Le 2 Juin
Oui parce que le jour précédent il y eut une belle ambiance orageuse, même si toutefois sèche et peu active. Car des cellules s’étaient formées sur le Lot ainsi que le Lot-et-Garonne, sans parvenir à concrétiser en Dordogne. A l’avant de tout ceci, on avait un arcus, totalement détaché de sa base.
J’ai pu le photographier in extremis, alors que le vent se levait et que celui-ci nous survolait. Notez à l’arrière, le sillage turbulent, et au loin l’absence de précipitations. Chose rare quand on a affaire à un arcus, qui est bien souvent suivi de pluies, parfois fortes.
Ci après, une dernière photo de cette soirée, montrant un peu l’ambiance. Les nuages ne bougeaient quasiment plus.
Le 3 Juin
C’est ce jour là, à priori, qu’il devait y avoir une forte activité orageuse. Tous les voyants étaient au vert, sauf la vigilance qui -elle- était orange sur le département. Une soirée prometteuse, que je vais passer, avec mon compagnon, à Malfourat, mon point de vue privilégié.
Allez hop, on se met dans le bain, il fait encore jour, et une cellule s’est rapidement développée à l’Ouest de Bergerac, et prendra un direction plein Nord.
Zoom sur les rideaux de pluie à l’avant, qui arrosent la vallée. Il est à noter que l’avancée de cette eau était bien visible à l’œil nu.
Mais il faut surveiller l’arrière, ici le Sud, car de nouveaux développements prennent forme, à l’ombre des cellules plus septentrionales.
Les ambiances orageuses de fin de journée, c’est toujours le top !
Au sud ça s’active et je prends un dernier cliché de cette cellule qui nous fonce droit dessus (à faible allure toutefois), avant de prendre refuge sur la terrasse couverte d’un restaurant.
La nuit tombe, je peux commencer à « poser » comme on dit dans eul jargon. Premiers clichés décevants dont je me rendrai compte des défauts uniquement une fois rentrée : un objectif un peu embué et les lumières de la terrasse qui ont comme « voilé » les photos. Donc des images difficiles à traiter et un rendu « argentique » pas du meilleur effet. Sans compter, évidemment, sur le lointain de cette activité électrique.
Je regagne ma voiture pour faire un point sur le radar avec mon compagnon, et constate que l’activité électrique revient. Je décide de revenir sur la terrasse, une bonne demi-heure plus tard. Cette fois-ci, plus de lumières.
Je ne récolterai au final que deux cliché, dont le dernier qui sera le cadeau de consolation de la soirée, en fin de compte.