Ouaip, parce que figurez-vous que je suis pas mal fan de Doctor Who. Série à laquelle je ne portais pas beaucoup d’attention ni ne prêtais beaucoup de crédits il y a 10-15 ans. J’ai redécouvert la série avec l’ère Whittaker («Oh, comment ? Qu’ouis-je ? Une femme dans le rôle du Docteur ? Mais c’est intolérable !»). Puis, définitivement convaincue par cet univers, j’ai décidé de revoir l’intégralité de la série (depuis le reboot en 2005, l’ère moderne de Doctor Who quoi).
Le dernier Docteur, interprété par l’incroyable, l’extraordinaire Ncuti Gatwa, possède une belle version du TARDIS (qui semble assez similaire à celui de Jodie, mais non, y a bien quelques différences). Je me suis dit : et si on le modélisait dans Blender ?
Allons-y !
On commence donc par un « blueprint », et du coup le bleu est justifié ici. Ce schéma des lignes principales du TARDIS, ainsi que l’échelle et la disposition de ses différents éléments, fait avec l’aide de captures d’écran tirés de la série (épisode The Church on Ruby Road, avec l’aide aussi de The Giggle).
Dans Blender ensuite. Vous allez voir, c’est un peu comme si je construisais en « vrai » le TARDIS. Mais de toutes façons c’est prévu, je compte bien me fabriquer le mien avec du bois !
Donc je place ce « blueprint » dans le logiciel. Ça me servira de guide.
J’étais certaine d’avoir plus de captures d’écran des étapes intermédiaires, mais faut croire que non. Donc voici ce que ça donne après l’ajout de diverses formes. Le toit n’est pour le moment pas encore installé. Mais rien que là, c’est déjà pas mal je trouve 🙂
Détail sur la modélisation d’une des deux poignée de porte de l’engin. Modélisation assez compliquée, pas toujours satisfaisante, mais en fin de compte, j’ai pu réaliser quelque chose qui colle assez bien aux photos de référence. Notez le lettrage, intégralement en 3D (je n’allais pas utiliser de textures).
La forme générale du TARDIS est désormais complète. Des modifications interviendront plus tard, toujours sur les poignées de porte, mais aussi sur la lampe, qui n’est jamais visible en gros plan sur mes références. Fabriquer la serrure fut assez amusant, c’est un détail mais il est important.
Et avec la couleur de base appliquée sur tout les éléments. J’insiste particulièrement sur le fait que j’ai traité chaque planche comme un objet à part entière. Ce n’est pas un objet solide. Note : le POLICE PUBLIC CALL BOX c’est une texture.
A propos de textures. LE TARDIS est en bois, et cela se voit bien sur les photos de référence. Et cela tombe bien : j’ai du bois à la maison. Donc voici le plan. Photographier mes plus belles planches. Celles-ci serviront de base pour ajouter du relief et intervenir sur le spéculaire et l’intensité de mes matériaux.
Voici un extrait de ma bibliothèque de textures, non traitée ici.
J’ai ensuite importé ces photos dans Darktable, je les ai passé en niveaux de gris (j’ai pas besoin de la couleur ici), et recadrées évidemment.
Dans Blender, je commence à ajouter ces textures. Et de suite, ça semble bien meilleur. J’essaie de faire en sorte qu’on ne puisse pas trop voir de répétitions. En effet, je n’avais pas autant de textures que j’ai de planches dans ma modélisation. Donc certaines textures sont utilisées plusieurs fois, mais avec un positionnement différent, pour donner l’impression que chaque planche est unique.
Désormais, le TARDIS est intégralement texturé bois. J’en ai profité au passage pour donner du métallique aux poignées et à la serrure.
Rendu de la modélisation dans une ambiance coucher de Soleil. Référence à la régénération de la 13ème Docteur en 14ème Docteur. Voyez comme les textures boisées influent sur la réflectivité du matériau. Je suis assez satisfaite du résultat ! Notez au passage que j’ai également texturé les fenêtres. Mais le résultat n’est pas encore à la hauteur.
La lampe du TARDIS restera vraiment la partie compliquée de cette modélisation. On ignore exactement où est placée l’ampoule, ainsi que la forme de la forme en verre qui l’entoure. Par ailleurs, je reverrai aussi la forme de la protection métallique noire qui chapeaute la lampe. Toutefois, résultat plutôt satisfaisant.
Mais voilà, j’ai mon TARDIS, celui du 15ème Docteur, achevé. Il reste encore des réglages à y faire. Certaines parties en bois sont beaucoup trop propres, trop régulières, notamment la base et le toit. C’est du bois, du vieux bois. Il n’est pas régulier en principe. Notez la protection supérieure de la lampe, que j’ai modifié une nouvelle fois après exament attentif de mes photos de références.
Pour conclure, l’objectif de cette modélisation est de pouvoir réaliser des incrustations du TARDIS. La seule que j’ai fait pour le moment c’est celle-ci, avec l’appareil sur une place dans ma ville. C’est pas parfait, mais je vais faire avec pour le moment !
Cela dit, je compte améliorer encore plus le photoréalisme de mes rendus, et je vais essayer de faire apparaître le TARDIS absolument PARTOUT !
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