Et une balade en ce joli de mois de Mai, les manteaux on les met jamais (enfin, d’après ce cher Laurent Voulzy). Cela faisait un moment que je n’étais pas revenue dans la colline. La végétation s’est considérablement développée, fournie, colorée de multiples fleurs. Le printemps quoi ;). Même si bon, il devrait faire nettement meilleur à cette époque de l’année.
Quelques céréales laissées à l’état sauvage, dont la régularité de la hauteur de pousse force le respect.
Fleur de géranium, à l’état sauvage également. Rien n’est de culture sur ces collines.
Fleur de chardon. Une des multiples variétés bien évidemment.
La vigne est bien verte. Celle-ci repousse très bien et elle ne manque pas d’eau, c’est le moins qu’on puisse dire.
Oui, c’est mon côté « fleur bleue » 😀
J’adore les hautes herbes comme celles-ci, caressées par le vent, ondulant au gré des vagues aériennes.
Élargissons le champs de vision. Vue sur la large vallée, bien verte, ouverte sur la Méditerranée, qui brille au Soleil.
Vue sur le Nord, avec quelques bourgeonnements à l’intérieur des terres, sur le Vaucluse notamment.
Le contraste existant ici entre Mer, Nature, et industries me frappera toujours.
Quelques éoliennes tournent au loin, dans les brumes maritimes (non non, ce n’est pas de la pollution !).
Dans ce nuage réside des milliers voire des millions de fois plus d’énergie que ce qu’il passe dans les câbles de ce pylône électrique. Est-ce qu’un jour nous serons à même de convertir l’énergie d’un nuage en électricité ?
Retour dans l’univers micro. Des fourmis s’affairent autour d’une entrée. Des fourmis granivores essentiellement, qui rapportent des graines dans leurs greniers souterrains.
En voici une d’ailleurs qui rapporte de quoi nourrir.
Tandis que sur les branches d’un chardon, une fourmi est affairée à s’occuper du bétail. Des pucerons exactement.
Et le cheptel se porte comme un charme. Encore de belles récoltes de miellat en perspective.
Terminons par deux chardons, aux formes si caractéristiques.