Je n’en fini pas de jouer avec le panorama de James Canvin de la sonde Phoenix.
Je l’ai adapté pour qu’on puisse le voir dans le planétarium logiciel Stellarium. Ainsi, on peut observer le ciel depuis Mars et observer le Soleil de Minuit saisonnier comme si l’on était sur le pont de la sonde Phoenix. Par contre, le ciel reste bleu, on ne peut pas modifier sa couleur.
La sonde Phoenix qui s’est posée fin mai 2008 a enregistré durant sa chute différentes données dont des données télémétriques très précises. Cela permet de reconstituer sa descente vers le sol martien avec une très grande précison. Sur cette page du forum britannique Unmannedspaceflight, un membre a traduit et mis à disposition ces données sous forme d’un fichier csv compatible avec les tableurs les plus utilisés (Excel, Numbers, etc.). J’ai pu les insérer dans un fichier KMZ lisible dans Google Earth qui donne une très bonne idée, en 3 dimensions de la trajectoire de descente de Phoenix. Je conseille, si toutefois vous l’avez, de télecharger le fichier KMZ et de l’ouvrir avec le logiciel Google Earth pour avoir la 3D (le plug-in Google Maps ne permet pas de voir la 3D).
Version 2 : actualisée avec les différents instants de la descente.
Version 3 : non visible ici mais disponible dans le logiciel, des images superposées, à différentes échelles montrant l’ellipse d’atterrissage, le site complet avec les différents appareils (bouclier thermique, parachute, lander, etc.) et une projection polaire corrigée du panaorama « Peter Pan ».
Version 3.1 : « bulles » actualisées avec des images des instants clés et les horaires précises des évènements.
Quelques extraits de vues :
Pour cette éclipse totale du 1er Août 2008, invisible en France car passant par l’océan Arctique, la Russie, la Mongolie et la Chine.
Mais heureusement, les technologies de la Toile sont là et nous permettent de vivre cette éclipse. Cela dit, ça ne remplace évidemment pas l’émotion de voir ça « en vrai ».
Alors d’abord, des webcams de la ville russe Novosibirsk : http://webcam.sibproject.ru/
Ensuite, l’Institut de Mécanique Céleste et de Calcul des Ephémérides à mis en place provisoirement un lien en streaming vers une webcam. C’est ici, et toute la procédure y est expliqué : http://www.imcce.fr/hosted_sites/eclipseaout2008/stream.php
Enfin, on peut tenter de suivre la progression de l’ombre lunaire sur le globe terrestre via le site d’Eumetsat :
http://oiswww.eumetsat.org/IPPS/html/SpectralChannels/MET7/VIS007/BW/NORTHERNASIA/index.htm
Pour finir, je ne peux que vous recommander de télécharger le logiciel d’astronomie libre et gratuit qu’est Stellarium. En effet, il permet de simuler avec une remarquable exactitude les phases d’une éclipses, dont l’assombrissement progressif de l’atmosphère et l’arrivée de la nuit. Cela permet de suivre l’avancée du disque lunaire sans se faire mal aux yeux. Mais bien sûr, tout ceci n’est qu’artificiel, rien ne vaut une fois de plus le fait d’être réellement sur place.
Bonne éclipse en « remote ».
PS : mon dispositif :
Du 26 au 28 Juillet 2008, avec un collègue astronome amateur (Vanapout, pseudo astrosurf), nous sommes allés séjourner dans ce lieu presque sacré de l’astronomie qu’est le Restefond, dans les Alpes.
Petit résumé en images de ce séjour.
Sur la route, le Soleil nous a accompagné jusqu’au pied des Alpes où ça s’est couvert. En effet, un énorme orage avait couvert la région.
Ensuite, arrivée dans les reliefs des Alpes, par un temps pluvieux (provenant des résidus de l’orage qui s’est probablement étalé sur une grande région). On se demande déjà si l’on pourra observer ce soir…
Et puis le paysage se déboise, et se moutonise :D.
Et enfin, nous arrivons à ce fameux col. Quelques photos d’ambiance en cette fin d’après-midi orageuse ;).
Nous décidons de redescendre, voyant que l’endroit n’offre que peu de possibilités de camping. Nous nous arrêtons un peu plus bas, dans un pré avec quelques autres campeurs.
Le ciel deviens de moins épais. Les nuages s’estompent nous permettant de voir du ciel bleu, et donc un espoir d’avoir une bonne nuit.
La nuit tombe. Quelques nuages persistent de même qu’un voile très léger. Et puis le ciel s’assombrit, inexorablement. Je crois que j’ai rarement ressenti une telle sensation d’obscurité. Pas une seule lumière à l’horizon. Le ciel devient presque noir. La Voie Lactée se révèle, tout doucement. De minutes en minutes, elle s’affirme de plus en plus.
