Ce Dimanche 17 Avril, avec des collègues, nous nous sommes rendus sur le Massif de Marseillevyre, qui restait alors pour moi un lieu inexploré. J’ai plusieurs fois pris en photo ces collines depuis le Mont Puget, sans pour autant m’y être rendue une seule fois. C’est chose faite. Cet endroit est très beau. Le temps était ensoleillé, un peu brumeux cela dit.
Nous voici déjà en hauteur.
De ces hauteurs, quelque chose capte mon attention, aux jumelles notamment. Un bâtiment, enfin, un groupe de bâtiment, juchés sur un rocher du côté de Callelongue. On m’apprend que c’était un bâtiment militaire, qui servait à la marine, aux télécommunications notamment. Abandonné depuis plus de 20 ans. Intéressant… Je met une image grand format de façon à ce que vous puissiez bien vous rendre du potentiel du lieu.
Et puis l’ascension continue, au travers des arbres, des broussailles, des rochers, qui nous surplombent, immaculés.
Nous franchissons une crête et parvenons de l’autre côté, avec une vue dégagée sur le reste de Callelongue, le Cap Croisette et l’Île Mayre, dont je fais un gros plan à droite.
Les reliefs ici sont plus tranchés, plus découpés. Plus complexe que ceux que l’on trouve au Mont Puget. A droite, un trois-mâts prends la direction de Marseille, poussé par le vent de SE.
L’Île du Planier et son phare. Silhouette familière pour les Phocéens. Le Soleil brille de mille feux sur la surface méditerranéenne. Nous sommes parvenus au sommet non pas de Marseilleveyre, mais au sommet de Béouveyre. Le second sommet du massif qui culmine à 366 m. Un coup de grand angulaire logiciel.
La descente se fait en direction de la Madrague Montredon, une bonne partie au travers de la roche. Le Soleil se rapproche de l’horizon.
Et puis, alors que la route progresse bien, nous tombons sur une structure assez curieuse. Un conduit, une cheminée, de bonne largeur, qui grimpe sur la colline avant de se terminer par une cheminée. Je vois des ouvertures pratiquées sur les côté.
Je m’introduis dans le conduit. C’est un vrai tunnel que j’y trouve. Comme l’impression d’être dans une galerie. Cela n’est pas sans me rappeler les catacombes de Paris.
C’est assez pentu par endroits. Je ne reste guère longtemps dans cet endroit, surtout que plus bas cela donne sur un édifice partiellement en ruines.
J’apprendrais plus tard qu’il s’agit des vestiges d’une ancienne usine d’arsenic, plomb et cadmium, désaffectée depuis bien longtemps. La cheminée servait à conduire les émanation probablement toxiques en haut de la colline. Pour ma part, cet édifice est le lieu d’une prochaine urbex.
Fin de la journée. Nous rentrons alors que la nuit commence.
Impressionnante cette « cheminée », vraiment longue !
Tu en as plusieurs des comme ça dans les calanques.
Bonjour, où se situe les batiments militaires, je n’arrive pas à le situer et je voudrais y faire un urbex, merci !
Bonjour Amélie,
Navré pour le retard dans la validation et la réponse à ton commentaire. Donc ces bâtiments se trouvent à proximité du terminus de la ligne du bus 19, à la Madrague de Montredon. Il faut marcher un petit peu le long de la route, et regarder vers l’Ouest. Ces bâtiments se signalent par une longue antenne radio métallique. Voici un lien Google Maps qui indique l’endroit : Ensuite, rentrer dans ces bâtiments est interdit, et l’entrée gardée. Mais je te fais confiance pour trouver un autre moyen. Un indice toutefois : facade maritime ;).
Ne t’attends pas à grand chose toutefois, les bâtiments ont été bien nettoyés, tu ne trouvera rien de plus que des salles vides, plus ou moins décorées de tags, et jonchées d’objets divers. C’est aussi squatté partiellement. Fais gaffe donc !