L’an 2012 est là ! Une nouvelle année se profile face à nous. Le premier sol que je foule en ce 1er Janvier 2012 est celui, enneigé, de Saint Léger les Mélèzes. La ferveur nocturne étant passée, nous décidons d’aller à Prapic pour une petite rando dans de la neige encore très bien préservée.
A gauche, vue sur la petite mer de nuages, depuis St Léger. A droite, le village de Prapic, tout au fond de la vallée du Valgaudemar. Village qui a conservé un caractère authentique.
(De nouvelles signatures accompagneront mes photos pour cette année 2012. )
Nous sommes dans l’ombre de la montagne, mais plus pour longtemps.
Deux forces qui s’exercent dans la Nature : le vent à gauche, sculptant de fines rides de neige, et la tectonique des plaques à droite qui fait se soulever et chevaucher les roches, les recourbant, les pliant comme du vulgaire caramel mou.
En ultra-large !
Notez à gauche les arbres couchés : c’est le fait d’une avalanche. Une autre force tout aussi puissante. A droite, nous arrivons près d’un énorme rocher qui est en fait le « tombeau du poète ». L’entrée du tombeau est invisible car sous la neige.
Le jour décline sur le paysage enneigé. Le fond de vallée est encore bien éclairé.
Mais le Soleil finit par être trop bas et plonge la vallée dans la pénombre. Le village de Prapic s’apprête à passer sa première nuit de 2012. Est-ce que je rêve de m’installer dans ce village ? En tout cas, être ici, dans un tel paysage est quelque chose d’extatique.
C’est ce que l’on nomme « l’heure bleue ».
Au retour, nous prendrons une bonne bière au Genépi (production locale d’Orcières nommée « Guillaumette »). Mais le TER bondé de 19h15 nous ramène avec brutalité dans le monde moderne. Retour à Marseille, et au train-train quotidien.