Hier, j’ai fait un peu de grimpette en direction du sommet du Mont Puget. Pour tenter d’y voir un peu plus clair, car cela fait près de 2 semaines que Marseille est sous une chape de grisaille, de nuages à plus ou moins basse altitude.
Hier donc, des nuages bas étaient présent. La hauteur du plafond était faible, grignotant les sommets de collines environnantes, noyant plus de la moitié du Mont Puget et de la Montagne Carpiagne dans le voile gris. Il me fallait donc vérifier si par hasard là-haut, le ciel était plus clair, laissant voir ou entrevoir une mer de nuages.
Vue sur le chemin qui mène au Belvédère. Il plonge dans le brouillard. A droite, sur la mer, des bancs de nuages se forment et progressent sur le cap.
Au pied des falaises. A droite, l’uns des éboulis qui dépasse sur le chemin, c’est par ici que je vais escalader. Voie un peu délicate si l’on n’a pas le pied assuré. Ne l’empruntez pas, et utilisez un chemin bien plus sûr, que l’on peut rejoindre plus loin. Voir dans cet article.
Arrivée au sommet. Brouillard, brouillard partout. Pas un seul endroit dégagé avec vue sur la probable mer de nuages. Ceux-ci sont plus épais que je ne l’avais pensé. A gauche, un petit pin isolé, déformé par le vent dominant, j’ai nommé : le Mistral. A droite, sur la corniche du sommet, qui surplombe Luminy.
De sombres silhouettes paraissent dans l’épais brouillard, tels d’inquiétants blocs rocheux aux bases insondables. Tandis qu’un arbre prend des allures inquiétante dans la pénombre naissante de cette fin de journée.
Je retrouve la vue sur Luminy en retrouvant le chemin situé au bas de l’éboulement. C’est encore bien brumeux. Et sombre, car la Soleil décline. A droite, Marseilleveyre qui est également plongée dans un nuage bas.