Dans un précédent article je vous faisais part de ma ferme intention de m’installer à Gap. Or, cela fut plus difficile que prévu, notamment à cause de difficultés financières assez importantes. Ajoutez à cela le fait que, logeant chez un ami depuis presque 2 ans, il fallait que j’aie quitté les lieux verse Juin-Juillet. Un ultimatum en quelques sortes. J’ai pu trouver un répit, chez un ami vivant au Sud de Toulouse. Cela ne me fait pas plaisir de vous annoncer tout ceci ici. J’aimerais que les choses en soient autrement, mais voilà, la vie parfois nous mène sur des sentiers imprévus et il faut se résoudre à prendre une autre direction. J’ai toujours dans mes cartons les projets concernant ma boite, celui de trouver un job en infographisme, webdesign, ou design tout court même. Mais bon, ma situation pourrait être bien pire. J’ai toujours de l’argent de côté, un accès à l’Internet pour faire vivre ce blog monumental, et je suis dans une très belle région : la Haute-Garonne.
Mardi dernier fut ma dernière journée à Marseille. Ciel bleu, un tout petit peu de vent, chaud mais pas de façon excessive. Je me suis retrouvée sur l’esplanade de la Gare Saint Charles, après avoir pris le billet aller simple pour Toulouse. J’y ait respiré l’air, admiré le ciel, contemplé les horizons.
Marseille ! On adore ou on déteste. Pas de juste milieu. Cette vue ici, est celle qui restera dans mes souvenirs comme mon premier choc visuel. C’était en 2004, lors d’un séjour de 2 mois chez feu mon grand-père. Arrivée à la gare et on parvient à l’Escalier Monumental. Et là, en bas, le cours Lieutaud et sa circulation automobile. Au dessus les toitures. Plus loin, les collines calcaires, baignées de Soleil. Notre Dame de la Garde qui surveille la ville. Et le ciel bleu. J’ai tout de suite compris que cette ville avait quelque chose. Quelque chose que je n’avais pas vu à Bordeaux. Ni à Paris. Ce n’est qu’à la fin de l’année 2005 que j’ai pu m’y installer. Pour sept ans. Sept ans dans la 2ème ville de France. Les Calanques, les collines trop grandes pour être considérées comme de vraies collines, trop petites pour être considérées comme des montagnes. La mer Méditerranée, longée par la Corniche. Les innombrables couchers de Soleil vus depuis la Bonne-Mère. Les attentes dans le métro, la ligne de bus 21 pour Luminy. Les déambulations dans les rues à toute heure de la journée. Mille et un souvenirs.
Je me tourne vers la Gare Saint Charles. Le début de tout. La fin de tout. Le commencement d’autre chose. On y fait que passer, souvent très vite. En transit.
Le lendemain, je me retrouve dans l’édifice. Bagages ficelés. Billet en pogne.
C’est avec la bande originale d’Inception dans mes écouteurs intra-auriculaire que je quitte la ville. Un rêve. Toutes ces années à Marseille se seront écoulées comme dans un rêve.
C’est sur les 13h environ que j’arrive à Toulouse. Mon ami passe m’y prendre, et direction le Sud, à Auterive exactement. A quelques encablures de l’Ariège. Un petit repas chez lui, et une balade en voiture dans le paysage vallonné. Très bel endroit qui m’inspire d’un point de vue photo.
Bref, les champs de blé, j’adore !
C’est quoi qu’il y a dans le ciel sur les photos à Toulouse ?
Chouettes images ! Bon vent.