La semaine dernière, à l’école Willem de Koning Academy (WdKA), en clair, là où je suis depuis quelques temps en tant qu’étudiant d’échange international, avait lieu pour toutes sections confondues le Project Week. Cela consiste en la réalisation d’un projet en une semaine, à partir d’un thème.
Pour ma part, j’ai choisi d’intégrer le studio Crosslab parce qu’il propose de travailler avec des outils numériques, électroniques et aussi un travail sur de l’objet. Le thème de travail de ce Project Week à Crosslab était le papier interactif, en se basant sur un interface clavier usb, et produire des objets « low cost » avec soit du papier, du carton ou tout autre matériau peu coûteux. En fait, un prétexte à travailler des interfaces tangibles.
A la fin, une exposition est donnée en ville afin de montrer une sélection de travaux d’étudiants. J’y étais pour ma part. 😉 .
Voici ma proposition :
Un objet reprenant la typologie du disque musical, mais dont les anneaux sont fragmentés. Chaque anneau permet d’activer non pas un morceau de musique, mais une voix d’un seul morceau. Ainsi, au centre, on va avoir la partie basse, en second les batteries, en troisième une partition de piano, etc. L’utilisateur peut ainsi agir de façon « interactive » sur la musique en cours, en supprimant ou en ajoutant des voix.
Ce travail a été bien apprécié et je compte donc le réaliser dans du bois.
Et voici quelques autres travaux de ce Project Week.
Crosslab aussi, avec un drapeau américain dont les barres rouges peuvent être pressées et activent un mot ou un morceau de phrase de Georges W. Bush les plus typiques comme « got Bin Laden », « terrosits », « poor people », etc.
Ici, travail sur des badges spécial crise économique. C’est un sujet qui reviendra souvent dans la plupart des travaux. Ici, les badges indiquent des pourcentages qui reprennent l’aspect visuel de ceux qu’on trouve lors des soldes, sauf qu’ici, il s’agit des chiffres du chômage, du nombre de licenciements, etc.
Travaux de sérigraphie, encore sur la crise. Avec quelques images allégoriques, et des impressions sur papier journal visant à retisser du lien social, dans les métros par exemple.
Crise encore. Avec un mur où l’on peut inscrire ses proposition face à celle-ci, et des livrets de survie à visée humoristique (il parait – d’après une hollandaise elle-même- que les hollandais ne sont pas très doués en humour, ici, c’est l’exception qui confirme la règle).
Divers travaux sur les nichoirs à oiseaux.
La section Fashion qui expose ses créations.
Ici, variations sur le thème du tee-shirt.
Travaux photographiques sur la diversité à Rotterdam.
Calligraphies asiatiques.
Travaux de la section « Lifestyle & Design ».