Il est 23h. La nuit est quasi-totale. La Voie Lactée prend un éclat comme je lui ait rarement vu. C’est tout simple : c’est la première fois que je la vois aussi claire, aussi évidente, aussi contrastée. Jupiter pas loin d’un éclat insensé semble presque faire office de lampe céleste, donnant l’illusion d’éclairer les voiles diaphanes de notre propre galaxie.
Je ne peux pas fournir d’images de la Voie Lactée de cette nuit, mon appareil photo numérique ne le permettant pas (poses trop courtes).
Je n’en peux plus. Je file vers mon télescope (un 130/900 sur monture équatoriale Sky View Pro) et le pointe vers un objet déjà aperçu à la Montagne de Lure, il y a 8 mois : la nébuleuse North America (enfin, sa partie centrale). Visons près du Cygne, à côté de la tête. Parfait! Et elle est bien là, mais de façon encore plus nette. On la voit, sans aucun soucis. Mon camarade ne parvient pas à la discerner quant à lui. Je continue à butiner le ciel. J’y vais doucement, savourant chaque objet. Je pointe les Dentelles du Cygne. Elles sont bien là. Je me perds dans le centre galactique avec des objets aussi mythiques que célèbres tels la nébuleuse Trifide, la nébuleuse de l’Aigle, la Lagune, M11, etc. Auparavant, un autre confrère est arrivé, du pseudo Astrosurf « NicolasZ ». Il possède un dobson de 300.
On continue les pointages et pérégrinations. Mais pas facile de conserver l’oeil à l’oculaire quand on a un ciel aussi incroyable au dessus de nos têtes. Une Voie Lactée comme je n’en ai jamais vu!
C’est vers 2h du matin que je décide de rejoindre le lit « sac de couchage ». Il fait un froid assez vif (cela m’a contraint à enfiler une combinaison de ski). Toute la nuit ne sera qu’un sommeil en pointillé à cause de ce froid.
Le jour se lève et il fait moins froid. Je peux contempler le site alentours à la lumière du jour. Le ciel est cristallin, le paysage baigné d’une belle lumière.
Le programme de cette journée sera de faire un peu de randonnée et de se reposer dans l’après-midi en vue de la prochaine nuit, si le temps s’avère clément.
C’est vers 10h30 que l’on va sur une crête en face du Restefond. Le site est magnifique.
Voici deux panorama complet de deux endroits.
Version haute-résolution (5,8 Mo)
Version haute-résolution (6,1 Mo)
Et quelques photos individuelles.
Vanapout en train de faire scrountch-scroutch dans la neige 😀 .
Un peu de grimpette pour NicolasZ
Un scarabé bousier.
La caserne et le fort du Restefond.
Puis l’aprème, on décide de se reposer, et de contempler craintivement les nuages, en priant pour qu’ils se dégagent.
Tandis que certains lisent :
Ou crapahutent pour se perdre :
Quelques coins de paysages.
Et le soir arrive, et les nuages ne veulent pas partir. Nous prions jusqu’au crépuscule, mais rien n’y fait. Les nuages resteront. C’est vers 23h que nous nous couchons, déçus. Le froid ne nous permet toujours pas de bien dormir. A 4h du matin, je risquerais une tête au dehors de la tente pour voir un ciel presque dégagé, mais avec une Lune bien présente. Je n’arriverais pas à voir la Voie Lactée (couchée?). Je grave dans ma mémoire ces images d’un ciel magnifique.
Pour terminer, le matin du départ, un panorama complet du camp de base.
Version haute-résolution (6,5 Mo)
Et quelques vues diverses.
Je conclus avec deux images un peu spéciales. Ce sont des « super anaglyphes », en fait des images stéréoscopiques que l’on peut voir avec des lunettes spéciales (à filtre vert ou cyan et rouge).
Dans mon projet Marseille-Bergerac, je suis passée par la ville de Nîmes et y ai déposé quelques tags (triangles jaunes et QRCodes). En regardant le dispositif spécial mis en place par Google pour le Tour de France 2008 : Street View, j’ai remarqué que certaines rues de Nîmes ont été quadrillées. Street View permet de visionner les rues comme si on y est, par le biais de petits panoramiques genre Quick Time VR.
J’ai epluché quelques vues faites de lieux où j’ai mis mes tags. Et ils y sont toujours!
Les planches explicatives accompagnées de mes propres photos de ces petits éléments autocollants.
Et bien moi, je trouve ça génial de retrouver des éléments que l’on a collé il y a plusieurs mois via l’Internet 🙂 .
Quelques rendus fait avec l’excellent logiciel Terragen 2.