Orages du 10 et 11 Juin 2018

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On prends les même et on recommence. Ou presque. Ou pas en fait. Parce que la soirée précédente ayant eu un franc-succès, j’avais par conséquent beaucoup d’attentes vis-à-vis de la situation orageuse de la nuit du 10 au 11 Juin. Et ça, faut pas. Très mauvais d’avoir des attentes quant à une situation orageuse qui peut changer très vite.

Bref ! Tout commence vers 22h, et le radar est plutôt bien fichu. Et prometteur. Un joli scénario, avec de multiples cellules qui remontent du Gers. Sur place, depuis Malfourat, le spectacle est lui aussi prometteur. De nombreux flashs, par moments incessants, illuminent l’horizon, de l’Est jusqu’au Sud. Et même Sud-Ouest.

Ce qui me permet de faire quelques clichés préliminaires. Je peux me permettre de zoomer correctement.

C’est loin mais très lumineux. Avec beaucoup de foudre en air sec. Et ça c’est bon pour la suite.

Notez sur ces clichés les structures laminaires.

L’orage commence à « sortir de sa tanière » comme j’aime bien le dire. La foudre devient plus forte et plus longue (en apparence hein).

De la pluie commence à tomber, c’est donc le moment pour nous d’aller sur la terrasse. D’autant plus que la foudre frappe désormais à l’Est et dans la vallée.

Seulement voilà. Un truc ne va pas. Les illuminations qui parcouraient tout l’horizon Sud ont cessé brutalement. Et le radar (vu après coup) montre bien l’effondrement de l’activité orageuse aux portes de la Dordogne, tandis que rapidement de nouvelles cellules explosent au milieu du département.

Donc je tente tant bien que mal d’obtenir des trucs, en campant mon APN et son champs de vision sur l’Est, braqué sur la colline du Château de Monbazillac.

Quelques extranuageux, avec beaucoup d’eau autour.

Des décharges rampantes.

De la foudre hors-cadre et de la foudre loin.

De la foudre en cadre mais un peu sombre (étonnant, non ?).

Et puis.

La récompense de la soirée. Alors qu’on ne s’attendait plus à grand chose et que pour ma part j’étais à deux doigts de plier le matériel, un magnifique impact de foudre se produit, barrant toute ma photo, la zone de contact avec le sol bien visible, provoquant notamment un power-flash (surtension sur une ligne électrique).

Ce sera le seul vrai bon cliché de la soirée. Les autres photos sont bonnes mais autant l’admettre sans équivoque : je recherche désormais des photos où la foudre est proche. Où le point d’impact est visible. Et c’est quelque chose que je peux me permettre.

Pour finir, la dernière image radar, à deux heures du matin. A ce moment là j’étais rentrée car l’activité électrique était devenue quasi-nulle. C’est quand je commence à traiter quelques clichés sur mon ordi qu’une réactivation s’est formée pile sur Bergerac, avec de nombreux coups de foudre sur la ville.

Dommage.

 

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