Marseille, me voici ! Enfin, j’y étais. Durant trois jours. Pour quelle raison allez-vous me dire ? Pour la raison selon laquelle j’ai actuellement une exposition, à la Galerie Ho de Marseille, avec d’autres travaux, portant sur mes Anneaux. Comme il fallait que je sois présente pour le vernissage qui se tenait le Mardi 25, j’ai passé deux nuits là-bas (le 1er jour étant consacré à l’accrochage de mes productions -3 images grands formats et un diaporama-). J’ai été accueillie dans un magnifique appartement à la Joliette où j’ai passé deux nuits.
Donc le 1er jour, le 23 Juin, je prends le train de la Côte Bleue, en fin de journée. S’en suivent la photo d’au dessus, et d’au dessous. Une conjonction Notre-Dame de la Garde / Mont Puget. Plutôt cool hein ?
Je passe à la galerie, accroche mes travaux, et après être passée chercher manger, on m’accompagne à l’appartement où je vais dormir ces 2 jours, à la Joliette. Cet appart’ possède l’une des vues les plus incroyables que j’ai eut sur Marseille !
Voici en milieu de journée, le lendemain, depuis la terrasse directement accessible depuis ma chambre !
Et oui ! Y a la Major, carrément. Ainsi que le Panier à gauche, ND de la Garde au centre, et la Mer Méditerranée à droite, avec le Frioul et l’entrée du Vieux-Port ! Rien que ça.
Ce jour-ci, je décide, avant d’aller au vernissage, d’aller visiter le MuCEM. Erreur ! Celui-ci est fermé le Mardi. Etrange d’ailleurs, mais bon… Je fais quand même quelques photos de ce superbe lieu de Marseille, flambant neuf.
Je joue avec les formes de la Villa Méditerranée.
Le MuCEM abrite une exposition qui pourtant aurait pu m’intéresser. « Au Grand Bazar du Genre ». Moi dis, pourquoi pas ? Je visiterai un autre jour, un jour où ce sera ouvert…
Sous la Passerelle du MuCEM. Tout un symbole pour moi :).
Je retourne à l’appart’. Je me change, enfile une jolie robe noire, afin d’être sur mon 31 pour le vernissage. Mais je ne peux m’empêcher de prendre un cliché supplémentaire depuis le balcon :D.
Et puis voilà le soir du vernissage.
Voici le coin de mon exposition sur les Anneaux de la Terre. Trois tirages grand formats, et un diaporama d’une vingtaine d’éléments, qui construisent un univers singulier, qui laisse en suspends des questions. Évidemment, lors du vernissage, le public a pu me poser ses questions :). Mais durant le reste de l’exposition, cela va être un peu plus délicat. J’y reviens le 12 Juillet pour y tenir un exposé sur cet univers alternatif.
La nuit passe, après un bon repas dans un restaurant nommé, et ça ne s’invente pas, « La Passerelle » :D. Hé oui !
Ce sera ma dernière journée à Marseille. Je la mettrai à profit pour aller rendre visite à un endroit qui ne m’aura pas vue depuis plus d’un an : le Massif des Calanques de Sugiton et le Mont Puget !
Mais juste avant, deux clichés depuis la terrasse. Le MuCEM, de plus près, et avec une file d’attente considérable -et pas seulement de lapin- , ainsi que la Major et le chantier de déblaiement de vestiges oubliés par la ville de Marseille. Véridique !
Je me prépare enfin, et me dirige vers le métro de la Joliette. Je m’arrête un instant devant cette façade d’immeuble, aux volets tous clos ! Du logement et des solutions que l’on pourrait y trouver…
Et…
MONT PUGET ! ME VOICI \o/
Rah quel bonheur de retrouver ce vieux bout de rocher de 500 millions d’années ! Et je compte grimper dessus.
Tout d’abord, retour via les chemins boisés du Parc de Sugiton avant de respirer l’air des grands espaces naturels.
Un criquet sur le chemin.
Et je retrouve la vision. Cette vision du massif des Calanques. Celle que j’ai eut en 2005, quand j’ai découvert les lieux pour la toute première fois. Je ne peux contenir quelques larmes.
Un papillon butine.
La Mer. Les rochers. J’y suis de nouveau. A droite, le Belvédère, auquel je ne rendrai pas visite (trop touristique). Au centre, l’Aiguille Sugiton, à laquelle je ne me rendrai pas (trop escarpé).
C’est sur le Mont Puget que je décide de me rendre. Enfin, du moins à mi-hauteur. Car mon traitement hormonal ayant tué toute ma testostérone, j’ai nettement moins d’endurance et de force physique qu’avant. Aussi, il m’aura fallu le double de temps pour me rendre à l’endroit du cliché pris ci-dessus.
Un autre papillon butine.
C’est aux racines du Mont Puget que je me retrouve. Instant précieux. Cet endroit je le connais par cœur et pourtant, je le redécouvre.
Puis je prends le chemin que l’on voit au milieu, et arpente la piste qui va me mener au second niveau de randonnée.
Je renoue le contact avec l’île Riou, majestueux pan de roches qui domine la Mer.
Puis j’arrive au bout du chemin que je m’étais fixée. Je me pose un temps sous un Pin parasol, déformé par de nombreuses années de Mistral. A son ombre, je contemple la vue offerte. Vue que mes yeux retrouvent avec bonheur. J’en grave les précieux fragments dans ma mémoire. Je pleure, de nouveau, la joie de revoir cet endroit que j’ai cru à jamais hors de portée…
Un panorama complet sur le flanc de ma montagne favorite.
Et une autre vue :
Une photo de moi-même, sur fond de garrigue marseillaise :).
Et c’est le moment du retour. De dire au revoir à ces endroits chers à mon cœur.
Dernière vue depuis l’intérieur de la forêt basse du vallon de Luminy.
Je serais tentée de me dire : « Revoir les Calanques, et mourir. ».
Vraiment belles photos…
Faudrait que je me décide à suivre des cours 🙂