L’Isle en crue, j’ai pu y assister plusieurs fois depuis que je vis à Saint-Astier. Ici, et là.
C’est à peu près à quelque chose comme ça que j’assistais la journée du
Mais récapitulons d’abord. Le week-end précédent, une dépression est restée centrée sur le pays, apportant des quantités très importantes d’eau, dans ce que je qualifie personnellement d’épisode atlantique, un peu (et dans une moindre mesure), comme les épisodes méditerranéens.
Résultat : des lames d’eau impressionnantes que nous voyons rarement ici. Les 100 mm ont été dépassés plusieurs fois en Dordogne, comme indiqué sur cette carte Infoclimat montrant les cumuls sur 72h glissantes.
Les cours d’eau, comme je pouvais m’y attendre, réagissaient fortement. Je suis donc sortie pour immortaliser tout ça, après avoir constaté que VigiCrue avait mis l’Isle en vigilance orange.
Les photos de ce jour là, en commençant par l’un des chemins permettant l’accès au parc du Petit Près. Inondé en partie.
Plusieurs vues depuis le pont, assez parlantes.
Et le pont lui-même.
Depuis le même endroit, sans doute les maisons les plus basses de la ville, dont les murs sont régulièrement dans l’eau, et en tout cas, avec une telle hauteur d’eau.
Allons voir le Petit Près. Le parc est environ inondé au tiers, plusieurs installations sont dans l’eau, et le chemin qui donne l’accès à la Voie Verte est inondé.
Et je me disais que la rivière allait monter de quelques petites dizaines de centimètres et c’est tout. Sauf qu’en regardant de nouveau VigiCrue après ma sorte, je compris que le pic de crue allait être potentiellement plus important que ça. Ainsi…
Je sors à peu près au même moment, en fin de matinée. Temps toujours aussi couvert, mais il ne pleut plus depuis Dimanche. Je décide de commencer par le parc. Ce que je découvre est assez impressionnant. En clair : l’accès au parc est impossible, celui-ci est totalement inondé.
Je me dis qu’il serait bon d’aller voir le complexe sportif du Roc. Et je découvre des terrains de sport sous l’eau.
Je reviens voir le parc du Petit Près. L’eau est partout. La rivière est partout.
Mais c’est en arrivant sur le pont que je prends la mesure du phénomène. Les routes ont été barrées. Saint-Astier est coupée en deux, impossible de relier les deux rives.
Près du terrain de camping, évacué pour l’occasion, une clairière ressemble à un étang.
De l’autre côté du pont, je découvre deux rues inondées. Il serait inconscient de vouloir traverser en voiture… Et pourtant, plusieurs personnes ont tenté l’expérience, avant que les services de la ville n’interviennent et décident de vraiment bloquer les accès. Rappel qu’on ne VA JAMAIS EN VOITURE DANS UNE ROUTE INONDÉE.
Plusieurs habitations se retrouvent même isolées.
Spectacle assez sidérant auquel je n’avais encore jamais assisté.
Je décide de rentrer. Je repasse sur le pont.
Je parviens de nouveau à cette zone accessible via une passerelle. Mais la zone en question est désormais sous l’eau.
Ces bâtiments sont assez sévèrement dans l’eau. Leur rez-de-chaussée étant totalement inondés, presque jusqu’au plafond.
Une dernière photo en direction du pont, dont les piliers sont presque invisible et dont la rivière pourrait presque toucher les arches.
Au moment où je faisais ces clichés, la décrue s’amorçait déjà. L’eau ne montera pas plus haut. Les prévisions annoncent un temps plus sec, et un peu plus ensoleillé. La crue pourra vraiment se terminer.
Très intéressant reportage photo de cette impressionnante crue.
Commentaire par Bribri — 23 avril 2025 à 07:02