Revoir Marseille. Après quelques passages assez courts dans cette ville, j’ai pu en profiter un peu plus lors de deux journées. Ci-dessus, Notre-Dame de la Garde en fin d’après-midi, le premier jour.
28 Janvier
Je me retrouve sur la Bonne-Mère, avec un Mistral qui me décoiffe véritablement ! La Mer Méditerranée est parcourue d’embruns.
Panorama sur Marseille. L’ombre de Notre-Dame de la Garde en recouvre une bonne partie. Tout autour, la Chaîne de l’Etoile, le Massif du Garlaban, la Saint-Baume, la Montagne Carpiagne et le Mont Puget !
Mont Puget sur lequel je zoome. J’y reviendrais un jour ! Notez en bas à gauche les travaux de rénovation du stade Vélodrome.
Panorama sur la rade, depuis la porte de la Basilique. Le Soleil s’approche de l’horizon, dans le Mistral hurlant.
Le Soleil touche un ultime bâtiment tandis que les autres habitations sont plongées dans l’obscurité.
Le Soleil descends, les nuages d’embruns continuent d’être soulevés. C’est comme si des millions de paillettes d’Or étaient soulevées dans les lueurs rutilantes de ce coucher de Soleil merveilleux. Marseille c’est aussi ça, le pouvoir de transporter l’imaginaire.
Au loin, le phare du Planier laisse un sillage clair. Quel spectacle est-il en train se produire là-bas, où Marseille n’est qu’une multitude de formes géométriques sur des collines posées sur la mer ? La Mer nous entourant de partout, les vagues se brisant, fracassant leur écume au dessus d’un rempart et s’envolant en gerbe d’étoiles.
Le Vallon de l’Oriol est déjà dans la pénombre.
Regards sur la Côte Bleue, qui semble se projeter à l’infini. Étrange jeu de champs, contre-champs ; tantôt depuis là-bas, tantôt depuis ici.
Et puis le Soleil se couche. Je choisirai de redescendre de la colline et de flâner dans le centre-ville côté Vieux-Port.
9 Février
Journée un peu plus longue qui me mènera de la Corniche jusqu’à la Joliette, en passant par Notre-Dame de la Garde. J’arrive via la TER de la Côte Bleue, qui permet de profiter de la vue sur la mer et de l’approche de Marseille. La mer d’ailleurs, qui est de nouveau ridée par le Mistral. Celui-ci soufflera toute la journée durant.
Après avoir pris le métro, direction la Corniche ! Cela faisait 8 mois que je ne l’avais plus revue. Cet endroit est toujours aussi agréable, quelles que soient les conditions.
Je me concentre sur ce qui se passe vers Callelongue. Les vagues y sont impressionnantes. A droite, l’île Maïre.
Et me voici de nouveau sur les hauteurs, cette fois-ci avec un Soleil plus haut, également.
La solitude du phare de Planier me fascine réellement. J’espère un jour pouvoir y poser mes pieds.
Je rends visite à la Cathédrale de la Major. Très bel édifice, même si je préfère quand même Notre-Dame de la Garde.
Ce bâtiment est du plus pur style Art Déco. Je le prends en photo pour un ami, car je sais qu’il aime beaucoup ce courant esthétique, qui succède à l’Art Nouveau.
Nous sommes sur la Joliette, dans un quartier en pleine rénovations. Des façades auparavant inconnues se dévoilent, du fait de la destruction d’une passerelle autoroutière qui plongeait cette zone dans une pénombre quasi-permanente.
Ici, une zone totalement neuve. Le MuCEM à gauche, et la Villa Méditerranée à droite. Il faut noter que les travaux ont permis à la mer de retrouver sa position quasi-historique. Une Passerelle permet de relier le MuCEM au toit du Fort Saint-Jean.
Le MuCEM est habillé d’une structure en dentelle, qui, de façon étonnante, est en béton ! Un véritable exploit technique que de réaliser une structure aussi fine et aérée avec ce matériau dont le nom évoque la lourdeur.
Ahhh, Marseille, Marseille, Marseille !
Et Mars aussi !