché de la Lune obtenu avec le télescope. J’obtiens de nombreux détails.
Début Août 2012, se posait le rover Curiosity dans le cratère Gale. Trois ans plus tard, après plusieurs kilomètres, le rover est toujours actif et explore à présent les pieds du Mont Sharp.
A cette occasion, un auto-portrait inédit fut enregistré, au Sol 1065, avec la caméra MaHLI, consistant un panorama complet du site, avec un forage, visible au centre de l’image.
In August 2012, landed Curiosity rover in Gale crater. Three years later, after many kilometers, the rover is still active and is now exploring Mount Sharp foothills.
It was the occasion to make a never-made-before self portrait on Sol 1065, with MaHLI camera, consisting in a full panoramic, with a drill hole, visible at the center of the image.
Pleine résolution / Full res here (13.5 Mo)
Et pour finir, deux cartes postales tirées de ce panorama :
L’Agence Spatiale Européenne, ESA, se décide ENFIN à mettre en accès libre les images brutes de la caméra OSIRIS de la sonde Rosetta. En quoi cette caméra est-elle importante ? Celle-ci enregistre des images en niveaux de gris de 2048 px de côté (soit en 2K), est équipée d’une roue à filtre colorée permettant l’acquisition d’images en couleur, et également un pouvoir grossissant bien plus élevé que la NAVCAM.
Cette flopée d’images nouvelles de la caméra OSIRIS remonte chronologiquement au moment du lancement, et durant tout son voyage interplanétaire. Rosetta survola la planète Mars et pris de très beaux clichés le le 24 Février 2007. Jamais mise en lignes, les images brutes sont désormais prêtes pour être manipulées par les amateurs-trices comme moi. Chose que je me suis empressée de faire dans la journée.
Je publie ici deux images. Une image individuelle (constituée de 3 images RVB) et une mosaïque de 4 images, qui fut assez difficile à mettre en œuvre étant donné les décalages inhérents à la rotation de Mars et le déplacement de la sonde.
The European Space Agency, ESA, has FINALLY decided to release in free access the raw images from the OSIRIS camera onboard Rosetta spacecraft. What is the matter with this camera ? It can be able to record 2048 sized images (2K), comes with color filter wheel so we can compose color images, and it’s also have a zooming capacity much powerful than the NAVCAM.
This bunch of new images coming from OSIRIS is covering a period from the launch to comet arrival. In 2007, the 24th February, Rosetta flew by, or swing by more precisly (to benefit a gravitational assistance), and took some beautiful shots of Mars. Never put online, the raw images are now ready to be manipulate by amateurs imagers, like me. Thing I quickly did this day.
I publish two images. One individual frame (composed of 3 RGB images) and 4 frames mosaic, which was very difficult to stitch because shifts between images due to Mars rotation and spacecraft displacement.
Sacré mois de Juillet à Dijon. J’ai envie de dire, sur tout le territoire étant donné la canicule de grande envergure qui s’est produit ce mois-ci.
Mais penchons-nous sur le cas de la ville de Dijon parce que… Parce que j’y vis surtout, depuis bientôt 3 ans, voilà pourquoi.
Jetons un œil à ce graphique d’abord, résumé des données météo renvoyées par la station de Dijon-Longvic, et accessibles ici, grâce à Infoclimat.
Les colonnes en rouge montrent les précipitations. A droite, l’échelle. Le jour où il a plu le plus c’était le 28 Juillet, avec tout juste 2 mm ! Ce qui est faible, très faible. Les autres jours ne parviennent même pas à franchir ces 2 mm symboliques. Bilan pluviométrique de ce mois de Juillet 2015 : 6.2 mm. L’an dernier, il était tombé environ 100 mm pour le même mois. Mais le plus marquant n’est pas là. Le plus marquant est que ce mois de Juillet 2015 restera dans les annales car étant le mois le plus sec depuis 25 ans ! Mois très sec qui succède à d’autres mois déficitaires : Juin avec 37,7 mm (-40%) et Mai avec 45,8 mm (-47%). Comparons avec une ville plus habituée à un pluviomètre moins rempli : Marseille. A Marseille, jusqu’au 31 Juillet 2015, il est tombé en tout et pour tout 294,4 mm. A Dijon, sur la même période : 276,8 mm.
Une sécheresse inhabituelle pour la région.
Et cela n’est pas sans conséquences… Plusieurs incendies se sont produits autour de la ville, notamment sur le plateau de Chenôve; les 20 et 21 Juillet.
Et le lendemain, reprise.
Quelques précipitations et un rafraîchissement ont pu éloigner la menace de nouveaux départs de feux, mais cela montre bien l’atypicité de la situation climatologique en Bourgogne pour ce mois de Juillet.
Revenons à notre graphique plus haut. Cette fois-ci les températures. Celles-ci sont restées très élevées en raison d’une forte canicule. Record mensuel de 37,7°C le Mardi 7 Juillet. Le record historique est de 38,1°C, en Juillet 1983. C’est le 3ème mois de Juillet le plus chaud depuis que la station existe. En toute fin de mois, les températures sont retombées, jusqu’à atteindre 6,9°C le 30 Juillet ! Notez que la température minimale absolue est de 5,2°C le 1er Juillet 1972. Un mois de Juillet 2015 donc avec de grandes amplitudes thermiques.
Je termine par l’ensoleillement. Cf. diagramme ci-dessous. De très larges périodes d’ensoleillement à cette station. 316 h et 53 min au total de Soleil ce mois-ci ! A Marseille (décidément !) pour ce même mois de Juillet, il y a eut 282 h et 50 min. Ce qui est inhabituel.
Donc pour résumer : un mois de Juillet 2015 à Dijon très chaud et surtout extrêmement sec, le plus sec de ces 25 dernières années, et qui aura vu des feux de forêt, phénomène que l’on voit plus couramment se produire en Provence. Un peu de fraicheur et d’humidité les quelques derniers jours mais ce n’est pas cela que nous retiendrons.
J’essaierai de produire un bilan climatologique mensuel chaque 1er du mois environ.