Alors !
Donc voilà, après deux flops, fallait espérer que la règle «Jamais deux sans trois» puisse être invalidée. Et ce fut chose faite la nuit dernière, avec une belle activité orageuse mettant un terme à plusieurs semaines sans saveurs mais non sans chaleur.
C’est depuis le pays basque espagnol que la délivrance kéraunique proviendra, avant de remonter tranquillement tout le long de l’Aquitaine, franchissant d’abord les Pyrénées, puis Biarritz, le bassin d’Arcachon avant de se perdre en région girondine et périgourdine.
Voici un peu la tronche du machin peu avant que je me mette en selle :
Orage de chaleur assez caractérisé, la base des courants ascendants (non visible ici) est large et par conséquent il ne faut pas se laisser leurrer par le radar pluie qui montre des précipitations lointaines alors que le ciel en Dordogne commençait à se charger.
On a attendu un peu avant d’y aller toutefois.
A ce moment là, je suis sur le Vieux Pont de Bergerac, et j’assiste à un spectacle que je rêvais de voir se produire depuis cet endroit précis : un arcus en début de soirée !
Cet arcus n’est pas menaçant véritablement (il manque pas mal de « dents » ou « crochets » vers le bas, signes de rafales destructrices), mais il a une belle bouille, et une partie de sa structure est détachée de la base des courants ascendants.
Autre vue, un peu plus large sur la structure.
L’arcus passera rapidement au dessus de nos tête, avec de belles bourrasques de vent, soulevant la poussière … et nous arrosant de l’eau du jet placé sur la Dordogne (visible au centre de l’image ci-dessus).
Je ne parviendrai pas à faire de meilleurs clichés que celui-ci par la suite, tant l’activité électrique se dissimulait dans les nuages.
Mais ce n’était forcément définitif. Je décidais qu’il fallait rentrer car le vent, la poussière et la pluie commençaient à sérieusement perturber la séance de prise de vue.
C’est sur le balcon de mon appart que je me retrouve, tranquillement installée sur une chaise, que je tire les meilleurs clichés de cette soirée au final.
Comme ce coup de foudre situé à environ 1km, très lumineux et accompagné de nombreuses décharges rampantes.
Comme ce long éclair qui rase la couche nuageuse inférieure.
Comme ce cliché qui semble avoir été pris en plein jour alors qu’il s’agit d’un impact de foudre particulièrement lumineux et proche, ayant par ailleurs provoqué un coup de tonnerre extrêmement fort.
Ou bien comme cette série de décharges rampantes qui ont zébré tout le ciel durant plusieurs secondes.
Un dernier cliché clot cette belle soirée estivale et orageuse à Bergerac.
SUPERBE !! comme tous les orages de chaleur. Et quand il est tout près, on entend un « KRACKKK » étourdissant avec une forte odeur d’ozone, due à la transformation des molécules d’oxygène à cause de l’arc électrique. Merci Damia.
Je prends le temps de répondre ^^
Alors je n’ai pas vécu beaucoup d’impacts très proches mais je me souviens d’une fois où la foudre n’était pas tombée très loin et je me souviens parfaitement avoir entendu le *DZZZZT* des traceurs ascendants qui ont du se développer très près de moi (ou DE moi :o). En tout cas pas mal flippant, j’étais rentrée assez vite (j’étais dans le Parc des Calanques).